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De nouveaux panneaux Ā«Ā Chat en baladeĀ Ā» pour faire ralentir les automobilistes se mettent en place

Une ville de l’Essonne nommĆ©e Mennecy fait beaucoup parler d’elle ces derniers temps car elle s’est investie sĆ©rieusement dans la prĆ©vention contre les accidents concernant les animaux. Si jusqu’ici on connaissait les panneaux de signalisation indiquant de ralentir et d’ĆŖtre vigilant lorsque le grand gibier risque de traverser, des panneaux d’un nouveau genre sont apparus sur le territoire de cette commune.


Le panneau qui fait le plus de bruit jusqu’ici est le panneau Ā«Ā Chat en balade, ralentirĀ Ā» comme l’indique Le Parisien. Si la mesure concerne aussi d’autres animaux comme les hĆ©rissons, les chiens ou les chevaux, la mention Ā«Ā chat en baladeĀ Ā» risque encore de faire sensation Ć  l’heure ou la libertĆ© de ces petits fĆ©lins est rĆ©guliĆØrement remise en cause.

Ils sont chaque annĆ©e responsables de la baisse des populations d’oiseaux et de nombreux autres petits animaux qu’ils considĆØrent comme autant de proies et la constante multiplication des chats dans les zones urbaines ne risque pas de ralentir le phĆ©nomĆØne.


Plusieurs associations s’investissent auprĆØs des chats errants pour les capturer et les faire stĆ©riliser mais la mention Ā«Ā en baladeĀ Ā» inscrite sur les panneaux suggĆØre plus souvent que les chats concernĆ©s ont un foyer qu’ils quittent selon leur bon plaisir.

C’est pourtant une association locale qui a portĆ© ce projet auprĆØs de la mairie qui a suivi l’initiative. Pour implanter la quarantaine de panneaux sur la commune, l’association a pu bĆ©nĆ©ficier d’une subvention de la rĆ©gion et de l’aide de la commune pour dĆ©velopper le projet.

La nouveautĆ© et l’originalitĆ© de la signalisation semble sĆ©duire les habitants questionnĆ©s et il y a fort Ć  parier que d’autres communes voudront elles aussi adopter de tels panneaux sur leurs routes.

C’est assurĆ©ment une idĆ©e originale en ce qui concerne la prĆ©vention routiĆØre et il est toujours positif de faire baisser le nombre d’animaux morts sur les routes mais pas sĆ»r que les automobilistes adhĆØrent tous Ć  cette nouvelle signalisation.


Photo : @Mairie de Mennecy

10 rĆ©flexions sur Ā«Ā De nouveaux panneaux Ā«Ā Chat en baladeĀ Ā» pour faire ralentir les automobilistes se mettent en placeĀ Ā»

  1. Ce panneau n’a aucune valeur sur le plan du Code de la Route.
    Bien sur, je n’ai aucune envie d’Ć©craser un chat mais il faut alors faire la mĆŖme chose pour les hĆ©rissons qui, eux, contrairement aux chats, sont en trĆØs forte diminution !

    1. TrĆØs bien envoyĆ©, une minoritĆ© de nĆ©os ruraux essaie de faire valoir des choses totalement stupides et bien Ć©videment il y a toujours des adeptes de faits nouveaux pour valider.
      Dans mon petit village deux doriphores (les bordelais) sont arrivĆ©s avec des idĆ©es fumeuses dans la tĆŖte, et dont celle de crĆ©er une association de protection des chats. Bien Ć©videment le conseil municipal a approuvĆ© et donne 140 ā‚¬ Ć  cette association de protection de tueurs d’oisillons. Quelle honte tout de mĆŖme.

    2. Encore une Mairie qui ferait bien de regarder les panneaux de signalisation rƩglementaires et ne pas adapter Ơ leur bon vouloir.

  2. Les enfants ce n’est pas grave . Ils n’ont qu’a faire attention .
    Mais bientot Ā«Ā attention rats et mulotsĀ Ā» eu ballade !……..

