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Test cartouches Prévôt grand gibier calibre 12 : c’est de la balle !

La société Europe Chasse, distributeur des cartouches PREVOT spécialisée depuis les années 70 dans la fabrication de cartouches sous calibrées nous a envoyé un échantillon de 4 de ses meilleures balles, 2 Brennekes et 2 V12, afin que nous les passions à la moulinette de nos tests, ce que nous avons effectué (vous vous en doutez) avec un grand plaisir !

Quelles balles ?

On le sait, le fusil de chasse (principalement en calibre 12) est un outil exceptionnel. Ultra-polyvalent, il permet tout aussi bien le tir de grenaille que celui de balles de toutes sortes. L’invention des encartoucheurs au cours du siècle précédent n’a en effet pas eu beaucoup de limites et il existe un éventail très important de projectiles.

Chacun comportant des avantages et des inconvénients, chacun ayant ses aficionados ou ses farouches ennemis.

C’est, il faut le reconnaitre, l’un des charmes de l’après-chasse de discuter des heures de l’intérêt de tel ou tel calibre… de se disputer gentiment sur l’intérêt de tel ou tel type de cartouches, de tel ou tel type de balles…

Petit rappel sur les différents types de balles les plus employées en action de chasse :

  • La SAUVESTRE, une « flèche » enchâssée entre deux coques qui se libère lors du départ du coup. Avec une arme adaptée, elles sont souvent d’une grande précision.
  • La F.I.E.R., une flèche en laiton précédée d’une masselotte plombée enchâssée dans un container en plastique. Elle vole en une seule pièce se séparant seulement lors de l’impact. Elle est connue pour sa faible propension aux ricochets.
  • La GICLE, elle aussi est prise dans un container en pastique qui s’ouvre lors de l’impact…
  • La BLONDEAU, une sorte de bobine entourée d’un joint de plomb qui en augmentant l’étanchéité permet au projectile d’être au maximum de sa poussée lors de sa sortie du canon.
  • La SOLENGO, une masselotte en laiton dans une balle prédécoupée dont les pétales vont se séparer lors de l’impact.
  • Les SLUGS, balles de type « américain » qui ressemblent à des balles de carabine enchâssées dans un godet en plastique (destinées aux fusils à canons rayés dont le pas de rayures est inférieur à 800mm)
  • La SLUGGER, une balle en forme de soucoupe qui développe un très grand pouvoir d’arrêt en s’ouvrant lors de la pénétration dans les viscères de l’animal. Les 2 V12 que nous avons testées sont de ce type.
  • Et la fameuse BRENNEKE, best-seller des balles pour fusils à canons lisses depuis plus d’un siècle. Une masse de plomb d’une trentaine de grammes développant une vitesse d’environ 450m/s dont les ailettes sont destinées à s’écraser lors du passage du choke. Depuis les années 70 il en existe une version allégée dites « S » permettant des vitesses nettement supérieures, et sur laquelle nous reviendrons ci-dessous.

Différence du comportement des balles dans les fusils à canons rayés et lisses.

Les fusils à canons lisses sont idéaux pour tirer des balles avec un long empennage (Fier, SAUVESTRE, BRENNEKE, V12…). Dans un tel canon, les balles de type « américaine » auront tendance à arriver de biais et auront donc un groupement et une sécurité plus faible. Dans un fusil à canons rayés, comme une carabine, c’est le pas de rayures qui stabilise les balles courtes.

Pour faire simple et éviter les problèmes, si vous avez un fusil à canon rayé, vérifiez votre pas de rayures et achetez des munitions adaptées.

Dans tous les cas, n’hésitez pas à demander conseil et à tester votre arme au stand afin de trouver la munition la plus adaptée !

Place au cœur de notre sujet : nos 4 balles PREVOT !

A la fin du 19ème siècle, M. W. Brenneke invente un nouveau type de balles auquelles il donne son nom. Au début des années 60, M. Georges PREVOT, connu pour ses cartouches de grenaille, a l’idée de mettre au point un nouveau type de balles plus adapté aux fusils à canons lisses munis de chokes. C’est ainsi que naissent les balles dites de série « S », des balles sous calibrées, logées dans des godets de plastique.

