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L’Harelde de Miquelon

Caractéristique :

La Harelde de Miquelon (ou Harelde Boréale) mesure de 40 à 47 cm et pèse de 455 à 880 g pour les femelles et de 500 à 1030 g pour les mâles.
La tête est arrondie, le bec est court et la queue pointue. Ces trois éléments aident à l’identification car la Harelde de Miquelon possède une grande variété de plumages qui en fait un des oiseaux les plus compliqués qui soit à cet égard. En effet, la mue est ici très complexe. Chez les adultes, les deux sexes portent successivement quatre livrées chaque année en effectuant trois mues.
Mâle en plumage nuptial : La tête, le cou et le ventre sont blancs ; la poitrine, les ailes et le dos sont noirâtres avec une longue queue effilée pouvant atteindre treize centimètres. Les pattes sont grises, le bec est noir avec l’extrémité rosée et l’iris est jaune à orange.
Femelle : Elle a le dessus sombre et le dessous blanc barré d’une bande pectorale foncée. Les pattes sont grises, le bec est gris foncé et l’iris brun

Comportement et reproduction :

Canard ayant une distribution circumpolaire, la Harelde de Miquelon fréquente l’Europe du Nord, l’Islande mais aussi l’Asie et l’Amérique du Nord. C’est un oiseau essentiellement marin qui ne se rencontre que très rarement sur les eaux douces. En migration, la Harelde de Miquelon vit en grandes troupes dans les eaux côtières, se mêlant peu aux autres espèces. Comme beaucoup d’oiseaux arctiques, elle est peu farouche et très sociable, sauf pendant la nidification. Dans les airs, elle a l’apparence d’un petit canard trapu. Harelde de Miquelon
Elle vole souvent au ras de l’eau en se balançant latéralement, sa forme aérodynamique rendant son vol à la fois silencieux et rapide. Par contre, son amerrissage (la poitrine en avant) est assez maladroit, un peu à la manière des alcidés.

C’est un oiseau partiellement ou totalement migrateur. Sa zone d’hivernage peut s’étendre jusqu’au 75ème degré nord s’il n’y a pas de glace. Il faut noter aussi une répartition différentielle dans les troupes hivernales : les femelles et les jeunes s’éloignent beaucoup plus des lieux de nidification que les mâles. Les oiseaux quittent les sites de reproduction (mer du Nord et Baltique) en août/septembre
pour hiverner sur les côtes atlantique et pacifique des Etats-Unis, d’Europe du Nord- Ouest, des mers Noire et Caspienne, et du Japon. Les principaux quartiers d’hivernage de la population du Paléarctique occidental se situent dans les eaux danoises et en mer Baltique (865 000 individus) ainsi qu’en Islande (450 000 individus).
La Harelde de Miquelon est un hivernant marginal en France quoique régulier : 20 à 50 oiseaux en moyenne avec un effectif de 79 en janvier 1989. C’est uniquement par hiver très rigoureux que la Harelde de Miquelon vient nous rendre visite. Le retour sur les zones de nidification a lieu de mi-mars à fin mai mais peut se produire plus tôt selon la rigueur des conditions climatiques. L’aire de reproduction dans le Paléarctique occidental couvre l’Islande, le Spitzberg, la Scandinavie et la Sibérie du Nord jusqu’au détroit de Béring : la Russie et la Scandinavie avec plus d’un million de couples,
l’Islande (100 000 à 300 000 couples) et la péninsule de Taimyr (800 000 couples) sont les
principales zones de reproduction. Enfin, il faut noter que les non-reproducteurs passent souvent l’été dans les quartiers d’hiver.

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Elle est essentiellement animale : mollusques (moules et coques), crustacés (petits crabes et crevettes), poissons, annélides et échinodermes. Quelques végétaux comme des baies, des graines ou des racines peuvent venir compléter son régime. C’est sans doute elle qui détient le record de profondeur pour trouver sa nourriture : si en moyenne elle s’alimente entre trois et dix mètres de profondeur, elle peut aussi plonger jusqu’à 55 mètres voire 60 mètres pendant 30 à 60 secondes pour trouver sa nourriture. Après ses plongées, elle aime se reposer sur les rives.

