Renault, constructeur historique du paysage automobile européen, a officiellement annoncé la fin de l’utilisation du cuir animal dans l’ensemble de ses véhicules neufs d’ici 2025. Une décision symbolique et stratégique qui s’inscrit dans une démarche plus large d’écoconception et de responsabilité sociale, mais qui avant tout cède au sirène de la mode végane…
Un virage éthique et environnemental
Officiellement cette décision s’inscrit dans la volonté de Renault de réduire l’empreinte écologique de sa production. La fabrication du cuir animal, très gourmande en eau et génératrice d’émissions de gaz à effet de serre, est de plus en plus remise en question, tant par les défenseurs de l’environnement que par les consommateurs eux-mêmes.
« L’industrie automobile doit repenser son rapport aux matériaux pour répondre aux défis environnementaux. L’arrêt du cuir est un engagement fort pour une mobilité plus responsable », a déclaré Fabrice Cambolive, directeur général de la marque Renault.
Renault rejoint ainsi d’autres constructeurs, comme Volvo, BMW ou encore Tesla, qui ont déjà entamé une transition vers des matériaux alternatifs, recyclés ou d’origine végétale.
Des alternatives innovantes et haut de gamme
L’abandon du cuir ne signifie pas pour autant un renoncement au confort ou à l’esthétique. Renault mise sur des matériaux innovants pour ses futurs intérieurs : tissus recyclés, fibres végétales, textiles bio-sourcés ou encore similicuirs haut de gamme développés à partir de champignons, d’ananas ou de maïs.
La nouvelle Mégane E-Tech et la R5 électrique, deux fers de lance de la stratégie électrique du groupe, ont déjà amorcé cette transition. Leurs finitions intérieures utilisent des matériaux recyclés et garantis sans matières animales.
Un choix dicté aussi par les attentes des lobbies ?
Au-delà des considérations écologiques, le choix de Renault répond également à une demande forte de l’association PETA. Cette dernière est bien connue pour militer tout azimutes contre la violence animale et pour le le véganisme. Selon l’association qui se vente d’être à l’origine de cette décision chez Renault : « Cette décision fait suite à des échanges entre Renault et l’organisation de défense des droits des animaux, au cours desquels PETA a présenté son enquête sur les intérieurs de voiture véganes, mettant en lumière une tendance croissante vers des alternatives sans matières animale »