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A bientot
 

Lièvre

L’espèce est présente dans tous les départements sans exception, depuis les bords de mer jusqu’à une altitude de 1 500 m. Il est particulièrement abondant dans le Nord-Pas de Calais, la Picardie, dans les grandes plaines calcaires de l’Ouest qui s’étendent de la Beauce aux Charentes, et plus localement en Alsace.

Les densités les plus fortes sont relevées dans les plaines où alternent pâturages, céréales et autres cultures industrielles ou fourragères. Les forêts de feuillus, homogènes ou parsemées de clairières, accueillent également le lièvre mais en densité moindre.

Caractéristique :

Le lièvre se distingue nettement du lapin : son pelage, bien que semblable, est plus roux; ses oreilles, plus longues que la tête ont l’extrémité noire; ses pattes de derrière sont beaucoup plus longues que celles de devant; sa queue est noire dessus et blanche dessous. Un lièvre adulte pèse de 3 à 5 Kgs.

Comportement et reproduction :

Quoiqu’on ait pu écrire, le lièvre n’est pas un animal craintif. Maint chasseur a pu contempler de près un lièvre au gîte. Par ailleurs, celui-ci vient souvent manger les légumes dans les jardins potagers, à la porte même des fermes.

Mais le lièvre n’a que deux moyens de défense : sa rapidité et sa ruse. Quand il est attaqué par l’homme ou par les animaux, sa seule chance de salut est la fuite. Son comportement est toutefois différent suivant qu’il est lancé en plaine ou dans les bois. En plaine, il file droit devant lui pour essayer de gagner le plus rapidement possible un couvert (luzerne, betterave, maïs, vigne, etc…).

Un fois là, il emploie toute sa ruse exactement comme dans les bois : dès qu’il est levé, il ordonne sa course, recoupe sa voie, revient en arrière. Toutefois, s’il est serré de trop prêt il prend du champ en filant tout droit. Souvent, il sort du bois, fait un grand tour en plaine en essayant de mettre en défaut ses poursuivants, puis revient dans le bois. Parfois même, après de multiples feintes, le lièvre revient sur les chiens et se tapit. Il arrive de voir un lièvre dérangé mais non poursuivi, s’éloigner à une certaine distance, se dresser sur ses pattes de derrière, comme le font les lapins, et regarder autour de lui en agitant les oreilles.

 

Par temps sec, le lièvre recherche l’ombre et une certaine fraîcheur ; son gîte est alors établi dans les couverts frais : Luzerne, maïs, trèfle, betterave, lorsque ceux-ci sont assez denses ; le gîte est toujours situé prés de la bordure, ce qui permet à l’animal de prendre le large rapidement en cas de danger. On le trouve également dans les haies vives assez épaisses. Si l’année est très sèche, le lièvre gîte dans les couverts en bordure de l’eau (rivière, étang, ruisseau). Lorsque toute la superficie d’une région est boisée, il préfère les cépées très feuillues. Par temps humide, quand les couverts sont trempés, il gagne les labours, les friches et les chaumes. Les gros ronciers, les vielles carrières, les talus ont également sa faveur. Il établi alors son gîte en tâchant de se protéger du vent par un rempart naturel.

S’il n’est pas dérangé, le lièvre reste très cantonné. lorsqu’on pratique un territoire de chasse depuis longtemps, on est amenés a faire des constations précieuses : il est des endroits où les lièvres ont habitudes de faire leur gîte ; on les y retrouvent tous les ans, bien que les prédécesseurs aient été tués. De même, les itinéraires de fuite passent par des points immuables, et cela quel que soit l’endroit où l’animal a été levé. En outre, dans un certains lieux, on ne rencontre jamais de lièvre, quel que soit le temps.
La saison des amours du lièvre commence dés la fin décembre. La hase met bas jusqu’à l’automne, 2 à 4 portées de 2 à 4 levrauts chacune. Suivant certains auteurs, elle espace ses petits les uns des autres, d’une cinquantaine de mètres, en les mettant au monde. Elle dépose auprès d’un point de repère (chardon, touffe d’herbe, etc.), mais toujours en dehors des fourrés, des haies et des broussailles. Le levreau reste sur place et ne bouge pas. Dés que le soleil est couché, la hase vient donner la téter à ses petits ; pendant la première semaine, elle vient également pour la tétée vers midi.

