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A bientot
 

Résumés de nos derniers réels de présentation de produits à ne pas manquer

Dans un format lancé l’année dernière, je vous présente régulièrement l’actualité produits du monde de la chasse. Une sorte de rubrique shopping vidéo un peu améliorée (d’ailleurs, si vous avez des critiques ou des remarques quant aux vidéos, je suis tout ouïe en commentaires ci-dessous).

Voici un résumé des dernières vidéos publiées sur nos réseaux. Si vous souhaitez ne pas manquer les prochaines, vous pouvez vous abonner sur Facebook, Instagram, TikTok et YouTube. Pour info, sur TikTok, vous ne verrez pas de reels concernant les armes et les munitions malheureusement, les standards de la communauté estimant que cela enfreint les règles… No comment !

Présentation de la dernière lunette infrarouge signée ATN, qui m’a bluffé non seulement par sa qualité, mais surtout par son prix particulièrement bien placé. ATN étend son réseau en France cette année, et ses produits sont désormais disponibles dans un nombre croissant d’armureries.


Si je devais faire une élection du fusil de sport de l’année, le ATA Pro 12 serait probablement vainqueur, ou du moins sur le podium, c’est sûr. Innovant, qualitatif et là aussi ultra bien placé niveau prix (1 499 €), le Pro 12 met à portée de presque tout le monde une arme aux fonctionnalités haut de gamme.


Remington Synergie World n’a rien à voir avec les armes Remington. Il s’agit d’une marque de vêtements de chasse & outdoor que j’ai eu l’occasion de découvrir il y a quelques mois. Franchement, j’adore : c’est tendance et moderne, plein de petits détails qui tuent et surtout accessible. Les vêtements Remington Synergie World sont vendus par ensemble et à des prix très attractifs (entre 150 € et 300 € la veste et le pantalon).


Tout le monde connaît FAIR dans le monde de la chasse. Depuis plus de 30 ans, les fusils italiens au rapport qualité/prix excellent, souffrant d’aucun défaut, équipent de nombreux (jeunes) chasseurs. Moins connue dans le monde du tir sportif, FAIR propose pourtant des fusils intéressants, à l’image du Carrera IV.


@chassepassion.net

🎧 NOUVEAUTÉ – présentation du casque Walker's Razor XTRM Digital ! 📹 Confort, technologie, réduction de bruit… J'ai testé pour vous le magnifique casque électronique Walker's conçu pour la chasse et le tir. Que vaut vraiment ce casque nouvelle génération ? Réponse en vidéo ! 😎👊 #Chasse #MatérielDeChasse #Chasseur #ProtectionAuditive #EquipementChasse #TestMatériel #WalkersRazor #CasqueElectronique #WalkersXTRM #ChassePassion #TirSportif #balltrap #AlvisAudio

♬ son original – Chasse Passion

Walker’s est une grande marque de casques, très réputée aux États-Unis, qui produit des équipements pour la chasse et le tir sportif. Je connais bien leurs produits, car ils sont distribués en France par Alvis Audio, une petite TPE basée à Annecy, ultra dynamique et sympathique (SAV au top, c’est à préciser !). Ce nouveau casque Razor Xtreme Digital est le nec plus ultra en termes d’écoute, et en plus, ils ont enfin ajouté une extinction automatique !

Une statue de Toréador décapitée dans le sud

Un acte de vandalisme a eu lieu à Millas, non loin de Perpignan, dans la nuit du 25 au 26 juin, ne laissant que peu planer de doute sur le ou les auteurs.

À l’entrée de la commune de Millas, tout le monde connaît la statue du torero juché au milieu d’un rond-point. Emblème de la tauromachie dans le pays Catalan, cette statue fait la fierté de l’immense majorité des habitants de la commune, mais tous, manifestement…

Dans la nuit de mercredi à jeudi, la statue a été tout simplement décapitée. Tous les soupçons se portent vers un acte anti-spéciste et une enquête est en cours pour tenter de retrouver le ou les auteurs de cet acte d’une bêtise sans nom.

Il y a dix ans déjà, la statue du torero avait été vandalisée et coupée en deux au niveau des jambes, puis son tronc jeté dans le fossé.