    1. Toujours un truc Ć  dire ! Comme si les panneaux Ā«Ā attention enfants Ā Ā» n’existaient pas depuis toujours !

  3. PremiĆØrement, il semble que l’association Ć  l’origine de cette mauvaise plaisanterie ainsi que les Ć©lus qui ont subventionnĆ© cette Ć¢nerie ignore le code rural et s’assoient allĆØgrement sur les textes rĆ©gissant notre vie de la sociĆ©tĆ© FranƧaise.

    RĆØgles applicables aux animaux errants ou en Ć©tat de divagation.
    La loi nĀ° 99-5 du 6 janvier 1999, relative aux animaux dangereux et errants et Ć  la protection des animaux, a modifiĆ© dans une grande proportion les dispositions du Code rural relatives aux animaux errants ou en Ć©tat de divagation. Le texte renforce les pouvoirs de police du maire, parallĆØlement, il met Ć  la charge des communes et des maires de nouvelles obligations.

    LE RENFORCEMENT DES POUVOIRS DE POLICE DU MAIRE

    1. La notion dā€™animal errant ou en Ć©tat de divagation

    Cette notion est apprĆ©hendĆ©e diffĆ©remment selon quā€™il sā€™agit dā€™un chien, dā€™un chat ou dā€™un animal appartenant Ć  une autre espĆØce.

    Est considĆ©rĆ© comme en Ć©tat de divagation tout chien qui, en dehors dā€™une action de chasse, de la garde ou de la protection dā€™un troupeau, nā€™est plus sous la surveillance effective de son maĆ®tre, se trouve hors de portĆ©e de voix de celui-ci ou de tout instrument sonore permettant son rappel, ou qui est Ć©loignĆ© de son propriĆ©taire ou de la personne qui en est responsable dā€™une distance dĆ©passant 100 mĆØtres. Est par ailleurs en Ć©tat de divagation, tout chien abandonnĆ© livrĆ© Ć  son seul instinct, sauf sā€™il participait Ć  une action de chasse et quā€™il est dĆ©montrĆ© que son propriĆ©taire ne sā€™est pas abstenu de tout entreprendre pour le retrouver et le rĆ©cupĆ©rer, y compris aprĆØs la fin de lā€™action de chasse.

    Est considĆ©rĆ© comme en Ć©tat de divagation tout chat non identifiĆ© trouvĆ© Ć  plus de 200 mĆØtres des habitations ou tout chat trouvĆ© Ć  plus de 1 000 mĆØtres du domicile de son maĆ®tre et qui nā€™est pas sous la surveillance immĆ©diate de celui-ci, ainsi que tout chat dont le propriĆ©taire nā€™est pas connu et qui est saisi sur la voie publique ou sur la propriĆ©tĆ© dā€™autrui.

    La loi ne donne pas de dĆ©finition de lā€™Ć©tat dā€™errance ou de divagation pour les autres espĆØces animales. Toutefois, la jurisprudence considĆØre en gĆ©nĆ©ral quā€™un animal, qui nā€™est pas un chien ou un chat, est considĆ©rĆ© comme errant ou en Ć©tat de divagation dĆØs lors quā€™il est trouvĆ© sans gardien sur le terrain dā€™autrui ou sur la voie publique. Un troupeau de moutons pacageant sur les terrains dā€™autrui a ainsi pu ĆŖtre considĆ©rĆ© comme Ć©tant en Ć©tat de divagation (CE, 10 avril 1996, Consorts Falquet).

    2. Les pouvoirs de police du maire Ć  lā€™Ć©gard des animaux errants ou en Ć©tat de divagation

    Un maire est habilitĆ© Ć  un double titre pour mettre fin Ć  lā€™errance ou Ć  la divagation des animaux : au titre de son pouvoir de police gĆ©nĆ©rale quā€™il dĆ©tient en vertu de lā€™article L. 2212-2 du Code gĆ©nĆ©ral des collectivitĆ©s territoriales (CGCT), qui lā€™habilite Ć  intervenir pour assurer le bon ordre, la sĆ»retĆ©, la sĆ©curitĆ© et la salubritĆ© publiques, et au titre des pouvoirs de police spĆ©ciale que lui attribue le Code rural.