Au moment des amours, les bouquins se livrent entre aux des combats sans merci. Mais cette humeur combative cause parfois leur perte : en effet, ces joutes, qui commencent au cours de la nuit, durent encore lorsque le jour paraît ; les lièvres sont ainsi surpris par le jour loin de leur gîte ; ils se tapissent alors comme ils peuvent pour passer la journée là où ils se trouvent… et où peut les trouver un chasseur chanceux. (notons que maintenant la chasse n’a presque plus jamais court pendant ces période)

Alimentation :

Le lièvre est un animal nocturne. C’est la nuit qu’il s’accouple et qu’il recherche sa nourriture, composée de toutes les semences et plantes de bois, des champs, des prés, des vignes. Il ne s’attaque aux écorces des jeunes arbres qu’en cas de disette, lorsque l’hiver est rigoureux. Comme pour le lapin, la nourriture et l’ensemble de l’habitat influent sur la qualité de sa chair. C’est la nuit aussi qu’il établit son gîte ; il creuse, suivant le temps et la saison, soit dans un buisson et les haies, soit dans les vignes. Seule le dos de l’animal émerge du gîte, et il faut avoir l’œil très exercé pour le découvrir.

Lapin

Le lapin est un gibier connu de tous et répandu partout. Mais, depuis 1952, une maladie infectieuse particulière au lapin, la myxomatose, a fait son apparition en France. Cette affection, très contagieuse et presque toujours mortelle, s’est propagée sur tout le territoire, causant d’importants ravages parmi les lapins. Cependant, périodiquement, l’espèce reprend le dessus prolifère, puis régresse de nouveau, victime de la maladie.

Caractéristique :

Le lapin de garenne a le corps trapu et râblé, et son poids moyen est de 1,200 kg. Sa taille, sa coloration et sa chair varient suivant sa nourriture et son habitat : les lapins de certaines régions ont une chair bien plus savoureuse que celle de leurs congénères vivant sur des terrains dépourvus de plantes odoriférantes.

La couleur de son pelage est un mélange de gris foncé et de roussâtre. La nuque est rousse. Les oreilles, de la longueur de la tête, sont grises avec des pointes blanchâtres. La queue est gris-brun foncé en dessus, blanchâtre en dessous, noire à l’extrémité. Les membres postérieurs sont plus longs que les antérieurs, ce qui permet à l’animal d’effectuer de grands bonds et de se déplacer par séries de sauts.

Comportement et reproduction :

Le lapin se trouve en tout lieu : dans les bois, en plaine, sur les landes, dans les dunes, au bord des marais. Il préfère cependant les terrains bien secs, un peu couverts, où le sol lui permet de creuser son terrier. Celui-ci se compose de galeries étroites et longues, s’enfonçant jusqu’à un mètre et même plus sou terre et s’ouvrant à l’air libre par plusieurs orifices appelés gueules. La plupart du temps, le terrier initial est agrandi par le creusement d’étages superposés, communiquant entre eux et avec la surface du sol par des conduits verticaux, ou cheminées. Sur un territoire donné, il n’est pas rare que le lapin creuse, outre son terrier principal, des terriers de secours, très sommaires, parfois à une seule gueule et qui lui permettent de se mettre à l’abri en cas de danger.

Lorsque le temps est beau, le lapin passe sa journée dans un terrier à deux entrées, abrité du vent et exposé au soleil, qu’il a établi dans des ronciers, des haies, des terres en friche avec de grandes herbes. Il le fréquente tant qu’il n’a pas été dérangé.