Ces balles suscitent rapidement un grand engouement pour leurs capacités à passer dans tous les chokes (même en full), mais aussi pour leurs performances accrues.

En effet ces balles plus légères gagnent en vitesse et en précision ce qu’elles perdent en poids. Le ratio fait qu’elles développent une énergie à l’impact nettement supérieure à leurs grandes sœurs ! Avec elles, le tir est plus juste, plus puissant et plus sûr !

Après avoir développé des balles rondes (qui existent toujours sous la forme de billes d’acier, il développe les premières Brennekes « S ». Europe Chasse distribue aujourd’hui un grand panel de ces différentes balles sous-calibrées. La V12, balle en soucoupe expansive, se décline elle aussi dans ces deux variantes, une version « classique » et une série « S ».

Comparatif technique

Test de groupement

Il faut bien comprendre qu’effectuer un test de groupement de balles avec un fusil nous enseigne autant sur la qualité des balles que l’on teste que sur leur appropriation à notre matériel.

En d’autres termes, bien que ce test puisse vous donner une première impression sur ces différentes cartouches, nous ne saurions que trop vous encourager à tester vos balles avec votre fusil. En effet une fois que vous avez opéré un choix sur le type de balle qui vous intéresse, il convient de trouver celles qui fonctionnent le mieux dans votre arme.

Le protocole de test le plus simple consiste à vous mettre dans les dispositions qui correspondent à vos conditions d’usage (distance, mouvement..), à mettre votre fusil dans un chevalet de tir (afin de tester le groupement et non le tireur…), puis à tirer trois cartouches en laissant le temps à vos canons de refroidir. Enfin il ne vous restera plus qu’à choisir celles dont le groupement est le meilleur.

Le saviez-vous ?  Test : jumelles télémétriques GPO 8x50

C’est donc ce que j’ai fait avec mon Browning 525, en tirant uniquement avec le canon du bas, choké en ¼. Cible à 25 mètres, fusil calé dans un chevalet, j’ai effectué trois tirs pour chaque cartouche.

Cela m’a permis d’observer leurs comportements en vol, leurs vitesses (merci à Nicolas pour le prêt du chronographe) et enfin leur groupement.

Premières impressions

PREVOT nous a habitué aux meilleures, aucune raison d’être déçu ici. Bon sertissage, régularité des vitesses (donc des charges)… Le comportement des balles correspond à ce que promet l’encartoucheur.

Les 4 balles sont semi-blindées. Mais les V12, à la différence des deux Brennekes, ne sont pas des masses de plomb pleines. Après découpe des cartouches, on peut s’apercevoir qu’elles sont de forme évidée, type soucoupe, un peu comme des SLUGGERS, ce qui explique la notion expansive stipulée dans les caractéristiques techniques de ces cartouches.

Et puis, même si ce n’est pas le plus important, j’adore leur look. Les boites des V12, noires et rouges sont particulièrement classe !

Dans mon fusil, les 2 modèles V12 se comportent moins bien que les Brennekes. Avec un écart de plus de 12cm entre la première et la troisième V12, je sais qu’au-delà de 25 mètres j’aurai trop de risque de rater mon gibier.

La V12 S se comporte mieux, les deux premiers impacts se confondant mais le troisième reste tout de même à 10cm des deux premiers…. Mon fusil ne porte pas très bien cette ogive, vous comprenez à présent l’intérêt de les tester au stand.

Les deux modèles de Brennekes, en revanche, correspondent mieux à mon arme.

La Super Brenneke est celle des 4 balles testées qui m’offre le meilleur groupement. Les impacts des deux premières balles se superposent et le troisième se situe à moins de 4 cm des deux premiers… c’est excellent.

Je sais qu’avec un tel groupement à 50 mètres je suis dans mon gibier.

La Brenneke « S » quand à elle m’offre un groupement quasi similaire (5cm d’écart au lieu de 4).

Tous les impacts sont situés un peu plus en haut à gauche du point visé, mais cela est probablement dû à l’arme (ou au tireur, il faut bien reconnaître que j’ai une tendance à tirer un peu trop à gauche. Je l’avais déjà avoué dans mon test précédent, et cela se vérifie d’ailleurs à l’arme de poing).