Courlis corlieu

Caractéristique :

Le Courlis corlieu est un courlis de taille moyenne (40 à 46 cm) au bec arqué et au dessin de la tête caractéristique : fine raie sommitale jaunâtre, parfois peu marquée, mais les longs sourcils plus pâles contrastent avec les larges raies latérales sombres de la calotte et les lores sombres. Les plumes brun sombre des parties supérieures présentent des liserés et dentelures variables, chamois ou blanchâtres. Le cou et les parties inférieures sont chamois très clair, voire blanchâtres. Les stries brunes du cou et de la poitrine évoluent en chevrons sur les flancs.

Les juvéniles arborent un plumage très proche de celui des adultes mais les scapulaires, les couvertures alaires et tertiaires présentent de nettes dentelures chamois.

Le Courlis corlieu est beaucoup plus petit que les Courlis cendré (actuellement protégé par un moratoire).

Comportement et reproduction :

Le courlis corlieu vit surtout sur les côtes, mais aussi dans la toundra et les tourbières. Il fréquente les marécages des zones boréales, subarctiques et subalpines, les forêts de bouleaux et la toundra, près des limites boisées, les forêts de montagnes ouvertes et les vallées fluviales.

En migration, on le trouve sur les zones humides, sur les limites des marées, et les prairies sèches ou humides.

Au printemps, il préfère les landes de bruyères où il peut trouver des baies, et les fermes. En hiver, il est essentiellement côtier, occupant les récifs exposés, les plages vaseuses, rocailleuses et sablonneuses, les zones boueuses des marées et les vasières des mangroves.

Le courlis corlieu se reproduit dans le nord de l’Europe (Scandinavie, Finlande, Russie, Islande, les îles Féroé, l’Écosse), en Sibérie et en Amérique du nord. Il hiverne en Afrique du Sud (au nord ouest, au sud et à l’est de l’Afrique), au sud de l’Asie, parfois Courlis corlieu sur les côtes espagnoles. Les oiseaux vivant en Amérique du nord, migrent vers l’Amérique du sud, jusqu’à la Terre de Feu.

Le courlis corlieu niche en colonies. Il revient sur les aires de nidification de mi avril à mai. Le nid est au sol, dans un endroit dégagé, dans une dépression peu profonde. La femelle le remplit de végétaux, foin, mousse, lichens, mais ce n’est pas régulier.

Elle dépose habituellement 4 œufs vert clair ou olivâtres, tachetés de brun. L’incubation dure environ 24 à 28 jours, assurée par les deux parents, mais essentiellement par la femelle.

Après l’éclosion et dès qu’ils sont secs, les poussins abandonnent le nid et se cachent aux alentours. Ils sont couverts d’un duvet chamois sur le dessus, tacheté de brun noirâtre. Ils ont la calotte brune avec une ligne médiane plus claire, et l’abdomen est chamois.

Les deux parents élèvent les poussins et se montrent agressifs envers les intrus, animaux ou humains, qui violent leur territoire.

La femelle part en premier, le mâle reste jusqu’aux premiers vols des jeunes, à l’âge de 4 à 6 semaines. Ils obtiennent leur maturité sexuelle à deux ans.

Alimentation :

A l’intérieur des terres, le courlis corlieu se nourrit d’insectes et de larves, de vers, mollusques, araignées et autres petits invertébrés. Il consomme aussi quelques plantes, des petites baies et des graines.

Sur la côte, il se nourrit aussi de crabes et autres crustacés, mollusques, parfois de poissons, reptiles et oiseaux.

Barge rousse

Caractéristique :

La barge rousse est un échassier dont la population a été estimée à 1.100.000 individus en 2002 avec une forte disparité suivant les sous espèces.

Sa taille est d’environ 33 à 42 cm pour une envergure de 70 à 80 cm et un poids variant de 250 à 380 grammes pour les mâles et 350 à 630 grammes pour les femelles.

