C’est l’information révélée hier par le Paris-Normandie, la LPO et l’ASPAS, deux associations anti-chasse, attaquent en justice les dérogations pour la régulation de certaines espèces dans l’Eure et en Seine-Maritime pendant le confinement.
Des arrêtés dans chacun des deux départements autorisaient le déplacement pour la régulation des espèces susceptible d’occasionner des dégâts. Ce n’est visiblement pas du goût des deux associations qui estiment que « Si la chasse est d’intérêt général en temps normal, est-il nécessaire de l’autoriser dans ces circonstances exceptionnelles, au risque de favoriser la circulation du virus ? » selon les propos de Me Victoria, avocat de la LPO et de l’ASPAS rapportés par le journal. La LPO et l’ASPAS qui reconnaissent par l’intermédiaire de leur avocat que la chasse est d’intérêt général, on croit rêver…
De plus, il semble que la propagation du virus dans les rangs des chasseurs soit également une profonde source d’inquiétude pour ces deux associations, dont les membres sont rarement aussi attentionnés.
Alors que le déconfinement progressif autorise la reprise de la quasi totalité des modes de chasse et de régulation, validant ainsi de fait les arrêtés préfectoraux, il est difficile d’imaginer que le tribunal donne raison à ces allégations.