Dans certaines régions, à cause de la nature du terrain, le lapin ne creuse pas de terriers. Il passe alors son temps dans des gîtes établis dans les buissons, dans des tas de bois, dans de vieux murs, dans des tas de pierre etc. Ce lapin est alors appelé buissonnier.

Le lapin est un animal craintif, toujours aux aguets; au moindre bruit qui ne lui est pas familier, il s’assied sur ses pattes de derrière, corps dressé, pattes de devant pendantes, et il écoute; si le bruit lui parait suspect, il se remet sur ses 4 pattes et frappe la terre violemment avec ses pattes de derrière, pour avertir tous ses congénères, qui, instantanément, regagnent leurs abris.

Le lapin est prolifique : de février à octobre, la femelle met bas de 4 à 6 portés, d’environ 6 petits chacune. Elle creuse une galerie en pente, d’à peu près 80 cm de longueur; au fond de cette rabouillère, elle confectionne une litière composée d’herbes et de poils arrachés de son ventre pour y déposer ses petits. Elle débouche l’entrée de la rabouillère chaque fois qu’elle vient allaiter ses petits et la rebouche en s’en allant.

Le lapin est bien souvent une source d’ennuis, en raison des dégâts considérables qu’il commet. Dans la plupart des départements, il est compris parmi les animaux malfaisants ou nuisibles, classés comme tels par l’arrêté réglementaire permanent sur la police de chasse, c’est à dire qu’on doit le détruire afin de l’empêcher de nuire aux cultures, aux plantations et aux régénérations forestières.

Or, bien souvent , on se contente de le chasser très peu jusqu’à la clôture générale de la chasse, et, après cette date, de formuler des demandes de destruction auprès des autorités administratives, si bien que l’on prolonge, d’une manière détournée, la chasse jusqu’au 31 mars.. Un tel comportement est grave de conséquences, car les premières portées apparaissent en février et c’est au printemps que les dommages les plus sérieux sont causés aux récoltes en vert des plaines. Selon certains, la densité des lapins devrait être de 8 à 10 par hectare, ce nombre n’offrant que peu de risques de dégâts et permettant des chasses intéressantes. Mais il faudrait que cette densité soit atteinte à la clôture générale de la chasse et non le 31 mars.

Alimentation :

Le lapin va au gagnage dès que le soleil est couché. Il se nourrit de toutes les plantes et graines agricoles et forestières, et s’attaque même aux écorces des arbres, coupant les jeunes plants ou rongeant leur tronc en cercle. Il circule toute la nuit et rentre dans son terrier à l’aube. Toutefois, il ne s’en éloigne jamais beaucoup. Son parcours est facilement reconnaissable et se voit d’assez loin, car, dans la coulée où il passe, il coupe les brins d’herbe à ras de terre; lorsqu’elle est empruntée fréquemment, cette coulée fini par être damée.

Sanglier

Le sanglier est le plus abondant de nos grands gibiers. Son caractère de semi-nomade l’amène à se déplacer à la recherche de tranquillité et de nourriture, mais il demeure volontiers fidèle au territoire où il est aménagé et où il trouve de quoi satisfaire son robuste appétit. Le sanglier, présent ou de passage dans toutes les forêts de France, est l’objet de chasse acharnée, et seules sa fécondité et son intelligence remarquable permettent à l’espèce de se maintenir. Causant des dégâts considérables s’il est en surnombre, il est souvent classé parmi les animaux nuisibles par arrêté préfectoral, décision ayant pour effet de provoquer des battues administratives parfois excessives. Les dégâts du sanglier son payées aux agriculteurs par les fédération départementale de chasse, qui trouvent leurs subside au prêt des chasseurs bien entendu (timbre grand gibier, taxe territoriale).