La longévité de la barge rousse est d’environ 18 ans.

La barge rousse possède un plumage présentant des parties inférieures rouge brique à l’exception du dessous de la queue qui est blanchâtre. Le dessus du corps est dans les teintes brun roussâtre avec de petites taches de gris tandis que la queue est barré de foncé. Le plumage d’hiver perd ses tons roussâtres et la barge rousse paraît plutôt grise, parsemée de blanc, avec des parties inférieures blanc cassé.

Le bec, rosâtre, avec une extrémité noire, légèrement recourbé est long et mince. Les pattes et les doigts sont bleu gris. Le mâle et la femelle sont presque semblables, à la différence près que le bec de la femelle est légèrement plus long et que son plumage d’été ne possède pas toujours de teintes roussâtres.

La barge rousse se reproduit dans les toundras herbeuses ouvertes, avec des arbres aux lisières. En dehors de la saison de reproduction, elle vit dans les estuaires sablonneux, les baies peu profondes, mais aussi les estuaires avec de la boue ferme. On peut les trouver dans les prairies saumâtres voisines.

La barge rousse se nourrit dans les eaux peu profondes, marchant lentement et pataugeant dans l’eau, et sondant en enfonçant rapidement son long bec sensible dans la boue pour chercher sa nourriture.

Elle peut aussi se nourrir dans la végétation rase où elle picore des insectes à vue. Les groupes sont souvent à la limite de la marée où les ressources alimentaires sont disponibles.

La barge rousse est un migrateur sur très longues distances, avec des migrations jamais égalées, même par la sterne arctique. Elles ont des réserves de graisse qui peuvent doubler leur poids, car elles ne peuvent ni se poser sur l’océan, ni se nourrir sur l’eau pendant cette période.

La nidification s’effectue dans les toundras ouvertes, herbeuses et broussailleuses, de l’Asie, de l’Europe et de l’Alaska. Le nid est édifié à même le sol, caché au milieu des herbes, généralement à un endroit légèrement surélevé. Le nid peut être tapissé de divers débris végétaux en fonction de ce qu’offrent les alentours (mousse, herbes…).

En mai/juin la femelle pond en moyenne 3 œufs, maculés de brun. L’incubation assurée par le couple dure environ 3 semaines. Les petits, nidifuges, quittent rapidement le nid pour suivre leurs parents sur les lieux de nourrissage. Le premier envol aura lieu au bout d’une trentaine de jours et les parents cesseront alors progressivement de les protéger. La maturité sexuelle ne sera atteinte qu’au bout de deux ans.

Alimentation :

La barge rousse fouille la vase à la recherche d’insectes, de vers, de mollusques et de crustacés. Elle consomme également des plantes aquatiques. Sur terre ferme elle peut capturer des insectes à vue et consommer divers fruits (graines, baies…).

Elle se nourrit seule ou en groupe, se mêlant souvent aux autres limicoles. La barge rousse doit beaucoup manger pour se constituer une réserve de graisse indispensable pour entreprendre sa migration.

Chevalier gambette

Très repérable, en raison de ses cris fréquents et de sa large bande alaire blanche, le Chevalier gambette est commun sur de nombreuses côtes mais un peu plus rare dans les terres. Nerveux, il s’envole à la moindre alerte en criant, prévenant ainsi les autres oiseaux.

Caractéristique :

Corps élancé, ailes longues, étroites et pointues, queue assez courte et légèrement arrondie, cou long. Adultes, brun-olive strié de noir dessus, fin anneau blanc autour de l’œil, avant du cou et dessous blancs fortement rayés de brun foncé, dos et croupion blancs, large bande blanche sur le bord postérieur des ailes, queue finement barrée de blanc et de brun. Nettement plus gris et beaucoup plus finement tacheté en hiver. Jeune, comme l’adulte en été, mais dessus brun densément tacheté de roussâtre.

Bec assez long, mince et droit, noir avec la base rouge orangé, pattes rouge orangé, fines et longues, œil brun-noir.

