Le golf de Bernay situé dans l’Eure doit faire face à une véritable calamité sur ses terrains depuis plusieurs mois. Les visites nocturnes d’une trentaine de suidés ont transformé les parcours sur quinze hectares en champs labourés, compromettant la pérennité même de l’association qui gère le golf. Impossible de continuer financièrement sans trouver des solutions rapides tant les sangliers retournent toutes les pelouses et dont les dégâts sont à la charge du club.
Quand le terrain de jeu des uns devient le garde-manger des autres.
L’automne 2025 a été une période compliquée pour le golf de Bernay.
Les sangliers, attirés par l’abondance de vers de terre et de glands sur les terrains de golf après les moissons, ont méthodiquement retourné le gazon jusqu’à rendre les parcelles totalement impraticables.
Si le phénomène n’est pas nouveau dans toute la France, le responsable du golf pastoral de la Charentonne observe une progression importante des dégâts de sangliers depuis environ deux ans.
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Les réparations nécessaires représentent un investissement conséquent, d’autant que cette structure ne peut prétendre aux compensations versées par la Fédération de chasse, encore réservées au monde agricole.
Une impasse financière qui met en danger l’avenir du golf et de l’association qui le gère.
Entre régulation administrative et volonté de « vive en harmonie » avec les sangliers.
Face à ces destructions, la préfecture dispose de plusieurs leviers d’intervention dont les battues administratives et l’intervention des louvetiers qui peuvent mener diverses actions dont des tirs nocturnes ciblés.
Si les dégradations sont suffisamment importantes, le golf pourrait bénéficier d’une aide financière exceptionnelle de la part de la préfecture.
De leur côté, les gestionnaires du golf ne veulent pas pour autant que les sangliers soient rayés de la carte mais veulent apparemment trouver une manière de « cohabiter » en harmonie avec les suidés.
On leur souhaite bien du courage et d’investir dans du matériel pour reboucher les trous car les sangliers, eux, de seront assurément pas aussi intéressés par les compromis.
*Image d’illustration.
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