Page 2 – Chasse Passion

La Fédération des chasseurs en danger et les agriculteurs en colère à cause des dégâts de sangliers dans le Lot

Malgré des efforts conséquents réalisés par les chasseurs, les dégâts causés sur les cultures par les sangliers restent trop conséquents pour que la situation ne puisse durer. La Fédération des chasseurs risque le dépôt de bilan mais les agriculteurs refusent de revoir le système d’indemnisation.

Trop de dégâts et trop d’indemnisations.

La Fédération des chasseurs du Lot fait son maximum pour faire baisser drastiquement les dégâts que les sangliers génèrent dans les cultures. Les prélèvements ont plus que doublé en deux ans mais la facture reste trop élevée lorsqu’il s’agit d’indemniser les agriculteurs ayant souffert des invasions de suidés dans leurs parcelles.

En 2023, cette facture s’élève à près de 800 000 euros. De quoi mettre sérieusement en péril les finances de la Fédération des chasseurs et les sociétés de chasse qui ont bien du mal à assumer les différentes participations nécessaires pour assurer le paiement des indemnisations.

Les chasseurs ont beau prélever toujours plus de sangliers, la prolifération de l’espèce et les difficultés rencontrées par les chasseurs pour réguler l’espèce font que les montants des dégâts restent bien trop élevés pour que le système n’évolue pas.

Les chasseurs veulent jouer la carte de la prévention.

Pour les prochaines saisons, les chasseurs souhaitent faire changer les choses pour assurer la pérennité de leurs activités car si rien n’est fait, la Fédération des chasseurs pourrait se retrouver au bord du gouffre.

Les chasseurs du Lot ont donc proposé aux agriculteurs de favoriser la prévention et d’éviter les dégâts sur les cultures plutôt que de payer une fois que les cultures ont été ravagées.

Des barrières anti-gibiers pourraient être fournies gratuitement par les chasseurs aux agriculteurs qui pourront les installer autour des parcelles en danger. En échange de ces barrières, les agriculteurs devront pourtant renoncer à recevoir des indemnités si jamais des sangliers parvenaient à pénétrer sur leurs champs, une solution qui semble ne pas convaincre les exploitants pour le moment.

La FDSEA demande à la Fédération des chasseurs de revoir cette proposition car les agriculteurs ne peuvent pas renoncer aux indemnisations. Sans les paiements des chasseurs, les revenus des agriculteurs ayant été touchés par les dégâts de sangliers se verraient grandement touchés malgré les efforts fournis par le monde cynégétique.

Depuis quelques mois maintenant, Willy Schraen milite pour un changement de fond du système d’indemnisation des dégâts de grand gibier dans lequel l’État doit prendre sa part pour assurer durablement son bon fonctionnement.

Partout en France, les indemnisations de ces dégâts deviennent un fardeau que les Fédérations ont bien du mal à gérer d’années en années et si jusqu’ici, les chasseurs tiennent bon, ils ne pourront pas éternellement assumer les dépenses inhérentes aux prélèvements à réaliser sur le terrain tout en continuant à être les seuls à indemniser les exploitants agricoles.

[Vidéo] Un homme traverse une route avec un sanglier dans ses bras

Il y a des jours comme ça ou certaines vidéos nous interpellent mais auxquelles on ne trouve pas de réelles explications.

Dans cette vidéo, on peut voir un homme visiblement déterminé à emmener un sanglier avec lui. Il tient l’animal dans ses bras comme on pourrait le faire avec un bambin mais le suidé ne semble pas être très coopératif.

Est-ce un animal blessé dans un accident de voiture? Est-ce un animal de parc capturé pour être déplacé?

Toujours est-il que dans les commentaires, les internautes ne manquent pas d’imagination en évoquant des personnages fictifs comme Astérix et Obélix ou encore, moins flatteur, Jacquouille la fripouille…

@carmoodoff #jacquouille #sanglier #ont #la #retrouvé #fyp #pourtoi #foryou ♬ son original – CarMood

Sarthe : une amende pour les propriétaires qui ne lutteront pas contre les pigeons

Dans la commune de Sablé-sur/Sarthe, des équipements anti-pigeon vont être mis en place par la ville mais les habitants vont devoir se plier à certaines obligations sou peine d’amende. Les propriétaires devront mettre en place eux-mêmes des solutions pour éloigner les pigeons de leurs bâtiments.

Les propriétaires devront s’impliquer dans la lutte contre les pigeons.