Longueur totale: 27-29 cm. (dont 3,5-5 cm pour le bec).

Envergure: 59-66 cm.

Poids: 85-190 g.

Comportement et reproduction :

On trouve le gambette dans les prairies inondable pâturées et marais salants abandonnés (reproduction), baies et estuaires (hivernage), vasières des eaux douces ou salées (migration).

Diurne et nocturne. Grégaire en dehors de la période de reproduction. Se nourrit en picorant ici et là ou en sondant la vase avec son bec. La Chevalier gambette est présent en France toute l’année. Les oiseaux européens (dont une partie des nicheurs français) migrent vers le sud et hivernent de la mer du Nord à la Mauritanie.

En France, ce sont surtout les oiseaux anglais qui sont présent en hiver. Ceux d’Islande passent en août-septembre et vont en Afrique. La migration prénuptiale a lieu principalement de mi-mars à avril.

Il pond dans une petite dépression du sol, garnie de végétaux secs et bien cachée dans les hautes herbes. Une ponte par an, de mi-avril à fin mai, comportant 4 œufs fauve-crème tachetés de brun-noir. Incubation par le couple pendant 24 jours. Jeune nidifuge, couvert de duvet fauve rayé de brun dessus, blanc dessous.

Quitte le nid peu après l’éclosion.

Indépendant à 25-35 jours.

Maturité sexuelle à 1 an.

Longévité maximale connue: 17 ans.

Alimentation :

Le chevalier gambette se nourrit de vers marins, petits crustacés et mollusques, insectes, lombrics.

Chevalier aboyeur

Caractéristique :

Le Chevalier aboyeur est un limicole de taille moyenne, mais c’est le plus grand des six chevaliers du genre Tringa rencontrés régulièrement en Europe occidentale. Les deux sexes sont identiques et les juvéniles sont très semblables aux adultes en plumage internuptial.

Seules leur face plus blanche et la teinte plus brunâtre des couvertures peuvent permettre de les distinguer.

Comportement et reproduction :

Le Chevalier aboyeur chasse à vue, sur la vase et surtout dans l’eau peu profonde, en marchant d’un pas rapide ou même en courant le cou penché en avant, le bec grand ouvert pour capturer les proies les plus vives. Son activité est essentiellement diurne avec de longues phases de repos en milieu de journée. Bien que parfois accompagnée d’autres limicoles, c’est une espèce plutôt indépendante, observée seule ou en petits groupes n’excédant que rarement quelques dizaines d’individus. Le Chevalier aboyeur est un migrateur à part entière dont les déplacements sont principalement nocturnes.

La migration postnuptiale débute fin juin-début juillet par le départ des adultes, culmine en août et septembre et décline jusqu’à fin octobre laissant encore quelques attardés en novembre.

La migration prénuptiale, plus concentrée dans le temps, est sensible dès fin mars-début avril. Elle atteint sa plus forte amplitude entre la mi-avril et la mi-mai, puis décline rapidement au cours de ce dernier mois.

Espèce paléarctique, le Chevalier aboyeur habite tout le Nord de l’Eurasie, de l’Écosse à la Sibérie orientale, essentiellement entre 50° et 70° Nord. Les oiseaux de l’Ouest de l’Europe hivernent principalement sur le continent africain, des côtes d’Afrique du Nord jusqu’au Cap, et pour une petite partie dans les Iles Britanniques et sur les côtes atlantiques. Ceux du Nord de l’Asie hivernent en Asie méridionale, du Golfe Persique au Japon ainsi qu’en Nouvelle-Guinée et en Australie.

Le Chevalier aboyeur ne niche pas en France. C’est un migrateur régulier à travers tout le pays et il peut donc être rencontré en halte migratoire partout où il trouve des milieux favorables, avec cependant une prédilection pour le littoral.

Le Chevalier aboyeur est une espèce monogame et territoriale, apte à se reproduire à l’âge de deux ans. La ponte, généralement de 4 œufs, est déposée au sol entre fin avril et début juin dans une cuvette sommaire garnie de végétaux divers.

