Dans de nombreux départements de France, la surpopulation de sangliers cause bien des problèmes aux agriculteurs. Les maïs sont souvent la cible numéro un des suidés qui y trouvent le gîte et le couvert mais les chasseurs ont désormais plus de possibilités pour pouvoir réguler l’espèce, même en été. Guy Harle d’Ophove a fait le point sur la situation et demande à ses chasseurs de « faire le job ».
Pas assez de chasseurs sur la campagne d’affût.
C’est à travers une vidéo postée sur les réseaux sociaux que Guy Harle d’Ophove revient sur la situation du sanglier dans sa Fédération de l’Oise. Le Président des chasseurs fait le point et revient sur le manque de prélèvements qui ont été réalisés depuis que l’opportunité de chasser le sanglier a été donnée en avril dernier dans le département.
Bien qu’il soit possible de chasser le sanglier à l’affût en protection des cultures, seuls 161 sangliers ont été prélevés du 1er juin au 1er juillet, ce qui correspond aux retours de 87 territoires sur 2300 plans de chasse.
C’est trop peu pour éviter que les dégâts ne soient encore trop importants dans les cultures et la Fédération demande donc aux chasseurs de s’investir plus encore dans des battues organisées pour protéger les maïs.
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Des solutions ont été mises en place.
Afin de continuer à prélever suffisamment de sangliers et en vue de les déranger au maximum, plusieurs solutions sont présentées par le Président des chasseurs de l’Oise.
Des simplifications administratives ont été mises en place, plus de facilités pour les déclarations sans identifications obligatoires par bracelets, création d’une brigade d’intervention en cas de manque de chasseurs ou encore retrait des clôtures autour des cultures sont autant de mesures visant à simplifier la vie des chasseurs qui veulent mener à bien des battues sur des zones concernées.
Le Président l’affirme, il ne veut pas faire appel aux lieutenants de louveterie et demande aux chasseurs de faire le nécessaire :
« Si tout cela ne convenait pas à réduire les dégâts, nous serions obligés de faire appel aux louvetiers. Mais je le répète, ce n’est pas aux louvetiers de prélever des sangliers, c’est à nous, chasseurs, de faire le job. »