Depuis quelques années, les actions traditionnelles mises en place pour lutter contre les pigeons ne sont manifestement plus les bienvenues dans les communes.

Si auparavant, il suffisait d’appeler une entreprise spécialisée qui régulait les pigeons selon un protocole strict et sans souffrances, le simple fait d’évoquer la mise à mort de l’oiseau créée désormais des problèmes aux élus.

Qu’à cela ne tienne, la mairie de Sablé-sur-Sarthe a décidé de mettre à contribution les propriétaires de la commune pour lutter contre les pigeons.

Fini donc les cages de captures et place aux pigeonniers de stérilisation. Le but est d’attirer suffisamment les pigeons dans les pigeonniers administrés par la ville qui gérera ainsi la prolifération de ces derniers.

Sauf que pour y parvenir, les propriétaires devront respecter un arrêté municipal pris en mars dernier et investir au besoin dans du matériel.

Une amende de 35 euros pour les propriétaires qui ne jouent pas le jeu.

L’idée de ce plan de lutte n’est plus de réguler le nombre d’oiseaux mais de les empêcher de s’installer dans la commune. Les propriétaires devront donc pour cela boucher les éventuels trous permettant aux pigeons de nicher, des fils pourront être tendus sur les toits pour éviter qu’ils ne s’y massent et des pics anti-pigeons devront être installés sur les appuis de fenêtres.

Si jamais la mairie venait à constater qu’un propriétaire ne réalise pas ces aménagements sur son bâtiment, elle s’autorise à lui infliger une amende de 35 euros.

Les actions mises en place par la ville sont coûteuses et on imagine bien que ces amendes sont une nécessité pour pousser les propriétaires à l’action mais il reste certain que les solutions apportées jusqu’ici étaient bien moins coûteuses, plus efficaces, et moins contraignantes pour les propriétaires qui regrettent surement déjà les entreprises de dépigeonnage.

[Vidéo] Quand tu emmènes ton labrador à la pêche mais que ça ne se passe pas comme prévu

Nos fidèles compagnons sont très à l’aise quand il s’agit de chasse mais pour d’autres activités, certains ont quelques soucis.

Il est plutôt rare qu’un chien de chasse évite les bêtises, même pour des activités extérieures telles que la pêche.

Certains ont tenté l’expérience et le moins que l’ont puisse dire, c’est qu’ils ont eu des problèmes, comme ce labrador et son maître qui se sont retrouvés dans de beaux draps.

Lors d’une virée à la pêche ce labrador a visiblement eu le nez qui a trainé aux mauvais endroit et s’est retrouvé avec un hameçon triple coincé sur la truffe.

Heureusement, il semble plutôt calme vu la situation et ce qui laisse le temps à son maître d’appeler en urgence le vétérinaire.

@kyle_vernon Love her to death but man she streses me out 😭💀 #chocolatelab #labsoftiktok #lab #dogs ♬ Tell me you have a lab… – Ruger & Tucker

Des panneaux avertisseurs du danger installés en Baie des Veys quatre mois après le décès d’un jeune chasseur

Après le drame du décès d’un jeune chasseur qui a été retrouvé noyé dans la Baie des Veys, les chasseurs et les services de l’État se sont mobilisés pour mettre en place une signalisation dans les endroits les plus risqués.

Une signalisation pour éviter un nouveau drame.

Tout le monde se souvient encore de la disparition d’Amaury, un jeune chasseur de 29 ans qui s’est perdu au retour d’une nuit de gabion dans la Baie des Veys le 13 janvier 2024 et a été retrouvé décédé dans le canal d’Isigny.

Ce décès a beaucoup marqué le monde cynégétique qui s’est montré très affecté et a multiplié les marques d’attentions envers la famille et les proches de la victime.

Pour que ce genre de situation ne se reproduise pas, les chasseurs de la Baie des Veys ont poussé une initiative auprès du département et finalement, plusieurs panneaux de signalisation ont été installés sur la zone de danger.

Sur ces panneaux, on retrouve un certain nombre de directives à suivre sont inscrites. Parmi les recommandations inscrites on retrouve la nécessité de partir sur la zone avec un téléphone chargé pour pouvoir appeler les secours en cas de besoin. Il est également conseillé de se renseigner sur les marées et sur la météo à venir en cas de déplacement dans le secteur concerné.

Des panneaux pour tout le monde.