L’incubation est assurée par les deux partenaires et l’éclosion intervient après 23 à 25 jours.

Les poussins, nidifuges, sont aptes au vol au bout de 4 semaines et émancipés peu de temps après. Les pontes détruites peuvent être remplacées mais chaque couple n’élève, au plus, qu’une nichée annuelle. Très peu d’informations sont disponibles concernant le succès de reproduction et le taux de survie chez cette espèce.

Alimentation :

En toutes saisons, le Chevalier aboyeur se nourrit d’une grande variété d’invertébrés aquatiques comprenant des insectes et leurs larves (coléoptères, hémiptères, diptères, tricoptères, lépidoptères, odonates), des crustacés (crabes, crevettes, gammares, balanes), des mollusques (planorbes, littorines, hydrobies) et des vers polychètes (néréides).

Des vertébrés comme les batraciens (adultes et larves) et surtout les poissons sont localement des proies régulières. Sur les sites de reproduction écossais, les insectes, et particulièrement les coléoptères (Chrysomelidae), constituent la plus grande part de son régime alimentaire.

Chevalier arlequin

Caractéristique :

De la taille d’un pigeon, il a néanmoins une allure plus fine et élancée, caractérisant les limicoles. Un Bec long fin et droit, marqué par une mandibule inférieure rouge. Le plumage est complétement différent entre l’Hiver et la période nuptiale, ce qui lui à valu son nom d’arlequin…

En plumage, d’Hiver, le Chevalier arlequin est entièrement gris clair, avec un sourcil blanc descendant derrière l’œil. Les pattes sont rouges. En plumage nuptiale, il est entièrement noir pigmenté de points blanc. Les pattes deviennent noires.

Attention : Ce Chevalier peut être confondu avec le Chevalier Gambette, qui a néanmoins un bec plus cout avec le bout du bec entièrement rouge, un sourcil qui s’arrête au niveau de l’œil ; Le Chevalier gambette, est également très strié sur à peu près tout le corps

Comportement et reproduction :

On pourra le trouver dans nos régions, dans les marais et étangs côtiers, les lagunes, mais aussi sur les côtes. Alors qu’il préférera la taïga et la toundra pour la période de nidification.
On le trouve dans les toundras marécageuses, les lisières de la taïga et en migration dans les marais, les champs inondables, les mares et les vasières dans le nord de l’Eurasie, Scandinavie, Russie, Sibérie, péninsule de Chukotski.

Il hiverne de la Méditerranée à l’Asie du sud-est et à l’Afrique centrale. Il va passer l’hiver en petit nombre dans la région méditerranéenne et surtout en Afrique au nord de l’équateur, par exemple sur les côtes du Ghana. En Asie, il séjourne dans le sud, sur les îles de la Sonde et en Indochine.

Le chevalier arlequin niche dans les marais boisés à la limite de la toundra et de la taïga. Il n’atteint le bord des mers polaires qu’au niveau de certains estuaires. Le nid se trouve en un lieu sec – dans la toundra, sur un petit monticule. C’est un simple creux garni de quelques herbes sèches, feuilles et parfois d’une ou deux petites plumes.

Les œufs sont verdâtres avec des marques brun-noir à brun clair qui ont tendance à former une couronne autour du gros bout. La ponte a lieu à la fin de mai ou au début de juin. Jusqu’à présent, seul le mâle a été observé en train de couver.

Alimentation :

Il prend sa nourriture dans les eaux douces aux rives plates, dans les vasières et assez souvent, se jette dans l’eau jusqu’à la poitrine, enfonçant la tête sous la surface pour saisir une proie. Son régime alimentaire est à base d’insectes aquatiques de leurs larves (hémiptères notamment), de têtards, de tout petits alevins et de mollusques comme les limnées ou les planorbes.

Combattant varié

Caractéristique :

Au printemps, le combattant varié mâle présente un aspect extraordinaire car il porte une grande collerette et, sur les côtés de la tête, des touffes de plumes (oreillons) érectiles comme la collerette.