Le 10 août 2025 aura lieu la traditionnelle novillada de Millas. Il s’agit d’un concours de ganaderías françaises, mettant en compétition six élevages locaux dans une même tarde.

[Vidéo] Compilation d’actions de chasse au grand gibier dans les Cévennes

C’est lundi, après un week-end passé à la chasse pour certains, au stand de tir pour d’autres ou simplement dans une fête des voisins, il faut retourner travailler.

Les chaudes journées de ce mois de juin ne facilitent pas les choses mais heureusement, on a les compilations de chasse des camarades pour se consoler un peu.

A lire aussi : [Vidéo] Un nombre impressionnant de marcassins qui suivent une laie

Dans cette vidéo, plusieurs actions de chasse au grand gibier sont à suivre dans les Cévènnes.

Cervidés et suidés sont au programme avec des biotopes parfois assez différents ce qui ajoute au plaisir de suivre les aventures de notre nemrod du jour.

En pleine mobilisation, les chasseurs ont été jusqu’à installer une banderole sur le Fort Boyard

La semaine dernière a été riche en émotion et les chasseurs sont passés d’une colère noire à un peu de soulagement lorsque Agnès Pannier-Runacher a décidé de reculer sur son projet de moratoires. Alors que la ministre annonçait qu’elle voulait faire du « sucré/salé » avec les chasseurs, ces derniers se sont fortement mobilisés, allant jusqu’à installer une banderole sur les murs du Fort Boyard.

Une mobilisation forte et extrêmement rapide.

Quand il s’agit de défendre leur passion, les chasseurs savent se montrer très imaginatifs.

Les chasseurs de gibier d’eau sont toujours les premiers à monter en première ligne pour défendre la chasse, surtout que dans cette affaire, ils étaient directement visés par les projets de moratoires du ministère de l’Écologie.

Pour montrer leur agacement mais surtout pour démontrer qu’ils étaient prêts à une mobilisation sur le long terme et de grande ampleur, des actions se sont très vite mises en place avec des rassemblements sur des zones à péages, des ronds points et des manifestations en prévision. En quelques heures seulement, des banderoles étaient installées dans de nombreuses villes de France et des pancartes ainsi que des tracts étaient en cours de fabrication en cas de manifestations.

Finalement, tard dans la soirée de vendredi, la FNC a pu communiquer sur le fait qu’Agnès Pannier-Runacher s’engageait à revoir sa copie, ce qui permet aux chasseurs de voir venir plus sereinement le prochain CNCFS.

« Père Fouras soutient la chasse ».

Certains ne reculent devant rien et des chasseurs de Charente-Maritime n’ont pas hésité à braver l’interdit pour se faire entendre.

Il est en effet interdit au public d’approcher à moins de 200 mètres du Fort Boyard (et ce périmètre devrait augmenter dès l’année prochaine à 450 mètres) mais cela n’a pas empêché des chasseurs déterminés d’y placer une banderole.

Alors que le ministère était encore campé sur ses positions, des chasseurs ont été jusqu’au Fort pour y placer une banderole sur laquelle on pouvait lire l’inscription « Père Fouras soutient la chasse ».

Une manière humoristique mais bien pensée de faire passer le message au gouvernement tout en démontrant la détermination des chasseurs.

[Vidéo] La beauté et l’originalité s’entremêlent avec ce Rotary à bascule tournante

Les armes d’exception sont de moins en moins courantes dans le milieu de la chasse qui a opté pour plus de rationalité et des armes plus standards.

Ainsi, on connaît tous aujourd’hui le traditionnel superposé basculant, le juxtaposé de papy et le semi-automatique souvent plébiscité par les plus jeunes chasseurs.

A lire aussi : [Vidéo] Une superbe et insolite 410 munie de trois canons

Pourtant, il fut une époque ou des fabricants essayaient de se démarquer de la concurrence en proposant des systèmes radicalement différents.

Ce fut le cas pour ce fusil qui possède une bascule tournante communément appelé « Rotary » dont Darne a fabriqué quelques modèles.

Restriction du plomb en Europe : plus qu’à la chasse, c’est du côté de la défense que cela pêche

Alors que l’Union européenne poursuit ses travaux sur la restriction du plomb dans les munitions, les inquiétudes se multiplient. Entre volontés écologiques, délais serrés et absence de solutions de remplacement viables, le débat s’annonce tendu du côté des chasseurs mais aussi du côté de la défense et de la sécurité.