    Le pouvoir de police gƩnƩrale du maire

    En confiant au maire la responsabilitĆ© dā€™exercer la police municipale au sein de sa commune afin de veiller au maintien de lā€™ordre public, les articles L. 2212-1 et L. 2212-2 du CGCT habilitent celui-ci, Ć  titre gĆ©nĆ©ral, Ć  intervenir pour mettre fin aux nuisances causĆ©es par les animaux errants ou en Ć©tat de divagation.

    La responsabilitĆ© de la commune peut ĆŖtre engagĆ©e sur le fondement de la faute dans le cas contraire. Il en va ainsi :

    Ƙ lorsque des dommages ont Ć©tĆ© causĆ©s Ć  des troupeaux par des chiens errants en raison dā€™une insuffisance des mesures prĆ©vues pour empĆŖcher la divagation des chiens ou en raison de fautes lourdes commises dans lā€™exĆ©cution de ces mesures (CE, 27 avril 1962, De la Bernardie),

    Ƙ en cas de carence du maire Ć  mettre fin Ć  la divagation dā€™un chien errant, notamment en ne faisant pas appel une seconde fois au service de la fourriĆØre dont la premiĆØre intervention avait Ć©chouĆ© (TA de Rennes, 6 novembre 1996, Monnerais),

    Ƙ en cas de carence du maire Ć  prendre des mesures dā€™ordre juridique ou matĆ©riel susceptibles dā€™empĆŖcher la divagation dans la commune de porcs errants (TA Bastia, 3 mai 1985, Marchetti).

    Pour autant, la responsabilitĆ© de la commune ne saurait ĆŖtre engagĆ©e sans faute. DĆØs lors, ne commet pas de faute, dans lā€™exercice de ses pouvoirs de police, le maire qui nā€™a pas Ć©tĆ© averti de la prĆ©sence de chiens errants Ć  proximitĆ© du lieu dā€™un accident provoquĆ© par ces animaux (CE, 16 octobre 1987, Piallat c/ commune dā€™UzĆØs).

    Le pouvoir de police spƩciale du maire

    Le Code rural confĆØre au maire un pouvoir de police spĆ©ciale pour lutter encore plus efficacement contre le phĆ©nomĆØne des animaux errants ou en Ć©tat de divagation. Ce code prĆ©voit des dispositions diffĆ©rentes selon lā€™espĆØce Ć  laquelle appartient lā€™animal.

    – Les mesures de police spĆ©ciale Ć  lā€™Ć©gard des chiens et des chats

    Aux termes de lā€™article L. 211-22 du Code rural, Ā« les maires prennent toutes dispositions propres Ć  empĆŖcher la divagation des chiens et des chats. Ils peuvent ordonner que ces animaux soient tenus en laisse et que les chiens soient muselĆ©s. Ils prescrivent que les chiens et les chats errants et tous ceux qui seraient saisis sur le territoire de la commune sont conduits Ć  la fourriĆØre Ā».

    Le maire est donc tenu dā€™intervenir pour mettre un terme Ć  lā€™errance ou la divagation des chiens et des chats sur le territoire de sa commune. A ce titre, il doit prendre un arrĆŖtĆ© municipal afin de prĆ©venir les troubles que pourrait engendrer la divagation de ces animaux.

    La violation de cet arrĆŖtĆ© sera sanctionnĆ©e par une contravention de premiĆØre classe dont le montant sā€™Ć©lĆØve Ć  38 ā‚¬ au maximum en vertu de lā€™article R. 610-5 du Code pĆ©nal.

