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En Ardèche, on ne veut plus du loup et on l’assume!

loups dans le loiret

Le loup exerce une pression importante sur le monde rural et les éleveurs sont les premiers à subir au quotidien la présence de ce prédateur. Il n’est plus question de tolérer cette situation et une campagne de communication va débuter pour avertir qu’en Ardèche : « Le loup c’est sans nous! ».

Woodland

« Le loup c’est sans nous! »

C’est le slogan lancé par le département de l’Ardèche qui travaille en partenariat avec la Chambre d’Agriculture et la Fédération départementale des chasseurs pour une campagne de communication qui ne manque pas d’aplomb.

Le Conseil départemental s’est rangé du côté des agriculteurs et des chasseurs mais aussi des ruraux qui vivent au quotidien avec cette épée de Damoclès au dessus de leurs têtes depuis le retour durable du loup en Ardèche.


Cette prise de position franche et sans langue de bois est plutôt rare dans le milieu politique car les élus ont souvent tendance à ne vouloir frustrer personne et pratiquent souvent le « en même temps », affirmant soutenir les agriculteurs mais aussi soutenir les écologistes au sujet du loup.

En Ardèche, le discours est bien différent. Les élus ont décidé de stopper l’avancée du loup et comptent bien utiliser l’arsenal que l’État a mis à disposition des agriculteurs pour engager la lutte contre le loup comme l’explique Olivier Amrane, Président du Conseil Départemental de l’Ardèche au micro de France Bleu Drôme Ardèche :

Une prise de position qui fait réagir.

A l’heure ou bon nombre d’urbains voient le monde animal comme une sorte de monde des bisounours, se positionner contre le retour du loup est une action courageuse pour les élus qui s’attirent déjà les foudres des animalistes.

France Nature Environnement s’est exprimée sur le sujet et forcément, l’association dénonce une communication purement politicienne.


D’un autre côté, de nombreux ruraux ont salué la décision assumée de vouloir empêcher le loup de s’installer durablement en Ardèche.

Comme le rappelle Olivier Amrane lors de son interview, si nos anciens ont décidé d’éradiquer le loup, c’est qu’ils avaient de bonnes raisons…

Pour mener à bien cette nouvelle politique hostile à l’égard du loup, une cellule de veille sur le terrain a été mise en place afin que les éleveurs qui ne sont pas possesseur du permis de chasser puissent faire intervenir l’un des 200 chasseurs qui ont intégré le projet.

Il s’agira dans un premier temps de surveiller les territoires à l’aide de pièges photographiques qui seront financés conjointement par le département, la Chambre d’Agriculture et les chasseurs.


Si une intervention plus « musclée » est finalement nécessaire, les éleveurs pourront compter sur les chasseurs Ardéchois pour mener à bien des tirs de défense.

17 réflexions sur « En Ardèche, on ne veut plus du loup et on l’assume! »

  1. Monsieur AMRANE a tout à fait raison de prendre position et de défendre les éleveurs. Le loup rentre de plus en plus dans les villages, il ne faut pas attendre qu’il y ait une catastrophe pour agir!

  2. Enfin une décision intelligente, ces bêtes sont dangereuses et sont une source d’ennuis. Il faudra attendre et surtout reconnaître une attaque sur l’homme pour faire quelques choses…….

  3. En qualité de chasseur, je n’attendrai pas que le loup dévore ma chienne. Laisser mes animaux se faire dévorer n’est pas une option.

  4. Bernard,il est vrai que sans ours dans mes Pyrénées,la forêt était inexistante .c est un choix soit on veut des bergers avec leurs troupeaux pour entretenir les alpages et nous faire de vrais fromages soit on laisse la place aux loups.malgre tous les moyens développés les mêmes problèmes se posent en Espagne,en Italie,en suisse contrairement à ce qu on veut nous faire croire.

    1. Les espèces sauvages posent toujours un problème quelque part . Imaginons une planète sans loups, sans ours , sans renards , sans tigres sans lions , sans éléphant… quel bonheur … enfin presque

  5. On n en veut pas du loup , c est pourtant clair .
    Nous avons vécu 140 ans sans , et cela nous a pas manqué .
    Le loup , c est comme l ours , ils n apportent rien , ce sont des sources de problèmes .

    1. Deux visions du monde s’opposent ici. Dans la première (venue entre autre de la Bible), Dieu aurait créé tous les animaux pour les mettre au service de l’homme (chiens, chèvres, chevaux, abeilles, etc…). Toutes les autres « créatures » (loups, ours, hiboux, poux, etc…) seraient l’oeuvre du Diable pour tourmenter l’humanité.
      Les exterminer est donc faire oeuvre de piété et est salutaire.
      Dans la seconde vision (non biblique), chaque créature joue son rôle : le soleil fait pousser les plantes, les herbivores s’en nourrissent en évitant de ce fait la prolifération de certaines plantes aux dépens d’autres. Puis viennent les carnivores qui à leur tour régulent le nombre d’herbivores et les forcent à se déplacer pour éviter le sur-pâturage. Et quand herbivores et carnivores meurent, leurs protéines retournent à la terre et viennent engraisser les plantes.
      Vision d’écolo bobo?
      Non!
      En étudiant une forêt canadienne, une équipe de scientifique à mis en évidence les liens complexes unissant les arbres, les saumons et les ours.
      J’explique brièvement : les ours attrapent les saumons dans la rivière et ne mangent que les filets, laissant le reste pourrir. Ce reste n’est pour autant pas perdu pour tout le monde : il donne des nutriments aux arbres qui en retour fournissent ombre et insectes aux saumons.
      C’est nous qui brisons les règles du jeu : cela ne veut pas dire que nous devons retourner à l’âge des cavernes, mais que nous devons être responsable et éviter les excès. Entre la « sauvagerie » et un monde « domestiqué », il existe d’autres choix qui permettent à tous de trouver sa place. Y compris en Ardèche. La grosse question est : « quelle place pour le « sauvage »? Recourir à l’extermination d’une espèce vivante, parce qu’elle gêne nos intérêts et nos habitudes est une attitude stupide. Dans l’exemple ci-dessus, si les ours n’étaient pas là, la forêt près de la rivière serait moins fournie, il y aurait moins de saumons et tout le monde (pêcheurs humains compris) y perdrait!

    2. Et niania et niania , et toute une thèse , cela ne me fera pas changer d avis.
      Le loup comme l ours sont des sources de problèmes .

    3. Si il faut éliminer toutes les espèces qui nous rapportent rien il ne va pas rester grand chose .

    4. Ah oui ces bestiaux la ne peuvent rien rapporter c est une certitude, ils peuvent juste APPORTER des ennuis chez les éleveurs. Mais bon , tant que ça ne touche pas son propre portefeuille et que les ennuis sont pour les autres , c est le principal .

  6. La justice ne sera pas d’accord , vu que les associations anti chasses et pêches ont mis les animaux a égal des humains ou au dessus…bon courage … la majorité des juges et des politiciens ne sont plus avec nous !

    1. En temps qu’élèveur, je ne supporterais jamais de voir mes animaux dévorés. Il faut faire comme nos ancêtres, se débarrasser par tous les moyens et au plus vite de cette espèce d’indesirable prédateur

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