Munitions au sans plomb : ça coince pour la défense.

L’Union européenne continue de faire avancer son projet de restriction de l’utilisation du plomb dans les munitions, visant surtout la chasse et les activités de loisirs. Actuellement, la proposition est entre les mains du comité REACH, une instance où les experts en matériaux chimiques débattent de la mesure aux côtés de la Commission européenne. La dernière réunion de ce comité s’est justement tenue ce jeudi 26 juin.

Lors de cette réunion, plusieurs pays ont tiré la sonnette d’alarme quant aux conséquences que cette restriction pourrait avoir sur les capacités de défense et de sécurité à l’échelle européenne.

Certains redoutent que l’interdiction précipitée du plomb ne désorganise des secteurs clés, faute d’alternatives techniquement et économiquement viables à court terme. Cette problématique est d’autant plus sensible que certaines munitions, notamment celles utilisées pour les armes à percussion annulaire, ne disposent pas encore d’équivalents sans plomb réellement efficaces.

A lire aussi : Cartouches Jocker : des alternatives intéressantes au plomb

Des délais de transition jugés trop courts.

Côté chasseurs, les principales craintes concernent les périodes de transition prévues par le texte.

La Commission propose en effet 18 mois pour interdire le plomb dans les balles, et trois ans cartouches à grenaille. Des délais jugés irréalistes par plusieurs représentants européens des chasseurs, qui alertent sur les difficultés d’approvisionnement en munitions alternatives et aussi sur le coût parfois très élevé des substituts.

Ce planning de mis en place de l’interdiction inquiète : sans marge d’adaptation, les chasseurs pourraient se retrouver dans une impasse technique d’utiliser des armes parfois non éprouvées à la bille d’acier alors que des stocks considérables seront encore disponibles, ce qui aurait également un impact sur l’activité économique des fabricants comme des armuriers.

[Vidéo] Un sanglier qui encaisse dur!

Le sanglier est un animal surprenant par son mode de vie, par son adaptabilité à bien des situations mais aussi et surtout par sa robustesse.

C’est une bête puissante que l’on a des fois bien du mal à stopper même après plusieurs balles bien placées.

A lire aussi : [Vidéo] Chasse aux sangliers au milieu des cultures

Sur les images ci-dessous, un sanglier sort devant un posté bien placé pour tenter sa chance.

Ce n’est qu’après 3 balles que le sanglier va finalement chanceler et finir par tomber alors que l’on voit clairement qu’il est touché dès les deux premiers tirs.

Tir des cerfs au 1er juin : l’ASPAS se félicite d’une victoire pourtant sans réelle opposition

En ce début d’année, le gouvernement avait proposé sous l’impulsion de certains exploitants forestiers et agricoles d’avancer la date d’ouverture de la chasse des grands cervidés, ce qui permettait de chasser le cerf au 1er juin. Peu suivie par les chasseurs, cette mesure est finalement tombée à l’eau, ce qui n’empêche pas l’ASPAS de se gargariser de ce que les anti-chasse estiment être une victoire.

L’ASPAS, heureuse d’avoir empêché « un cadeau aux chasseurs ».

Dans un article posté sur son site web, l’ASPAS (Association pour la protection des animaux sauvages) a annoncé fièrement que le projet d’ouverture de la chasse aux cerfs au 1er juin était tombée à l’eau.

Elle considère donc que c’est une victoire pour les associations anti-chasse qui se sont mobilisées derrière leurs écrans (comme toujours) et qui ont su priver les chasseurs de cette largesse offerte par le ministère de l’écologie.

L’association indique tout de même qu’elle va se montrer extrêmement vigilante pour éviter que le « lobby de la chasse » et la FNC ne continue d’exercer une pression afin d’obtenir ce droit de chasser le cerf dès le début de l’été.

Un match qui s’est en réalité joué sans adversaire.

L’ASPAS a beau parler de victoire, il faudrait tout de même éviter les énormités afin d’éviter de passer ce que l’on peut appeler clairement des charlatans.

Elle annonce que 99% des commentaires se sont révélés défavorables à cette mesure et ce score s’explique parfaitement.