    Le contrevenant pourra Ć©galement encourir une contravention de deuxiĆØme classe, dā€™un montant maximum de 150 ā‚¬, sā€™il tombe sous le coup de lā€™article R. 622-2 du Code pĆ©nal qui rĆ©prime le fait de laisser divaguer un animal susceptible de prĆ©senter un danger pour les personnes (pour plus de dĆ©tails, se reporter Ć  la note intitulĆ©e Ā« RĆØgles applicables aux animaux dangereux Ā» mise en ligne sur le site Internet de lā€™AMF).

    – Les mesures de police spĆ©ciale Ć  lā€™Ć©gard des autres espĆØces animales

    De faƧon analogue, le maire doit adopter un arrĆŖtĆ© municipal permettant que les animaux dā€™espĆØce sauvage apprivoisĆ©s ou tenus en captivitĆ©, qui seraient trouvĆ©s en Ć©tat dā€™errance ou de divagation sur le territoire communal, soient pris en charge de faƧon Ć  Ć©viter tout danger.

    Le maire prescrit alors, en vertu de lā€™article L. 211-21 du Code rural, que ces animaux sont conduits dans un Ā« lieu de dĆ©pĆ“t Ā» quā€™il aura dĆ©signĆ© prĆ©alablement.

    3. La capture des animaux errants ou en Ʃtat de divagation et les campagnes de stƩrilisation des chats

    La capture des animaux errants ou en Ć©tat de divagation : chiens, chats ou animaux dā€™une autre espĆØce, peut ĆŖtre assurĆ©e par la municipalitĆ© (police municipale, service de la voirieā€¦), par les forces de police ou de gendarmerie nationales, ou ĆŖtre confiĆ©e Ć  des structures privĆ©es ou publiques (entreprises spĆ©cialisĆ©es, fourriĆØre dĆ©partementaleā€¦).

    Le Code rural donne la possibilitĆ©, par ailleurs, aux propriĆ©taires, locataires, fermiers ou mĆ©tayers de saisir eux-mĆŖmes ou de demander la saisie par un agent de la force publique dans les propriĆ©tĆ©s dont ils ont lā€™usage, des chiens et des chats que leurs maĆ®tres laissent divaguer, pour les conduire Ć  la fourriĆØre.

    De la mĆŖme faƧon, le Code rural permet aux propriĆ©taires, locataires, fermiers ou mĆ©tayers de saisir ou faire saisir par un agent de la force publique dans les propriĆ©tĆ©s dont ils ont lā€™usage, des animaux dā€™espĆØce sauvage apprivoisĆ©s ou tenus en captivitĆ©, Ć©chappĆ©s Ć  leur gardien ou que celui-ci laisse divaguer, afin quā€™ils soient conduits dans le Ā« lieu de dĆ©pĆ“t Ā» dĆ©signĆ© par le maire.

    Outre les mesures de capture qui peuvent ĆŖtre mises en œuvre Ć  l’Ć©gard des chats errants, ces derniers peuvent Ć©galement faire l’objet de campagne de stĆ©rilisation. En effet, l’article L. 211-41 dispose que Ā« le maire peut, par arrĆŖtĆ©, Ć  son initiative ou Ć  la demande d’une association de protection des animaux, faire procĆ©der Ć  la capture de chats non identifiĆ©s, sans propriĆ©taire ou sans gardien, vivant en groupe dans les lieux publics de la commune, afin de faire procĆ©der Ć  leur stĆ©rilisation et Ć  leur identification conformĆ©ment Ć  l’article L. 214-5 [1], prĆ©alablement Ć  leur relĆ¢chement dans ces mĆŖmes lieux. Cette identification doit ĆŖtre rĆ©alisĆ©e au nom de la commune ou de ladite association Ā».

    Lorsqu’il a Ć©tĆ© procĆ©dĆ© Ć  une telle campagne de stĆ©rilisation, la gestion, le suivi sanitaire et les conditions de la garde de ces populations sont placĆ©s sous la responsabilitĆ© du maire et de l’association de protection des animaux qui a sollicitĆ© une telle opĆ©ration de stĆ©rilisation.