Caractéristique:

sanglier et marcassin

Le sanglier peut atteindre un poids de 150-200 kilos et plus dans certains pays pour le mâle, rarement plus de 100 kilos pour la laie. Ce sont là les 2 poids extrêmes, un sanglier de 160 livres étant déjà une belle bête. Le mâle peut atteindre 90cm au garrot. La médiocrité de la vue est compensée par une ouïe efficace, et surtout par un odorat très fin. Le sanglier a une denture très complète de 42 dents, mais des canines sont caractéristiques. les longues canines inférieures « les défenses » s’aiguisent en permanence contre les 2 grosses supérieures, les « grés ». Ce frottement, en rendant les défense tranchantes et pointues, en fait un « instrument de travail » et une arme redoutables pour les mâles.

Les laies ne portent que des canine plus petites, nommées crocs. La taille des défenses n’a aucun rapport avec le poids de l’animal, mais elle peut donner une indication sur son âge. En gros, on peu estimer qu’à 3 ans la partie usée est de 3.5 cm; à 4 ans, de 5 cm; à 5 an, de 6 cm. Au-delà, les défenses se recourbent au-dessus des grés vers l’arrière, vers les yeux: on dit l’animal « miré ». Le pied du sanglier pourrait être confondus avec celui du cerf si les 2 doigts postérieurs, les gardes, ne marquaient le sol. Le mâle pose le pieds postérieurs dans la trace du pied antérieur, un peu en dehors; ses gardes plus grandes et plus écartées que celle de la laie. La trace postérieur est toujours plus petite que l’antérieur. Il arrive souvent qu’une pince soit plus longue ou déformée: on parle dans ce cas de pied « pigache ».

Puissant et musclé, le sanglier peut parcourir des distances considérables . Il nage fort bien et aime se souiller dans la glaise pour se frotter ensuite au tronc d’un résineux. Le mélange de boue et de résine forme une véritable armure sur les épaules, mais surtout, il débarrasse l’animal des parasites de la peau. Les poils, ras en été, s’allongent  à l’automne, et une épaisse bourre laineuse, à même la peau , permet au sanglier de résister aux grands froids, qu’ils supporte moins bien que les cervidés, le sol gelé l’empêchant de rechercher sa nourriture. Le sanglier n’aime pas non plus la montagne pour la même raison.

Comportement et reproduction:

Le rut principal a généralement lieu en Décembre. Les vieux males recherchent les compagnies et se livrent alors de violents combats.

Après un peu plus de 4 mois de gestation, la laie mais bas 4 à 10 marcassins beige clair rayé de roux dans un nid de branches, d’herbes et de fougères très bien préparé, où les petits vont passer leurs premier jours. Dés qu’ils sont assez forts pour suivre leur mère, celle-ci les conduit au gagnage, le plus souvent dans les céréales, où ils commettent des dégâts considérables.

Les jeunes portent le non de marcassin jusqu’à 6 mois, âge auquel ils quittent leur livrée rayée pour devenir bêtes rousses. Dés l’âge de 1an, ils prennent une couler allant du gris plus au moins foncé au noir presque complet;  on les appelle bêtes de compagnie, non qu’ils conservent jusqu’a l’âge de 2 ans; les mâles se nomment alors ragots et l’on commence à apercevoir leurs défenses. A 3 ans, le sanglier devient tiers-an et ses défenses sont déjà redoutables. Il vit de plus en plus séparé des compagnies. Il sera ensuite quartanier, puis à 5 ans, grand sanglier : à cette âge, il atteint sa force et son poids maximum. Les grands mâles vivent en général solitaires ou par petits groupes. Les laies sont saillies dés leur première année et mène ensuite une vie de compagnie, conduisant en générale leurs marcassins et les bêtes rousses de la portée précédente. On voit souvent de grandes bandes, composées de plusieurs femelles et de leur bruyante et joyeuse progéniture.

Alimentation

Le sanglier, omnivore, se nourrit de glands, de faines et de fruits divers, de racines et de tubercules, de vers et d’animaux morts, de céréales. Il a l’habitude de fouiller le sol avec son boutoir pour y rechercher tout ce qu’il peut manger. Il sort surtout la nuit et regagne, avant e jour, sa bauge, sommairement creusée dans le sol.