Tout d’abord, nous avons probablement été parmi les rares sur Chasse Passion à suivre de près l’évolution de cette potentielle mesure demandée avant tout par les exploitants forestiers qui, il est vrai, subissent de lourds dégâts dans les zones où le grand gibier pullule. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le projet n’emballait pas les chasseurs qui, bien souvent, estiment que la situation n’est pas suffisamment critique sur le territoire national pour adopter ce genre de projets.

Mieux que ça, des chasseurs étaient même contre ce projet, considérant qu’il est tout à fait possible d’augmenter les quotas de prélèvements dans les départements concernés sans exercer une pression sur les grands cerfs dès le 1er juin. Certes, chasser le cerfs à ces dates permettait de mieux sélectionner les individus à prélever, mais le gain potentiel n’était pas significatif si on en croît la majorité des chasseurs de grand gibier qui se sont exprimés sur le sujet.

L’ASPAS a d’ailleurs relevé elle-même que des chasseurs ont déposé un avis défavorable. Pour autant, la propagande animaliste et anti-chasse a rapidement pris le dessus :

« Parmi l’écrasante majorité de citoyens opposés à la chasse aux cerfs dès le 1er juin, il est intéressant de noter la présence de chasseurs, ce qui est symptomatique encore une fois de la profonde ambiguïté qui anime le monde cynégétique, tiraillée entre le plaisir de tuer, une certaine « éthique » douteuse et la gestion lucrative de ses différents « stocks » de gibier que les fédérations se sont appropriés… »

Car oui, si les chasseurs sont contre une telle mesure, c’est forcément pour ne pas taper dans leur « cheptel ». A peu de choses près, l’ASPAS aurait pu nous expliquer que les chasseurs font des élevages de grands cerfs qu’ils relâchent en même temps que les sangliers par camions…

Non messieurs et mesdames les anti-chasse, les chasseurs n’ont juste pas ressenti la nécessité d’augmenter les jours de chasse pour une espèce qui, même si elle se porte bien, n’atteint pas encore un stade critique sur notre territoire national. Pas dans un soucis de gestion de « stock de cibles » mais dans une logique d’équilibre de la biodiversité qu’il serait plus facile d’appuyer de manière locale qu’à travers de telles mesures.

Les mots de Corneille résumeront donc parfaitement cette situation car oui, « à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire ».

VICTOIRE pour les chasseurs !

C’est tard dans la soirée que nous avons appris, par la voix de Willy Schraen, qu’un dialogue a eu lieu aujourd’hui entre la ministre de l’Écologie, Mme Pannier-Runacher, la FNC et plusieurs associations de chasse.

Une table ronde et des discussions qualifiées de « constructives » ont abouti, contre toute attente. La mobilisation des chasseurs partout en France semble avoir porté ses fruits !

Selon Willy Schraen, il ne devrait plus être question d’avancer la date de fermeture pour aucune espèce. Mieux encore : la chasse du milouin pourra se poursuivre, avec l’instauration d’un PMA dont le périmètre reste à définir.

On peut clairement parler de victoire, tant le projet de la Ministre s’annonçait mortifère pour les chasseurs de migrateurs.

Victoire pour les chasseurs mais on revient de loin.

Dans son flash info, la Fédération Nationale des chasseurs a fait le point dans la soirée concernant le projet d’arrêté que Agnès Pannier-Runacher essayait de faire passer en force, sans aucune concertation avec le monde cynégétique et sans s’appuyer sur les données scientifiques prises en compte par la Commission Européenne.

La ministre a finalement décidé de faire marche arrière concernant les moratoires et un « dialogue franc et constructif » a pu s’engager avec la FNC.

Par conséquent, il n’y aura pas d’interdiction de chasser ni de fermeture anticipée pour les espèces de gibier d’eau visées par le projet ministériel et la gestion des autres espèces se fera à travers la chasse adaptative.

Quel est le programme du prochain CNCFS?

Un CNCFS va donc être programmé prochainement pour définir l’encadrement futur de l’arrêté qui sera établi par le ministère qui travaillera dorénavant avec les chasseurs. Bien que l’arrêté initial ait été botté en touche, les chasseurs devront tout de même se plier à de nouvelles normes.

