La question du loup continue de faire grandement parler d’elle. Si le prédateur pourrait bientôt perdre son statut strictement protégé en France dans les prochaines semaines, les défenseurs du loup continuent d’attaquer les éleveurs et tentent de leur interdire de toucher au moindre poil du grand canidé. En Corrèze, une battue aux loups était prévue ce 1er octobre mais l’action a été interdite par la préfecture.
Une « battue aux loups » comme action coup de poing.
Les attaques de loups subies par les éleveurs continuent de faire de gros dégâts dans les exploitations et mettent en péril l’activité de nombre d’entre eux.
C’est dans ce contexte qu’en Corrèze, la moutarde est montée aux nez des syndicats agricoles, soutenus par l’association des maires de Corrèze et la Fédération Départementale des Chasseurs, pour organiser « une battue aux loups ».
L’annonce de cette action a été faite le 29 septembre pour le 1er octobre mais rapidement, les réseaux s’en mêlent et les réactions ne manquent pas.
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Finalement, la préfecture de Corrèze va interdire cette manifestation puisque pour le moment, le loup reste une espèce protégée en France.
La battue se transforme en rassemblement en soutien aux éleveurs.
Forcément, impossible de maintenir la battue et les syndicats savaient bien que l’initiative ne pouvait pas aller à son terme. Sans réactions de la préfecture, la battue aurait été une simple balade à travers champs mais aucun loup n’aurait évidemment été abattu durant la manifestation.
Néanmoins, les associations animalistes se sont gargarisées de l’annonce de l’interdiction de cette mobilisation et rappellent que les éleveurs n’ont pas le choix et doivent composer avec le loup, qu’ils soient d’accords ou non.
De leur côté, les éleveurs et leurs soutiens ont décidé de se réunir lors d’un rassemblement en soutien aux éleveurs impactés par la prédation ce 1er octobre à 17h30 au lieu dit Marcy, à Saint-Merd-les-Oussines.