    Cependant, il faut rappeler que la mise en œuvre d’une telle opĆ©ration de stĆ©rilisation n’est possible que dans les dĆ©partements indemnes de rage.

    Lā€™ACCROISSEMENT DES OBLIGATIONS MISES A LA CHARGE DES COMMUNES ET DES MAIRES

    Si le lĆ©gislateur a dĆ©taillĆ© les pouvoirs de police du maire Ć  lā€™Ć©gard des animaux errants ou en Ć©tat de divagation, il a Ć©galement pris soin de prĆ©ciser les obligations qui pĆØsent sur les communes et les maires afin de rendre effectives les mesures prises pour lutter contre ce phĆ©nomĆØne.

    1. Les obligations mises Ć  la charge des communes

    Les obligations des communes diffĆØrent selon que lā€™animal Ć  prendre en charge est un chien ou un chat, ou quā€™il appartienne Ć  une autre espĆØce.

    La prise en charge des chiens et des chats

    – Lā€™obligation de disposer dā€™une fourriĆØre communale

    Le Code rural prĆ©voit que chaque commune, quelle que soit sa taille, doit disposer soit dā€™une fourriĆØre communale apte Ć  lā€™accueil et Ć  la garde des chiens et chats trouvĆ©s errants ou en Ć©tat de divagation, soit du service dā€™une fourriĆØre Ć©tablie sur le territoire dā€™une autre commune, avec lā€™accord de cette commune.

    Il importe donc que chaque commune puisse disposer dā€™une fourriĆØre, que celle-ci ait Ć©tĆ© mise en place Ć  un Ć©chelon communal ou intercommunal.

    Toutefois, si cā€™est au maire quā€™il incombe dā€™exercer son pouvoir de police afin de lutter contre le phĆ©nomĆØne des animaux errants ou en Ć©tat de divagation, lā€™opĆ©ration matĆ©rielle de garde des animaux nā€™entre pas, elle, dans lā€™exercice mĆŖme de ce pouvoir de police. Aussi, dans ces conditions, rien ne fait obstacle Ć  ce quā€™une fourriĆØre fasse lā€™objet dā€™une gestion indirecte dans le cadre dā€™une dĆ©lĆ©gation de service public prĆ©vue par la loi nĀ° 93-122 du 29 janvier 1993 relative Ć  la prĆ©vention de la corruption et Ć  la transparence de la vie Ć©conomique et des procĆ©dures publiques (RĆ©ponse ministĆ©rielle du 13 mars 2001 Ć  question Ć©crite nĀ° 52 929 de J-M. Aubron, JO AN, 19/03/2001, p. 1702) [2]. La procĆ©dure de lā€™appel dā€™offres introduite par cette loi doit permettre de recueillir plusieurs propositions et de procĆ©der Ć  un comparatif de celles-ci afin de retenir la plus avantageuse.

    Chaque fourriĆØre doit avoir une capacitĆ© adaptĆ©e aux besoins de chacune des communes pour lesquelles elle assure le service dā€™accueil des chiens et des chats. La capacitĆ© de chaque fourriĆØre est constatĆ©e par arrĆŖtĆ© du maire de la commune oĆ¹ elle est installĆ©e.

    La surveillance dans la fourriĆØre des maladies rĆ©putĆ©es contagieuses est assurĆ©e par un vĆ©tĆ©rinaire dĆ©signĆ© par le gestionnaire de la fourriĆØre.

    – Lā€™obligation de rechercher les propriĆ©taires

    Lorsquā€™un chien ou un chat accueilli dans la fourriĆØre est identifiĆ© (par un collier, un tatouage ou une puce Ć©lectronique), le gestionnaire de la fourriĆØre doit rechercher dans les plus brefs dĆ©lais le propriĆ©taire de lā€™animal.