Si l’on résume, les choses vont se définir de la manière suivante :

  • Pas de fermeture au 15 janvier pour la sarcelle d’hiver, le souchet, le pilet ou le siffleur,
  • pas de moratoire sur la grive mauvis ni la caille des blés,
  • la tourterelle des bois pourra être chassée jusqu’au 15 août avec un quota à 10.560 prélèvements,
  • la barge à queue noire et le courlis cendré restent sous moratoire,
  • l’eider à duvet sera sous moratoire sauf pour Saint-Pierre-et-Miquelon.

Au niveau des engagements à prendre du côté des chasseurs, ils seront les suivants :

  • PMA instauré à 25 oiseaux prélevés par nuits et 15 oiseaux le jour hors canards colverts et oies,
  • PMA sur la caille des blés à 15 prélèvements par jour,
  • en ce qui concerne la bécassine et le lagopède alpin, la gestion se fera au niveau départemental.

En ce qui concerne le fuligule milouin, ce dernier fera justement l’objet de la mise en place de la gestion adaptative, probablement initiée avec des quotas de prélèvements et des déclarations à réaliser en temps réel via l’application Chassadapt.

En plus de ce recul considérable sur ses projets concernant les espèces citées précédemment, la ministre se serait engagée à la prise d’arrêtés permettant un retour de la chasse aux pantes dans le sud-ouest ainsi qu’un arrêté cadre pour la tenderie aux vanneaux dans les Ardennes. La suite de ce programme devrait être étudié lors d’un prochain CNCFS.

Voici les propos du Président de la FNC.


Chers amis chasseurs,

Après plusieurs jours de très fortes tensions entre le ministère de la transition écologique et la Fédération nationale des chasseurs, au sujet de la gestion des oiseaux migrateurs, un dialogue franc et constructif a été rétabli entre Agnès Pannier-Runacher et Willy Schraen.

La FNC tient à saluer le travail collaboratif étroitement mené avec l’ANCGE, LSF, et l’UNACOM pour rétablir ce dialogue.

Le report du CNCFS du 26 juin, provoqué par l’absence de quorum, a permis d’ouvrir une séquence de négociation constructive. Grâce au soutien assumé de partenaires majeurs du monde rural – FNSEA, APCA, Fransylva et Propriété foncière privée –, qui ont refusé de siéger face à un projet déséquilibré, un accord a pu être trouvé sur la base des contre-propositions portées par la FNC.

Il faut dire que l’on revient de loin quand on voit le projet d’arrêté diffusé le 19 juin dernier ! Les discussions soutenues ont permis le retour au bon sens et à la science, en s’appuyant sur les arguments scientifiques de la FNC et de la FACE qui avaient déjà produit leurs effets dans les discussions du NADEG.

C’est donc le sens des responsabilités qui a prévalu et qui permet d’ouvrir une nouvelle ère pour la chasse dans une optique d’éthique et de durabilité.

Ainsi, après réception du courrier reçu de la ministre de la transition écologique, je tiens à vous annoncer que les dates actuelles de chasse pour toutes les espèces migratrices seront respectées dans l’attente des prochaines négociations européennes qui auront lieu en fin d’année 2025.

La chasse du lagopède et de la bécassine des marais reste également en gestion départementale.

C’est aussi la relance de la gestion adaptative, au point mort depuis 4 ans, au travers du milouin qui va servir de test pour la nouvelle organisation. La chasse de la tourterelle des bois sera également rétablie le 30 août avec un quota à 10 560. Le courlis cendré et la barge à queue noire restent en moratoire pour une année mais les données montrent une amélioration de leur état de conservation et nous allons y travailler. L’eider à duvet, très peu présent en métropole, sera quant à lui en moratoire sauf pour Saint-Pierre-et-Miquelon.

De notre côté, en concertation et en accord avec les associations spécialisées de gibier d’eau, un Prélèvement maximal autorisé (PMA) à 25 oiseaux par nuit de hutte et à 15 oiseaux par chasseur et par jour va être instauré pour l’ensemble des espèces de sauvagines (sans colverts et oies). Nous avons également demandé un PMA à 15 oiseaux par chasseur pour la caille des blés qui va être mis en place. L’instauration du premier PMA éthique en France a eu lieu il y a 14 ans et concernait la bécasse. Depuis cette date, les discussions ont toujours échoué et c’est la raison de l’engagement de la FNC en concertation avec les associations spécialisées.

