La FNC met l’accent sur la question des dégâts de gibier en ce début de saison de chasse 2025-2026 et des mesures qui ont été votées lors du derniers congrès national vont semble-t-il être appliquées. L’une d’elle va concerner directement les agriculteurs puisqu’il a été décidé qu’une motion « petits dossiers » allait prendre forme cette saison et consistera donc à ne pas payer les indemnisations sur ces dossiers désignés de la sorte en réponse au manque d’implication de l’État dans la gestion des dépenses liées aux dégâts de gibier.
Les petits dossiers de dégâts ne seront pas payés aux agriculteurs.
La Fédération Nationale des Chasseurs compte bien se faire entendre au sujet d’une réforme du système d’indemnisation des dégâts causés par le gibier.
Pour ce faire, une motion baptisée « des petits » dossiers a été mise sur la table et votée à l’unanimité.
Alors que l’État a décidé de raboter le budget alloué à l’accompagnement des chasseurs dans la gestion de la lutte contre les dégâts de grand gibier à hauteur de 5 millions d’euros en 2024 et 5 millions en 2025, la FNC a décidé qu’il était temps que les chasseurs ne soient pas encore une fois les seuls à subir la situation alors qu’ils font déjà beaucoup.
Pour la saison 2025-2026 les dossiers qui seront considérés comme des « petits dossiers » seront donc écartés des procédures et les indemnités ne seront pas payées aux agriculteurs.
La motion pourrait aller encore plus loin en cas de besoin car il a été évoqué une possible remise en cause du système tout entier.
La répartition de la répartition des coûts d’indemnisation doit être repensée en urgence.
La FNC demande donc à ce que les parties prenantes se réunissent afin de prendre à bras le corps la réforme du système d’indemnisation des dégâts de gibier pour que les chasseurs ne soient plus les seuls à en supporter la charge.
Comme le rappelle la Fédération, la Cour des comptes avait déjà évoqué dans un de ses rapports en 2023 le besoin de ne plus laisser les chasseurs être les responsables exclusifs du financement de ces dégâts.
Malgré l’implication des chasseurs, l’agriculture a changé, des propriétaires et des élus refusent les chasseurs sur leurs parcelles, le sanglier fait preuve de capacités d’adaptation qui nécessitent bien plus que des battues régulières et la hausse des prix des matières premières comme les céréales font que le système est aujourd’hui considéré comme obsolète par les Fédérations de chasse.
Visiblement, la FNC et les FDC vont commencer à fermer peu à peu le robinet des indemnisations pour se faire entendre, et il se pourrait que ce soit juste un début.