Un chasseur kidnappé pour avoir tué un sanglier

L’histoire est ahurissante et pourtant, les faits sont réels. Deux chasseurs italiens sont partis ensemble à la chasse près de Ficarra, en Sicile, en fin d’année dernière, lorsqu’une bien triste mésaventure leur est arrivée. Alors qu’ils s’étaient séparés pour chasser quelques instants, un sanglier sort droit sur l’un d’entre eux. Le nemrod tue le sanglier mais il n’aura pas le temps de se réjouir de ce prélèvement bien longtemps.

Toujours seul, il s’occupe du sanglier fraichement abattu lorsque 5 personnes, visiblement attirées par les coups de feu, arrivent près de lui. S’approchant du chasseur, l’une d’elle commence a s’en prendre à lui, voyant qu’il s’agissait d’un homme d’un certain âge, et lui affirme que le sanglier lui appartenait.

Le chasseur, hébété par la situation, a ensuite été forcé par les 5 agresseurs de monter en voiture avant de se retrouver séquestré pendant 2 heures dans la maison du soi-disant propriétaire.

Pendant ces deux heures, les agresseurs ont volé des affaires appartenant au chasseur dont son arme de chasse et ses clés de voitures. Plusieurs fois, ils ont réclamé de l’argent en compensation de l’animal qu’il avait tué et qui selon eux était leur animal de compagnie.

Mais ce n’est pas tout, ils l’ont également questionné sur son compagnon de chasse qu’ils n’avaient pas pu emmener mais à qui ils réservaient probablement le même traitement.

Une fois libéré, le chasseur a pu partir rejoindre son compagnon de chasse pour lui raconter l’agression dont il a été la victime. Les deux amis sont ensuite partis directement voir les carabiniers pour expliquer toute l’affaire.

Pendant plusieurs jours, les agresseurs ont continué à harceler le chasseur et son ami, continuant de réclamer de l’argent de façon menaçante avant qu’ils ne soient identifiés.

Les carabiniers ont alors interpellé les suspects et ont pu retrouver chez eux les affaires volées au chasseur séquestré. L’auteur principal des faits a été placé en détention préventive et les autres ont été assignés à résidence avant d’être jugés pour enlèvement, vols, détention d’arme illégale et harcèlement.

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