Un nouveau CNCFS devrait maintenant se tenir rapidement pour permettre la mise en œuvre de ces mesures.

Par ailleurs, la ministre s’est engagée, dans la suite de la prise d’arrêté pour la chasse de l’alouette aux pantes dans les départements du sud-ouest, à poursuivre avec la mise à l’ordre du jour d’un prochain CNCFS un arrêté cadre et quota pour la tenderie des vanneaux dans les Ardennes.

La FNC, L’ANCGE, LSF et l’UNACOM tiennent à remercier la FACE, l’ensemble des fédérations départementales, les chasseurs, qui se sont mobilisés d’une manière ou d’une autre pour que l’on revienne à la raison au moment même où de nombreux États membres contestent les initiatives de la Commission européenne.

Nous tenons aussi à saluer la mobilisation exceptionnelle des nombreux élus des territoires et des parlementaires en particulier celle des groupes d’étude chasse et pêche de l’Assemblée nationale et du Sénat avec leurs présidents qui ont joué leur rôle de défenseur de la chasse populaire.

Pour Willy Schraen, président de la FNC : « C’est donc bien la reconnaissance des données scientifiques des chasseurs qui ont permis cette nouvelle approche pragmatique pour sortir de cette crise majeure. Nous avons décidé, en concertation avec les fédérations et nos partenaires cynégétiques, de donner une vraie durabilité à la chasse, à travers la maîtrise des excès de prélèvements qui mettent en danger l’avenir de nombreux chasseurs de migrateurs raisonnables et raisonnés. Nous devons dorénavant nous atteler à écrire une nouvelle page de la chasse des migrateurs à travers ce retour de la gestion adaptative, qui sera la garantie que notre jeunesse chassera encore dans 20 ans, dans le temps de chasse et la diversité des espèces. Nous veillerons à ce que tous les engagements soient tenus, mais nous garantissons également que nous tiendrons les nôtres. D’autres crises viendront c’est certain, à nous d’être prêts à les affronter sereinement par la force de nos données scientifiques et de nos pratiques tournées vers le respect de la ressource. »

Colère des chasseurs : en Charente-Maritime la Fédération menace de ne plus payer les dégâts de gibier si la ministre s’entête

La réplique s’organise dans le monde cynégétique sur l’attaque subie par les chasseurs de gibier d’eau par la ministre de la Transition Écologique Agnès Pannier-Runacher. La colère a gagné les chasseurs de la France entière et des Fédérations annoncent déjà des mesures fortes, à l’image de la Fédération des chasseurs de Charente-Maritime qui vise au portefeuille.

Trop c’est trop.

Dans une communication sur les réseaux sociaux, la Fédération des chasseurs de Charente-Maritime a expliqué rapidement la situation vis à vis du projet de moratoires que le ministère de la Transition Écologique essaie de mettre en place sur plusieurs espèces migratrices.

Lors d’une réunion du Conseil d’Administration, les membres de la Fédération ont décidé que les choses étaient allées trop loin et ont donc décidé de prendre des mesures.

La Fédération de Charente-Maritime refuse de continuer à payer les indemnisations.

La sanction est claire, si le gouvernement ne recule pas et que Agnès Pannier-Runacher ne fait pas machine arrière concernant son décret qui vise à interdire la chasse ou à réduire les dates de chasse de plusieurs espèces chassables, liste qui comporte plusieurs espèces de gibier d’eau, elle frappera au portefeuille :

« 𝐋𝐚 𝐅𝐃𝐂𝟏𝟕 𝐫𝐞𝐟𝐮𝐬𝐞𝐫𝐚 𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐢𝐧𝐮𝐞𝐫 à 𝐩𝐚𝐲𝐞𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐢𝐧𝐝𝐞𝐦𝐧𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 liées aux dégâts de gibier sur le département, si la Ministre de la Transition Écologique persiste à vouloir suspendre ou restreindre les périodes de chasse de plusieurs espèces migratrices. »

Une décision forte qui démontre la détermination des chasseurs à ne rien laisser passer de ce projet vide de sens et sans fondement scientifique.

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