La coloration de ces plumes ornementales varie du blanc au gris, au roux et au noir avec des stries et des barres. Il y a souvent une différence entre la couleur des oreillons et celle de la collerette.

En ce qui concerne le reste du plumage, le dos est brun tacheté contrastant avec le ventre blanchâtre. La face est nue et jaunâtre poursuivie par un bec assez long, jaune à rougeâtre. Les pattes sont jaune verdâtre. La femelle n’a pas d’ornements. Le dessus est brun écaillé, la poitrine est barrée, plus claire.

En hiver, le mâle ressemble beaucoup à la femelle mais il est plus grand.

Comportement et reproduction :

Tous les sites qu’il fréquente sont liés à la proximité de l’eau. Dans son aire de reproduction, il niche dans les marais humides, les tourbières et au bord des plans d’eau douce. Le reste de l’année, dans son aire d’hivernage, il fréquente les bords vaseux des plans d’eau douce ou saumâtre, les rizières et les prairies inondées. On peut parfois l’observer sur les vasières de marée basse ou au voisinage des côtes marines plates.

Ils hivernent au sud du Sahara ou dans le sud de l’Asie, également en petit nombre en Europe Occidentale sur les côtes plates. Les passages s’effectuent de juillet à octobre et de mars à avril.

Les mâles sont polygames. En avril-mai, ils se réunissent traditionnellement en des lieux appelés arènes ou leks, où ils paradent et se livrent à des combats fictifs dans le but de séduire des femelles. Ils se défient, plumage hérissé et ailes battantes, se saluent puis se figent tels des automates.

Le nid, construit au sol, est fait d’herbes sèches. La ponte est constituée de 4 œufs verdâtres qui sont couvés pendant une période variant de 20 à 23 jours. La femelle s’occupe seule de l’incubation et de l’élevage des jeunes. Les poussins sont nidifuges et capables de quitter le nid quelques heures après l’éclosion.

Ils s’envolent définitivement au bout de 25-28 jours.

Alimentation :

Pendant la période de reproduction, le chevalier combattant chasse des insectes, des vers et des araignées. Le reste du temps, il consomme des mollusques et des crustacés, et parfois des petits poissons et des têtards.

Bécasseau maubèche

Surtout présent sur nos côtes françaises en hivers parmi les groupes de Bécasseaux, le Bécasseau maubèche arbore un plumage hivernal terne gris pâle. Au printemps lors de sa migration prénuptiale, il prend des teinte plus vives avec un plumage beige et marron marbré de noir dessus et le dessous rouge-orangé.

Caractéristique :

Corps rondelet, ailes longues, étroites et pointues, queue assez large longue et carrée, cou allongé.

Adulte en plumage nuptial, brun-noir tacheté de roux et de gris dessus, brun-roux dessous.

Adulte en hiver, gris cendré dessus avec des liserés blancs et des stries noires, blanc finement tacheté de noir sur les joues, le cou, la poitrine et les flancs, menton et léger sourcil blancs, ventre blanc pur, ailes avec une fine barre blanche transversale, croupion blanc barré de noir.

Jeune comme l’adulte en hiver, mais plus brun et fortement marqué de blanc-crème et de noir dessus, poitrine teintée de roux. Bec assez long, épais et droit, noir, pattes verdâtres fines et plutôt courtes, œil brun-noir.

Longueur totale: 23-25cm. Envergure: 57-61cm. Poids: 105-215g

Comportement et reproduction :

Le maubèche occupe principalement le littoral maritime ainsi les vasières des grandes baies et des estuaires

En France, le Bécasseau maubèche est rare à l’intérieur des terres, il est de passage presque exclusivement sur le littoral atlantique. C’est là que l’espèce hiverne, principalement dans les baies du Mont-saint-Michel, de Saint-Brieuc, de l’Aiguillon et de Moèze-Oléron, qui accueillent 80% des effectifs.