Bécasse

La bécasse est de tous les gibiers à plume celui qui est, sans conteste, le plus passionnant et le plus difficile à chasser. Oiseau migrateur, elle passe en France, venant du nord, en automne, dès l’approche de l’hiver. Au mois de mars, elle repasse, venant des pays méridionaux.

Toutefois, il arrive que certaines d’entre elles nichent en France. Lors de ses migrations, la bécasse vole seule ou en tout petits groupes.

Caractéristique :

La bécasse a une tête aplatie sur le dessus, avec de grands yeux placés haut en arrière et un bec deux fois plus long que la tête.

La couleur de son plumage (feuille morte) lui confère un mimétisme étonnant. Ses pattes sont courtes, mais très robustes.

Une petite plume, située à côté de la première rémige, la surrémige, est appelée « plume du peintre ». Le mâle et la femelle se ressemblent.

Comportement et reproduction :

Dès leur arrivée, la bécasse se cantonnent là où elles trouvent ce qui est nécessaire à leur nourriture. Généralement, elles se posent dans les fonds boisés, marécageux ou humides, le long des ruisseaux, dans les endroits bien exposés. On peut également en trouver dans les forêts dont le sous-bois possède une couche épaisse de terreau et de feuilles. Mais tout chasseur sait bien que, dans un endroit qui possède toutes les qualités requises, on ne trouve cependant la bécasse qu’à des emplacements précis, les places à bécasses.

Pour que la bécasse puisse rester sur une place, il faut que certaines conditions bien déterminées de nourriture et de déplacement soient remplies. Dans un endroit ordinaire fréquenté par la « belle mordorée », on observera le sol attentivement : si l’on voit des miroirs (nom donné aux fientes de cet oiseau) on est à peu près sûr de trouver une bécasse.

De plus, empreintes et coups de bec, visibles sur la vase, attestent de son passage.

Lorsqu’elle niche chez nous, elle recherche un endroit frais, dans des massifs forestiers et à proximité immédiate de l’eau, à condition que le lieu soit bien exposé au soleil. Elle peut nicher dans les Alpes jusqu’à 1500 m d’altitude.

Le nid, établi à terre, est rudimentaire et l’on y trouve 3 ou 4 œufs. Pendant l’incubation, le mâle reste auprès de sa compagne et veille sur elle.

Dès que les œufs sont éclos, les petits se mettent à courir. Ils pèsent environ 17 grammes à la naissance. La mère les surveille durant une quarantaine de jours avant de leur accorder leur liberté. Elle transporte souvent ses petits avec son bec.

D’aucuns affirment même qu’elle parvient à les tenir en vol en les coinçant entre ses deux cuisses.

Alimentation :

Durant le jour, la bécasse se cache dans les bois sans bouger. Ce n’est que le soir venu qu’elle prend son vol pour aller chercher sa nourriture dans le voisinage. Avant l’aube, elle regagne sa place.

Dans les bois, la bécasse recherche les larves, les insectes et les vers sous la couche de verdure morte, qu’elle retourne avec son bec ; elle agit de même dans les endroits humides, tels que les prairies. Mais il faut en outre qu’elle puisse circuler librement : il doit donc n’y avoir ni hautes herbes, ni fourrés

Les canons

Le canon est la partie la plus importante du fusil : c’est en effet de la qualité de sa fabrication que dépendra le tir. Le métal employé pour la fabrication des canons doit être non seulement résistant, mais élastique. On utilise l’acier demi-dur ou l’acier dur.

Les aciers extra-durs sont d’un « dressage » difficile et manquent d’élasticité.

Les aciers inoxydables, lancés par une aciérie autrichienne (1910), ont été presque abandonnés depuis la dernière Guerre.

L’intérieur du canon comprend différentes parties: le drageoir, destiné a recevoir le bourrelet de la cartouche; la chambre, où est placée la cartouche; le cône de raccordement de la chambre à l’âme; l’âme, constituée par la partie cylindrique du canon; le choke, avec son cône de raccordement qui le relie à l’âme.