Si le drame qui s’est déroulé il y a quatre mois concernait un chasseur, les panneaux de signalisation sont bien évidemment installés pour tout le monde. Ils profiteront donc aussi bien aux promeneurs qu’aux pêcheurs à pieds qui ne maîtrisent pas aussi bien le territoire que les habitués.

Dans la Baie des Veys, le temps peut changer très rapidement ainsi que la visibilité. Si l’on se retrouve perdu à proximité des vasières, il y a un réel danger comme l’a malheureusement prouvé la disparition du jeune chasseur récemment. Il faut donc se montrer extrêmement prudent et ne surtout pas prendre ces mises en garde à la légère.

D’autres zones à risques pourraient être équipées à l’avenir de ce type de signalisation comme dans les alentours du Mont-Saint-Michel qui est un lieu très touristique.

[Vidéo] Un canard aperçu en plein vol accroché à une canne à pêche

Voilà une vidéo qui va faire encore jaser du côté des anti-pêche. Déjà que les vilains pêcheurs font du mal aux asticots, ils vont maintenant être catalogués comme des persécuteurs de canards.

Cette vidéo est assez insolite mais surtout très impressionnante car on ne voit pas tous les jours une canne à pêche en plein vol dans le ciel.

Visiblement, un canard s’est accroché dans une canne à pêche mais le montage est resté suffisamment solide pour rester attaché à l’oiseau.

Même lorsque le canard s’est envolé, le montage et même la canne ont suivi. La vidéo de ce fait pour le moins étonnant fait depuis largement le buzz sur les réseaux sociaux.

@la.dorade.seynoise

♬ son original – Tijani Oujdi 🇲🇦

L’association Peta ne comprend pas la réaction d’enfants face à un ours qui avale des canetons

Une vidéo postée sur les réseaux sociaux génère étonnamment de nombreuses réactions. Il s’agit d’un ours qui mange des canetons dans le bassin de son enclos dans ce qui semble être un parc zoologique. Les enfants présents dans la vidéo réagissent forcément devant ce spectacle mais pour Peta, il n’y a manifestement pas de quoi réagir.

Les hommes non mais les ours oui.

Quand il s’agit d’un homme qui chasse, la démarche est insoutenable pour les associations animalistes et anti-spécistes mais si c’est un ours, ça va!

Suite à une vidéo postée sur les réseaux dans laquelle on peut voir un ours consommer des canetons dans son enclos, l’association a décidé qu’il était temps de réagir face aux commentaires postés par les internautes.

Comme souvent l’homme qui est bon par nature se place du côté des plus faibles et les enfants présents ce jour là voudraient empêcher le plantigrade d’avaler les petits canards comme de nombreux internautes qui ont commenté la vidéo.

Le public et les enfants réagissent devant le spectacle de la nature

Même s’il s’agit d’un évènement relativement normal du point de vue de la nature, le fait que cette action se déroule dans un parc animalier et en plus, devant les enfants, a rendu la situation plutôt insolite.

Des personnes peu souvent en contact avec le monde naturel n’ont pas hésité à dire dans les commentaires qu’il faut empêcher l’ours de manger les petits canards, qu’il faut les sauver, etc.

En réalité, l’ours n’a fait que se nourrir et la cane venue avec ses petits dans le bassin de l’animal n’était qu’une proie comme une autre.

Pour Peta, manger des canetons n’a rien de choquant.

Si l’extrême majorité du monde a réagit ainsi, on peut tout de même s’interroger sur le fait que l’association Peta soit elle aussi de cet avis.

Dans un message posté sur X (ex-Twitter) explique qu’elle ne trouve rien de choquant à manger des canetons (si on est un ours) et qu’il est incongru pour les humains qui mangent eux aussi de la viande de s’émouvoir de cette situation.

Nous espèrons que les personnes choquées de voir cet ours se comporter simplement en ours ne consomment pas elles-mêmes des canards, des poulets ou d'autres animaux.pic.twitter.com/mbbON6KVGZ

— PETA France (@PETA_France) May 3, 2024

Voilà une réaction que l’on pourrait qualifier de plutôt étrange car on imaginait plutôt l’association pester sur le manque de sécurité du parc qui a laissé pénétrer les canards dans le bassin de l’ours ou sur le fait qu’un soigneur n’ait pas risqué sa vie en sautant dans le bassin pour se battre avec le plantigrade pour évacuer les canetons.

Donc rien de choquant pour un ours de se comporter en ours, mais il serait choquant pour un humain de se comporter en humain? Si l’homme est l’égal des animaux, ne devrait-il pas bénéficier du même traitement?