    Si le chien ou le chat est rĆ©clamĆ© par son propriĆ©taire, sa restitution sera subordonnĆ©e au paiement de la totalitĆ© des frais de fourriĆØre. Dans les dĆ©partements officiellement dĆ©clarĆ©s infectĆ©s par la rage, lā€™animal sera au prĆ©alable vaccinĆ© sā€™il ne lā€™Ć©tait pas, avant toute restitution.

    Si le chien ou le chat nā€™a pas Ć©tĆ© rĆ©clamĆ© par son propriĆ©taire, Ć  lā€™issue dā€™un dĆ©lai franc de garde de 8 jours ouvrĆ©s, il sera considĆ©rĆ© comme abandonnĆ© et deviendra la propriĆ©tĆ© du gestionnaire de la fourriĆØre.

    DĆØs lors, dans les dĆ©partements indemnes de rage, le gestionnaire de la fourriĆØre pourra garder lā€™animal dans la limite de la capacitĆ© dā€™accueil de la fourriĆØre. AprĆØs avis dā€™un vĆ©tĆ©rinaire, le gestionnaire pourra le cĆ©der Ć  titre gratuit Ć  des fondations ou des associations de protection des animaux disposant dā€™un refuge qui, seules, sont habilitĆ©es Ć  proposer les chiens et les chats Ć  lā€™adoption Ć  un nouveau propriĆ©taire. Ce don ne pourra intervenir nĆ©anmoins que si le bĆ©nĆ©ficiaire sā€™engage Ć  respecter certaines exigences liĆ©es Ć  la surveillance vĆ©tĆ©rinaire de lā€™animal. Toutefois, si le vĆ©tĆ©rinaire en constate la nĆ©cessitĆ© aprĆØs lā€™expiration du dĆ©lai de garde, il pourra procĆ©der Ć  lā€™euthanasie de lā€™animal.

    Dans les dĆ©partements officiellement dĆ©clarĆ©s infectĆ©s de rage, le chien ou le chat sera euthanasiĆ© sā€™il nā€™est pas remis Ć  son propriĆ©taire Ć  lā€™issue du dĆ©lai de garde.

    Lorsquā€™un chien ou un chat accueilli dans la fourriĆØre nā€™est pas identifiĆ©, le gestionnaire de la fourriĆØre doit mettre en œuvre tous les moyens dont il dispose pour retrouver son propriĆ©taire.

    En cas de rĆ©clamation de lā€™animal, ce dernier devra faire lā€™objet dā€™une identification avant toute restitution. Les frais dā€™identification seront Ć  la charge du propriĆ©taire.

    Dans lā€™hypothĆØse oĆ¹ lā€™animal nā€™est pas rĆ©clamĆ©, les mĆŖmes dispositions que celles qui concernent les animaux identifiĆ©s sā€™appliquent.

    – Cas des chiens ou des chats qui feraient preuve dā€™agressivitĆ©

    Si un chien ou plus rarement un chat reprĆ©sente un danger, celui-ci pourra faire lā€™objet dā€™un placement dans Ā« un lieu de dĆ©pĆ“t adaptĆ© Ā», dĆ©fini comme Ā« un espace clos amĆ©nagĆ© de faƧon Ć  satisfaire aux besoins biologiques et physiologiques de lā€™espĆØce Ā» qui doit en outre ĆŖtre gardĆ© ou surveillĆ© dans les conditions dĆ©finies au II de lā€™article 4 du dĆ©cret nĀ° 97-46 du 15 janvier 1997 relatif aux obligations de surveillance ou de gardiennage incombant Ć  certains propriĆ©taires, exploitants ou affectataires de locaux professionnels ou commerciaux. Le lieu de dĆ©pĆ“t rĆ©pondant Ć  ces critĆØres pourra ĆŖtre une fourriĆØre. Toutefois, tout autre espace rĆ©pondant aux critĆØres prĆ©citĆ©s pourra Ć©galement servir de Ā« lieu de dĆ©pĆ“t Ā» (pour plus de dĆ©tails, se reporter Ć  la note intitulĆ©e Ā« RĆØgles applicables aux animaux dangereux Ā» mise en ligne sur le site Internet de lā€™AMF).