Diurne et nocturne, à marée basse. Très grégaire en dehors de la période de reproduction. Trottine en sondant rapidement la vase. Le Bécasseau maubèche est présent en France dès la fin de mois de juillet (adultes) et en août (jeunes). Ces individus, originaires du Groenland et de l’extrême nord canadien, passent l’hiver en France.

Les oiseaux sibériens passent en août et septembre, poursuivant leur migration postnuptiale jusque sur les côtes d’Afrique du Sud, où ils hivernent. les départs des oiseaux hivernant en France ont lieu en mars et avril, tandis que le passage prénuptial des sibériens culmine à la mi-mai. Quelques oiseaux estivent dans les grandes baies françaises.

Le nid du bécasseau maubèche est construit sur un sol rocailleux, avec un fond tapissé de lichens. Les 4 œufs sont brun verdâtre avec un maximum de taches brunes et grises sur le côté le plus long. L’incubation dure 20 à 21 jours. Les jeunes peuvent voler au bout de 18 jours.

Si la femelle participe à l’incubation, elle s’éloigne vite, laissant au mâle le soin d’élever la couvée.

Alimentation :

Le bécasseau maubèche se nourrit de mollusques de très petite taille principalement, de quelques petits crustacés et d’insectes (en été surtout).

L’oie cendrée

L’oie cendrée est un oiseau palmipède appartenant à la famille des anatidés qui regroupe également les canards et les cygnes. Elle est présente sur l’ensemble du territoire européen. La plupart des oies cendrées observées en France nichent sur des zones humides de l’est de l’Allemagne jusqu’à la toundra du nord de la Scandinavie.

Caractéristique:

L’oie cendrée est la plus corpulente des oies sauvages qui vivent en France. Elle pèse entre 2 à 4,5 kg et atteint une envergure de 1,80 m. Elle se caractérise également par son fort bec triangulaire orange souvent nuancé de rose. En vol, on remarque le croupion blanc, et surtout la large zone gris très pâle à l’avant de l’aile qui tranche nettement sur le gris-brun foncé du reste du plumage. On peut la confondre avec deux autres espèces d’oies « grises » que l’on rencontre en Europe : l’oie des moissons et l’oie rieuse.

Comportement et reproduction:

Au printemps, elle fréquente les marécages, les bords des lacs à la végétation riveraine importante. En hiver, elle recherche la douceur côtière et les endroits abrités. On la retrouve donc plutôt en bordure des réservoirs
artificiels, des lacs et des estuaires mais aussi dans les prairies vallonnées et les champs talutés.
Les couples se forment à l’âge de 3 ou 4 ans et les partenaires sont unis pour la vie. La saison de ponte débute fin mars et atteint son maximum entre la mi-avril et la mi-mai en fonction de la latitude du pays.
La femelle dépose 6 oeufs en moyenne dans un nid placé soit au sol, soit sur un amas de végétation flottante, souvent à l’abri d’un arbre, d’un buisson ou de roseaux. Après 27 à 28 jours d’incubation, elle donne naissance à des oisons recouverts d’un duvet. Capables de voler au bout de 50 à 60 jours, ils resteront avec les parents jusqu’au début de l’hiver suivant.

Alimentation

Son régime alimentaire est essentiellement végétal en automne-hiver : graines, jeunes pousses de céréales ou de colza, feuilles de betteraves. Pendant la période de reproduction, insectes, larves, lombrics et petits mollusques assurent l’alimentation des adultes et des poussins.