Trois méthodes sont employées pour la fabrication des canons : celle des canonniers professionnels et celles des usines, qui fabriquent mécaniquement

– Première méthode : Dans un canon, les tubes sont plus épais au tonnerre qu’à la bouche, et par conséquent ont une forme conique. Le canonnier, utilisant des barres cylindriques, les fait refouler au diamètre voulu à une extrémité, puis,il procède au perçage, au reforage et a l’alesage, en laissant a la bouche une réserve de métal dans laquelle sera fraisé le choke.

Les tubes sont alors tournés et meulés. Par un usinage en queue d’aronde, le crochet (qui sert à fixer le canon sur la bascule) est fixé entre les tubes et brasé. Le canonnier ajoute alors les bandes inférieures et supérieures, les cales, la pièce d’appui du devant; après quoi, l’ensemble est brasé au cuivre ou soudé à l’étain.

L’ouvrier rabote ensuite l’extérieur du canon et, lorsque celui-ci a été basculé et le fusil équipé, il termine l’alésage intérieur en même temps qu’il fraise le choke.

– Deuxième méthode : Dans les fabrications en grande série, on utilise des barreaux qui sont percés, reforés et alésés à une dimension voisine de la cote finale.

La forme conique du tube et sa partie cylindrique destinées a entrer dans la frette sont obtenues sur des tours avec reproducteurs. Dans l’opération du tournage, on laisse en bout de tube une réserve de métal qui permet de réaliser le choke par rétreint; on rectifie ensuite l’extérieur du tube. Les machines « centerless » permettent de rectifier l’extérieur d’un tube avec une précision pouvant atteindre 0,02 mm.

La concentricité des parois des tubes est rarement réalisée, sauf dans les canons fins, fabriqués par des canonniers habiles ou dans des usines modernes bien équipées. Les deux tubes termines sont étames, puis soudes a l’étain ou au moyen d’un alliage a base d’argent dans une frette et relies par une entretoise en H épousant leurs profils et garantissant une solide absolue.

– Troisième méthode : Cette méthode moderne est utilisée pour les fabrications en grande série et nécessite des machines a forger complexes et très coûteuses. Il y a le forgeage a chaud et le forgeage a froid, mieux désigné par « martelage à froid ».

Les canons forgés sur ces machines automatiques offrent une qualité extrêmement régulière et sont les meilleurs

La crosse

Pratiquement aussi importante que le canon, la crosse joue un rôle essentiel. Une crosse mal adaptée est souvent à l’origine de problèmes; n’hésitez pas à mettre votre fusil à conformité, c’est à dire régler les 3 points de mesure ci-dessous, à votre morphologie.

Longueur :

La longueur se mesure de la détente avant au milieu de la plaque de couche. Elle varie de 360 mm à 365 mm pour les crosses standards, ce qui est insuffisant pour les chasseurs de grande taille, la longueur des bras étant en général en rapport avec la taille (2cm de plus que l’avant bras).

Pente :

La pente est l’inclinaison de la crosse par rapport au canon. Elle doit être en rapport avec la hauteur du cou; elle se mesure au busc et au talon de la crosse et varie, pour les crosses standards, de 36 à 38 mm au busc et de 60 à 65 mm à la plaque. Un fusil trop penté fait tirer bas, alors que le manque de pente fait tirer haut.

Avantage ou dévers :

L’avantage est la déviation latérale que présente la crosse par rapport à la ligne de visée. L’épaule et l’œil n’étant pas dans le même plan, il est indispensable que la crosse soit déviée vers la droite. Pour les gauchers, elle est déviée vers la gauche.

Les crosses sont généralement réalisées en noyer. Le noyer a l’avantage de ne pas se déformer avec l’âge.

Il existe 3 types de crosse :

– La crosse anglaise : Ligne droite elle est souvent employée pour les fusils de luxe

– La crosse demi-pistolet : Ligne légèrement arrondie, peu utilisée, mais se trouve classiquement dans les fusils anciens juxtaposé

– la crosse pistolet : Type de crosse la plus répandue elle permet un meilleur maintien de l’arme lors du tir.