Ce qu’il est intéressant de noter c’est que les impacts sont bien nets en cible, on voit bien le dessin des ailettes. Cela nous amène à conclure qu’aucune des balles n’a basculé pendant la course et qu’elles sont toutes arrivées bien droites, ce qui est une donnée très importante pour la qualité du comportement balistique des balles après impact. (la V12 (pas la « S ») commençait un peu à virer à 25 mètres mais très légèrement).

Force de frappe !

Enfin, il convient d’analyser la force d’impact de ces 4 balles à présent. A vitesse égale, la balle la plus lourde fera toujours « mieux »… c’est simple.

La forme, les systèmes techniques compliqués apportent bien sûr quelque chose… mais ce n’est pas tout. Les V12 expansives sont d’une redoutable efficacité, mais si les Brennekes matchent mieux dans mon canon, il vaut mieux que je privilégie ces dernières.

Nous avons ici affaire à des cartouches de grande qualité, donc on se doit de choisir celles qui correspondent le mieux à notre arme ! Ensuite il convient de choisir celles qui développent le plus grand pouvoir d’arrêt !

Les munitions les plus puissantes dans notre cas d’étude sont dans l’ordre :

  • la V12 S : 25,5g pour une vitesse testée de 532 m/s soit environ 4100 joules.
  • la Brenneke « S » : 24g pour une vitesse testée de 550 m/s soit environ 3800 joules.
  • la Super Brenneke : 31g pour une vitesse testée de 410 m/s soit environ 3180 joules.
  • et enfin la Super V12 : 29g pour une vitesse testée de 445 m/s soit environ 2900 joules

On voit bien ici l’un des gros avantages des balles sous-calibrées : leur vitesse étant proportionnellement augmentée par la réduction de leur poids… cela démultiplie leur force de frappe.

En conclusion

Voilà, à vous maintenant de faire votre choix et surtout, de tester vos balles au stand avant utilisation. N’hésitez pas, après avoir vérifié le groupement de vos munitions à les essayer au sanglier courant si l’occasion se présente.

Connaître son arme, connaître ses munitions, connaître son biotope… voici les maîtres mots d’une chasse réussie dans de parfaites conditions de sécurité !

Pour ma part, je chasserai dorénavant en utilisant la Brenneke « S » de PREVOT.

Cette cartouche, avec une force d’impact énorme, une qualité de charge très régulière et les qualités des balles dites de série « S » que nous avons exposées précédemment est en effet celle dont le couple groupement/force d’impact est le meilleur pour mon arme !

Maintenant si la V12 « S » se comporte bien dans votre canon, je peux vous assurer que son pouvoir d’arrêt, sa vitesse et sa capacité d’expansion seront redoutables lors de vos prochaines occasions de tirs !

Bonne chasse à vous !

Au plaisir de vous retrouver pour de longs débats et discussions d’après-chasse sur les calibres et les munitions !

Beber

winch

7 réflexions sur « Un ours pourchasse un berger après avoir attaqué ses bêtes dans les Pyrénées »

  1. il faut envoyer Hugo Clément, Nagui et les autres garder les moutons et je pense qu’ils vont vite comprendre ce qu’est un berger face à un ours et quelques loups.
    Non non !!! ce n’est pas l’ambiance d’un plateau de télé.

  2. un homme doit pourvoir se defendre vis a vis d un ours ou d un loup . si il faut jeter des etre humains en pature pour faire plaisir a ses bobos ecolos a deux balles mais ou on va

  3. Le jour où un homme/femme/enfant sera tué, nous saurons qui poursuivre en justice, pas de quartier, il faudra assumer les responsabilités

  4. Si un pro ours devait choisir entre la vie d’un ours et d’un berger…nous connaissons tous la réponses ! Des gens très dangereux pour la démocratie des fanatiques !

  5. Malheureusement aujourd hui on défend plus les animaux que les hommes avec leurs satané escrologie de bobos qui n y connaissent rien à la nature

  6. Si le peloton de gendarmerie s’était rendu sur place quel scénario était envisageable ? Probablement un tir d’effarouchement et voilà la raison pour laquelle ont autorise pas les bergers au tir de défense.
    Conclusion ont préfère la vie d’un ours à celle d’un berger

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17 septembre 2025 Aucun commentaire

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