Migration et hivernage

En migration, elle se déplace aussi bien de jour que de nuit et à des altitudes variables selon les conditions météorologiques. Elle adopte des formations de vol en « V » où le meneur est régulièrement remplacé. La migration prénuptiale débute dès la dernière décade de janvier et culmine généralement entre mi-février et début mars selon les années. Quelques vols peuvent encore être observés jusqu’à la mi-avril. Au cours de cette migration, plusieurs milliers d’oiseaux fréquentent principalement le centre et l’ouest de la France. Les suivis réalisés par l’ONCFS et les fédérations de chasseurs, sur 93 zones humides françaises, ont recensé des populations hivernantes pouvant atteindre les 10 500 individus.
La migration post-nuptiale commence en septembre et s’achève vers la mi-décembre. Le premier afflux notable a lieu dans la deuxième quinzaine d’octobre, suivi d’un autre vers la mi-novembre.
Ces deux vagues de passage concernent principalement les oies cendrées « baltiques ». D’autres mouvements sont notés fin novembre-début décembre qui intéressent surtout les oies originaires de Norvège. Au cours de cette migration, la plupart des oies cendrées rejoignent directement leurs sites d’hivernage en péninsule ibérique. Les haltes migratoires sont donc peu nombreuses en France et généralement de courte durée. Aujourd’hui, une centaine de couples niche en France.

Foulque macroule

Caractéristique :

Le Foulque macroule (Fulica atra) est un oiseau de la famille des Ralidés. Le foulque est un oiseau d’eau de la taille d’un canard, au plumage gris foncé – noir ardoisé, à la tête noire avec un bec et la plaque frontale blanche. L’œil est rouge, bien visible. Les pattes sont verdâtres et puissantes, avec de longs orteils pourvus de lobes.

Comportement et reproduction :

La foulque, recherche les grandes étendues d’eau douce. Cours d’eau lents, étangs, gravières en eau, retenues et marais sont appréciés, de même que les pièces d’eau urbaines. La nidification n’a toutefois lieu que là où la végétation des marais est assez fournie. En hiver, cela n’a pas autant d’importance, et de grandes troupes de foulques s’observent alors sur de grands lacs, dès que les plus petits sont pris par la glace. Si le temps devient très rude, les côtes peuvent être investies.

La foulque macroule est réputée pour son caractère agressif. Elle défend âprement son territoire en période de nidification. Défiée, la foulque soulève les ailes et abaisse la tête, mettant en évidence sa plaque frontale et son bec blancs et semblant ainsi plus grosse qu’elle n’est, donc plus effrayante.

On a remarqué qu’une foulque pouvait mettre en fuite une rivale en l’éclaboussant violemment à coups de pattes. De même, lorsqu’un rapace se manifeste, les foulques se mettent à courir sur l’eau à toute vitesse, mi-volant, mi-pataugeant, vers l’abri le plus proche, puis plongent en soulevant un nuage d’écume.

Le nid est bâti par le couple au milieu de la végétation palustre, souvent parmi les roseaux. Bien que flottant, cet amas grossier de débris végétaux est toujours solidement amarré. Ceci peut poser des problèmes en période d’inondation ou de sécheresse. Lors des périodes très sèches, davantage entouré de boue que d’eau, le nid est à la portée des prédateurs terrestres comme le renard, ou le hérisson qui cherche à gober les œufs. Si la couvée est détruite, la femelle peut déposer une ponte de remplacement.

De mars à mai, la femelle pond 6 à 10 œufs. Les deux adultes couvent, puis nourrissent les poussins, qui quittent le nid après 3 ou 4 jours. Les petits suivent les adultes dans leur territoire en se nourrissant par eux-mêmes. Ils ne seront indépendants qu’au bout de 8 semaines environ.

Alimentation :

Pendant l’été, le régime est varié et comprend des plantes aquatiques, y compris leurs racines et leurs pousses, des algues, des insectes d’eau, des têtards, des tritons et quelques menus poissons. Du maïs, des graines et des poussins d’autres espèces sont consommés à l’occasion.

La foulque peut se nourrir en basculant le corps et en fouillant le fond mais elle le fait surtout lors de plongées. Elle revient à la surface brusquement, comme un bouchon. Dans les grandes bandes hivernales, la foulque se montre chapardeuse et sait dérober sa nourriture à des congénères.

A cette saison, les ressources sont avant tout végétales et la foulque mange toujours après être remontée en surface. Parfois, l’une d’elles vient à peine d’émerger qu’une rivale lui arrache sa récolte d’herbes aquatiques. Ce procédé permet aux oiseaux les plus forts de vivre sans peine au détriment des plus faibles.

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