Tant de questions dont les réponses offertes par ces associations qui restent sans réponses…

[Vidéo] Reportage d’époque sur le garde chasse de Paris

Le garde chasse était jadis un fonctionnaire très respecté par les habitants de toutes les communes ou il œuvrait. Même Paris avait son propre garde chasse qui honorait différentes missions aussi bien en banlieue qu’en centre-ville.

Un reportage a été consacré à l’un de ces gardes, Pierre Clavillier, qui a officié sur le terrain et a été suivi par Philippe Buffon qui partage ses réalisations sur sa chaîne Youtube ainsi que sur ses réseaux sociaux.

Il n’indique malheureusement pas la date à laquelle ce reportage a été tourné mais ce qui est sur c’est qu’il s’agit d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître comme l’aurait dit Charles Aznavour.

Ce reportage montre à quel point les choses ont changé car si à l’époque, piéger les renards en ville était une mission applaudie des riverains, la politique adoptée aujourd’hui sous la pression des groupuscules verts et anti-spécistes est bien différente.

[Vidéo] Un ours fait un bond impressionnant entre les barbelés pour défendre ses petits

L’ours est un animal que l’on présente plutôt comme très puissant mais assez pataud et peu agile. Il est vrai que le plantigrade est un monstre de puissance et possède des capacités physiques impressionnantes mais il peut aussi se montrer très alerte quand la situation l’exige.

Dans cette vidéo, des automobilistes passent le long de champs enneigés et observent qu’un ours se trouve à proximité de la route avec ses petits.

Face à l’approche du véhicule, l’instinct de protection a été le plus fort et l’ours s’est lancé droit vers la route dans une charge qui avait pour but de chasser l’intrus.

Lors de cette charge, l’ours fait un bon impressionnant au travers d’une clôture de fils barbelés et y passe avec une grande aisance.

@crazyanimals2023 Wowwww #animal #grizzlybear #grizzly #bear #bearencounter #bearattack #wildanimals #nature #fyp #foryou ♬ O Fortuna – Epic Trailer Version – Hidden Citizens

Au Canada, des cerfs de virginie seront régulés à l’aide de carabines à air comprimé

Dans plusieurs parcs de la ville de Longueuil près de Montréal, les cerfs de virginie sont désormais trop nombreux et menacent l’équilibre de la la biodiversité locale. Difficile d’intervenir à l’aide d’armes à feu dans ces espaces et la ville a donc décidé de s’orienter vers les carabines à air comprimé.

Trop de cerfs de Virginie dans l’agglomération.

La ville de Longueuil est située juste à côté de Montréal et les deux villes connaissent les mêmes problématiques causées par l’augmentation des populations de cerfs de Virginie.

Sur le territoire de la commune, la densité actuelle de cervidés est trop importante et cela impacte fortement les espaces naturels. Le couvert forestier des parcs ne se régénère pas, les espèces invasives prolifèrent et plusieurs plantes endémiques risquent bien de disparaître si rien n’est fait.

Il a donc été décidé de faire baisser drastiquement les effectifs dans certains parcs et plusieurs dizaines d’animaux seront prélevés lors de ces opérations de régulation.

Bien évidemment, cette décision ne plaît pas du tout aux associations protectrices des animaux qui militent pour une suspension des prélèvements. Les animalistes souhaitent qu’une approche différente soit adoptée avec des stratégies de déplacement des animaux en surnombre et une campagne de stérilisation d’une partie des populations.

Une régulation à l’air comprimé.

Il y a des différences importantes dans l’approche des moyens mis à disposition des chasseurs pour réguler certaines espèces entre l’Europe et l’Amérique du Nord. Il faut bien avouer que l’idée même de réguler les cervidés à l’aide de carabines à air comprimé peut paraître totalement incongrue chez nous mais pas du tout chez nos amis Canadiens.

Il est difficile de réguler une telle espèce dans un espace naturel situé dans une agglomération, même si ce dernier est de belle taille. La présence de bâtiments dans les environs, les promeneurs, les activités organisées, etc. font qu’il est difficile de tirer sur un animal avec une arme à feu conventionnelle.

Il était question que les cerfs de virginie soient régulés à l’arbalète mais la ville a décidé qu’il était plus efficace de se tourner vers des armes à air comprimé.

Si ces armes ne sont pas du tout utilisées pour la chasse aux cervidés chez nous, il existe des armes à air comprimé suffisamment puissantes pour tirer un projectile capable de tuer un cerf de virginie.