    La prise en charge des autres espĆØces animales

    Comme indiquĆ© plus haut, les animaux dā€™espĆØce sauvage apprivoisĆ©s ou tenus en captivitĆ© trouvĆ©s errants ou en Ć©tat de divagation sur le territoire de la commune, doivent ĆŖtre conduits au Ā« lieu de dĆ©pĆ“t Ā» dĆ©signĆ© prĆ©alablement par le maire au moment de leur capture.

    La notion de Ā« lieu de dĆ©pĆ“t Ā» revĆŖt une signification plus large que celle de Ā« fourriĆØre Ā».

    En effet, si lā€™animal concernĆ© appartient Ć  une espĆØce domestique, celui-ci sera amenĆ© dans un espace clos amĆ©nagĆ© de faƧon Ć  satisfaire aux besoins biologiques et physiologiques de son espĆØce. La fourriĆØre pouvant Ć©ventuellement ĆŖtre utilisĆ©e dans cette hypothĆØse comme Ā« lieu de dĆ©pĆ“t Ā».

    Si lā€™animal concernĆ© nā€™appartient pas Ć  une espĆØce domestique, il devra ĆŖtre conduit dans un Ć©tablissement dā€™Ć©levage ou de prĆ©sentation au public dā€™animaux vivants.

    Lā€™animal est maintenu dans le Ā« lieu de dĆ©pĆ“t Ā» aux frais du propriĆ©taire ou du gardien.

    A lā€™issue dā€™un dĆ©lai de garde de 8 jours ouvrĆ©s, si lā€™animal nā€™a pas Ć©tĆ© rĆ©clamĆ© par son propriĆ©taire auprĆØs du maire de la commune oĆ¹ lā€™animal a Ć©tĆ© saisi, il est alors considĆ©rĆ© comme abandonnĆ© et le maire peut le cĆ©der ou, aprĆØs avis dā€™un vĆ©tĆ©rinaire, le faire euthanasier.

    2. Les obligations mises Ć  la charge des maires

    La prise en charge des animaux en dehors des heures et des jours ouvrĆ©s de la fourriĆØre ou du lieu de dĆ©pĆ“t

    Selon le Code rural, le maire doit prendre toutes dispositions de nature Ć  permettre une prise en charge rapide de tout animal errant ou en Ć©tat de divagation qui serait accidentĆ© ainsi que de tout animal qui serait trouvĆ© errant ou en Ć©tat de divagation en dehors des heures et des jours ouvrĆ©s de la fourriĆØre ou de la structure quā€™il a dĆ©signĆ©e comme lieu de dĆ©pĆ“t.

    Le maire peut, le cas Ć©chĆ©ant, passer des conventions avec des cabinets vĆ©tĆ©rinaires pour assurer la prise en charge de ces animaux ainsi que rechercher et contacter leur propriĆ©taire lorsque lā€™animal est identifiĆ©.

    Lā€™information de la population

    Il appartient au maire dā€™informer la population des modalitĆ©s de prise en charge des animaux trouvĆ©s errants ou en Ć©tat de divagation sur le territoire de sa commune.

    Cette information se traduit par un affichage permanent en mairie, le maire pouvant Ć©galement avoir recours Ć  toute autre forme quā€™il jugera utile.

    Doivent notamment ĆŖtre portĆ©s Ć  la connaissance du public :

    Les coordonnĆ©es des services compĆ©tents pour la capture et la prise en charge des animaux errants ou en Ć©tat de divagation, ainsi que les conditions dans lesquelles il peut ĆŖtre fait appel Ć  ces services,
    Lā€™adresse, le numĆ©ro de tĆ©lĆ©phone, les jours et les heures dā€™ouverture de la fourriĆØre et du Ā« lieu de dĆ©pĆ“t Ā»,
    Les conditions dans lesquelles les animaux peuvent ĆŖtre remis Ć  leur propriĆ©taire, notamment le montant des frais de garde et dā€™identification susceptibles dā€™incomber Ć  celui-ci,
    Les modalitĆ©s de prise en charge des animaux trouvĆ©s errants ou en Ć©tat de divagation en dehors des heures dā€™ouverture de la fourriĆØre ou du lieu de dĆ©pĆ“t.