Une crosse contient 5 grande partie :

– le nez
– le pied de nez
– le talon
– la pointe
– la plaque de couche

Fusil de chasse juxtaposé

Le fusil juxtaposé reste l’arme de chasse par excellence. C’est l’image même de la chasse. Sa fabrication est plus facile que les autres types de fusils de chasse car il se compose de peu de pièces. On pourra ainsi le trouver à des prix très abordables sans pour autant avoir un défaut de qualité. Mais de nos jours cette règle s’applique à de nombreuses armes de chasse. Cependant ne tombons pas dans l’excès car il existe encore de mauvais fusils. Cela se voit très vite sur de nombreux points.

Certains chasseurs lui reprocheront un manque de visibilité à cause de l’alignement des canons.

Les plus beau et plus chers fusils sont fabriqué en juxtaposé. Pour finir notons que l’on rencontrons principalement le fusil juxtaposé en calibre 16.

Fusil de chasse superposé

Le fusil de chasse superposé ne s’est développé qu’à partir des années 20-30. Avant, à cause des chiens, sa fabrication était impossible.

Sa conception à pu se faire suite à l’arrivée des fusils hammerless (fusil à chiens incorporés). Il fut lancé par les tireurs de pigeons qui trouvaient sa visée plus rapide et plus précise que les juxtaposés.

En fait il n’y a guère de différence entre les fusils de chasse juxtaposé et superposé au niveau de la précision si ce n’est qu’ils sont dotés de 2 bandes latérales de résistance égale, ce qui régularise la flexion du canon et améliore son réglage en hauteur.

Le fusil superposé est de nos jours le fusil le plus répandu.

Fusil de chasse semi-automatique

Le fusil de chasse semi-automatique est souvent improprement appelé fusil automatique (qui signifierait que l’arme tir en rafale!).

Le réarmement se fait pas la récupération du gaz produits par le tir de la cartouche précédente, mais aussi sur certains autres fusils comme les Benelli par culasse à inertie inventée par la firme du même nom. Les fusils ne peuvent tirer que 3 cartouches conformément à la loi. Il y a un bon nombre d’années ils pouvaient en contenir 5 voire plus.

L’utilisation de ce fusil de chasse est controversée. Les puristes y verront un non respect de la chasse…

Cependant plusieurs avantages sont à mettre au crédit de cette arme. Le premier avantage est la cadence de tir. Il est possible de tirer ces 3 cartouches en un temps très réduit. Un avantage certain pour les chasses aux canards ou encore aux gibiers migrateurs.
La présence d’un seul canon est aussi agréable lors de l’achat en raison de son prix car il est généralement inférieur à celui d’un fusil classique. L’on peut de plus disposer facilement d’un jeu de plusieurs canons

Il présente néanmoins plusieurs handicaps. Tout d’abord, le revers de la médaille, la présence d’un seul canon ne permet pas de sélectionner son plomb ni son choke. Il est d’autre part impossible de casser le fusil ce qui pose quelques problèmes, bien justifié, de sécurité. Longtemps un handicap le poids du fusil semi-automatique c’est considérablement réduit pour atteindre le même poids que les fusils de chasses classiques voire même plus léger.

Fusil de chasse mono-canon

Les fusils à un coup ou mono canon sont peu utilisés. Ils fonctionnent de la même façon que les superposés ou juxtaposés au détail prêt qu’il ne peuvent tirer qu’une seule cartouche.

Il procurent l’avantage d’être peu onéreux, légers et ont de bonnes performances. De plus souvent chambré en 76 ou 89 ils permettent de tirer des charges magnums de 50Grammes voir plus.

Leur utilité est très restreinte et ne peut servir que pour les chasses de gibiers d’eaux et palombes (ils sont appelé canardière mais leur poids devient alors lourd).

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