Au risque de se mettre à dos les puristes fans des œuvres de Walt Disney, les scénaristes du remake « live action » à venir de Bambi souhaitent apporter des modifications importantes à l’intrigue de l’histoire en supprimant la scène ou la mère de Bambi se fait tuer par un chasseur. La nouvelle n’a pas manqué de faire réagir.
Bambi est une œuvre classique souvent citée dans les débats sur la chasse.
S’il y a bien un classique qui est souvent cité lors des débats entre les chasseurs et les anti-chasse, c’est bien Bambi. Dans l’esprit de ceux qui ne connaissent rien au monde rural, le chasseur est généralement assimilé au grand méchant qui tue la mère de Bambi et les chasseurs s’amusent eux aussi de ce cliché, bien loin d’être représentatif de ce qu’est réellement la chasse.
A l’inverse, les chasseurs se moquent bien souvent des réactions des opposants à la chasse qui ne font pas la différence entre un cerf et un chevreuil, considérant que tous sont « des biches ». De là à dire qu’un chasseur qui tire un brocard a tué encore une fois la mère de Bambi, il n’y a qu’un pas.
Ce classique de Disney est donc une sorte de point godwin des débats sur la chasse qui ressort régulièrement lorsqu’on se rend compte que la discussion qui oppose les deux points de vue est tout bonnement impossible.
Le dessin animé Bambi diffuse effectivement une vision caricaturale de la chasse, comme quelque chose de forcément mauvais auprès des plus jeunes et déjà lors de sa sortie en 1942, les chasseurs avaient poussé un coup de gueule contre cette manière de les représenter.
Les scénaristes jugent la scène de la mort de la mère de Bambi trop choquante pour les nouvelles générations.
Plusieurs sites spécialisés dans le cinéma et la pop culture sont récemment revenus sur les propos tenus par l’une des scénaristes du remake de Bambi qui devrait sortir dans les années à venir. La mode est à la modernisation des classiques et des remakes. Après avoir déjà saigné d’autres licences, c’est donc au tour de Bambi d’être revisité par les studios pour toucher les nouvelles générations.
De nombreux fans jugent la démarche purement financière car remettre à neuf des films ou des dessins animés du passé est un excellent moyen de faire payer le public sans trop de travail. D’autres plus virulents, estiment qu’il s’agit de versions qui visent à être plus « politiquement correctes », avec l’ambition de coller aux valeurs des sociétés actuelles, ou vont même jusqu’à parler de wokisme.
Toujours est-il que dans la version prochaine de Bambi, la scène de la mort de sa mère, tuée par un chasseur, pourrait passer à la trappe.
Les propos de Lindsey Anderson, scénariste du remake de Bambi, lors d’une interview accordée à Collider, sont suffisamment explicites pour que l’on comprenne la démarche du studio :
« Je ne veux pas gâcher l’intrigue, mais il y a un traitement de la mère en train de mourir auquel je pense que certains enfants, certains parents sont plus sensibles de nos jours qu’ils ne l’étaient dans le passé. Et je pense que c’est l’une des raisons pour lesquelles ils ne l’ont pas montré à leurs enfants. »
C’est donc un fait assumé dans l’industrie du divertissement, le fait de montrer une chose finalement plutôt naturelle, à savoir la mort d’un animal, est aujourd’hui quelque chose de trop dur pour les nouvelles générations.
Est-ce réellement une raison pour édulcorer à ce point les prochaines œuvres, en supprimant sciemment des choses aussi naturelles que la mort?
Une situation que l’on pourrait finalement qualifier d’assez cocasse quand on sait que Felix Salten, auteur à l’origine de Bambi, était lui même chasseur.
7 réflexions sur « Un ours pourchasse un berger après avoir attaqué ses bêtes dans les Pyrénées »
il faut envoyer Hugo Clément, Nagui et les autres garder les moutons et je pense qu’ils vont vite comprendre ce qu’est un berger face à un ours et quelques loups.
Non non !!! ce n’est pas l’ambiance d’un plateau de télé.
un homme doit pourvoir se defendre vis a vis d un ours ou d un loup . si il faut jeter des etre humains en pature pour faire plaisir a ses bobos ecolos a deux balles mais ou on va
Le jour où un homme/femme/enfant sera tué, nous saurons qui poursuivre en justice, pas de quartier, il faudra assumer les responsabilités
Si un pro ours devait choisir entre la vie d’un ours et d’un berger…nous connaissons tous la réponses ! Des gens très dangereux pour la démocratie des fanatiques !
Malheureusement aujourd hui on défend plus les animaux que les hommes avec leurs satané escrologie de bobos qui n y connaissent rien à la nature
Si le peloton de gendarmerie s’était rendu sur place quel scénario était envisageable ? Probablement un tir d’effarouchement et voilà la raison pour laquelle ont autorise pas les bergers au tir de défense.
Conclusion ont préfère la vie d’un ours à celle d’un berger
En Roumanie , il y a , bon an mal an 3 morts par an du fait de l’ours , patience , nous allons les rattraper .