    Par ailleurs, lorsque des campagnes de capture des chiens et des chats errants ou en Ć©tat de divagation sont envisagĆ©es sur tout ou partie du territoire de la commune, le maire est tenu dā€™informer la population, par affichage et publication dans la presse locale, des lieux, jours et heures prĆ©vus, au moins une semaine avant la mise en œuvre de ces campagnes.

    [1] Article L. 214-5 du Code rural : Ā« Tous chiens et chats, prĆ©alablement Ć  leur cession, Ć  titre gratuit ou onĆ©reux, sont identifiĆ©s par un procĆ©dĆ© agrĆ©Ć© par le ministre chargĆ© de lā€™agriculture. Il en est de mĆŖme, en dehors de toute cession, pour les chiens Ć¢gĆ©s de plus de 4 mois et nĆ©s aprĆØs le 6 janvier 1999. lā€™identification est Ć  la charge du cĆ©dant.

    Dans les dĆ©partements officiellement dĆ©clarĆ©s infectĆ©s de rage, lā€™identification est obligatoire pour tous les carnivores domestiques.

    Les dispositions du premier alinĆ©a peuvent ĆŖtre Ć©tendues et adaptĆ©es Ć  des espĆØces animales non domestiques protĆ©gĆ©es au titre des articles L. 211-1 et L. 212-1 du Code rural. La liste de ces espĆØces et les modalitĆ©s dā€™identification sont Ć©tablies par arrĆŖtĆ© conjoint des ministres chargĆ©s de lā€™agriculture et de lā€™environnement Ā».
    ____________________________

    [2] Le ministre de lā€™IntĆ©rieur a ainsi rappelĆ© que : Ā« Si le Code rural confĆØre aux maires un pouvoir de police tendant Ć  Ć©radiquer le phĆ©nomĆØne des animaux errants, et prĆ©cise quā€™il leur appartient de prescrire la conduite de ces animaux Ć  la fourriĆØre, lā€™opĆ©ration matĆ©rielle de garde nā€™entre pas pour autant dans les pouvoirs de police du maire. Dans ces conditions, rien ne fait obstacle Ć  ce que, dā€™une part, une fourriĆØre fasse lā€™objet dā€™une gestion indirecte dans le cadre dā€™une dĆ©lĆ©gation de service public prĆ©vue par la loi nĀ° 93-122 du 29 janvier 1993, relative Ć  la prĆ©vention de la corruption et Ć  la transparence de la vie Ć©conomique et des procĆ©dures publiques, et dā€™autre part, la garde des animaux domestiques dangereux soit confiĆ©e Ć  une entitĆ© privĆ©e Ć  but lucratif ou Ć  un refuge, Ć©galement dans le cadre dā€™une dĆ©lĆ©gation de service public Ā». (RĆ©ponse ministĆ©rielle Ć  la question Ć©crite de M. Jean-Marie Aubron nĀ° 59 929 en date du 30 octobre 2000).

    RƩfƩrence : BW8240
    Date : 12 Juil 2007
    Auteur : Arnaud Picard
    La reproduction partielle ou totale, par toute personne physique ou morale et sur tout support, des documents et informations mis en ligne sur ce site sans autorisation prĆ©alable de l’AMF et mention de leur origine, leur date et leur(s) auteur(s) est strictement interdite et sera susceptible de faire l’objet de poursuites.
    DeuxiĆØmement, il faut que ces animalistes gauchistes fortement minoritaires arrĆŖtent eux aussi d’ignorer les textes et surtout de promouvoir la divagation des chats avec en prime les risques d’accidents provoquĆ©s par ces animaux. Ce n’est pas aimer son chat que de la laisser divaguer.

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