VOTRE NOM D'UTILISATEUR

VOTRE EMAIL




J'ai déjà un compte
Chasse Passion
Nom d'utilisateur

Mot de passe

Mot de passe oublié

Je n'ai pas encore de compte



Accédez au meilleur de Chasse Passion en vous inscrivant gratuitement en quelques clics


MOT DE PASSE PERDU
VOTRE EMAIL



A bientot
 

L’oie des moissons

Caractéristique:

Dimensions : Longeur 68 – 88 cm; poids 3 à 3.6 kg.
L’oie des moissons est une oie grise caractéristique, qui se distingue principalement par son bec, qui est long et orange à pointe noire. Son dos est foncé et ses pattes orange-jaunâtre. Les juvéniles sont un peu plus foncés que les adultes, car les bords clairs de leurs plumes sont encore étroits. Les jeunes ne présentent pas les mêmes motifs que les adultes sur leurs cous, et leurs pattes sont d’une teinte jaunâtre plus claire. L’iris de l’oie des moissons est marron.

Comportement et reproduction:

L’oie des moissons En été, l’oie des moissons fréquente les lacs et les marais des forêts de conifères de l’Arctique scandinave, et un peu plus au nord, les tourbières et les étangs de la toundra sibérienne. En hiver, elle se positionne à proximité des labours et des terres agricoles à une faible distance des étendues d’eau propices au repos.

Comme les autres oies grises, c’est une espèce migratrice. La quasi-totalité de la population mondiale d’oies des moissons niche dans la toundra sibérienne.
Ces oiseaux hivernent en deux grands groupes bien distincts : le groupe occidental se dirige vers l’Europe, le groupe oriental prend la direction du nord de la Chine et du Japon.
La ligne de séparation des routes migratoires se situe à la hauteur de l’estuaire de l’Ob. En Europe, le groupe séjournant en Europe Centrale est beaucoup plus nombreux que celui qui séjourne sur les côtes de la mer du Nord.

Le nid est une construction d’herbes et de végétaux garnie de duvet. Il est bâti près de l’eau, caché par la végétation de la toundra (bosquets, bouleaux nains). La femelle y pond 4 à 6 oeufs dont elle assure seule la couvaison pendant 27 à 29 jours. On ne peut qualifier la nidification de coloniale, cependant plusieurs nids peuvent être assez proches.

Alimentation

L’oie des moissons est une végétarienne exclusive. Le changement de site d’été en hiver ne modifie pas grand chose à son alimentation qui est constituée principalement d’herbes et de végétaux. En été, le complément est constitué de baies et de lichens alors qu’en hiver, l’accent est plutôt mis sur les tubercules glanés dans les champs et sur les graines de céréales, ce qui lui vaut sans doute son appellation.

Râle d’eau

Caractéristique :

L’adulte a les parties supérieures châtain foncé tacheté de noir. Ces dessins sont formés par les larges liserés châtains des plumes de la tête et du manteau. On peut voir également de fines marques blanches sur les couvertures primaires et les rémiges.

Les parties inférieures sont gris ardoisé avec des barres évidentes sur les flancs. Les sous-caudales sont chamois tacheté de noir, mais elles apparaissent blanches quand l’oiseau se présente de profil. La tête présente une face gris ardoisée avec une ligne médiane châtain sur le sommet de la tête. Le bec long et mince est rouge. Les yeux sont rouge foncé. Les pattes et les doigts sont brun clair.

La femelle est semblable en plumage, mais elle a le bec plus court et elle est plus petite que le mâle. Le juvénile a les parties supérieures plus ternes, plutôt brunâtres que châtain. Les parties inférieures et la tête sont chamois ou blanchâtres, barrées de brun ou noir. Le menton est blanchâtre. Les flancs sont chamois barrés de noirâtre. Les couvertures sous-caudales peuvent être entièrement de couleur chamois. Les parties nues sont plus ternes que chez les adultes.

Comportement et reproduction :

Le Râle d’eau fréquente les roselières épaisses et les marécages, et de nombreuses sortes d’habitats humides avec de la végétation aquatique et des eaux au cours lent. Il se nourrit souvent dans les sols boueux et il est souvent caché dans des zones réduites ou étroites à l’intérieur d’un autre type d’habitat. Il fréquente aussi bien les eaux douces que salines. Pendant les migrations, le Râle d’eau peut être vu dans toutes sortes d’habitats humides.

Les populations de l’ouest de l’Europe sont souvent sédentaires, mais les oiseaux vivant dans les parties les plus au nord de l’habitat migrent vers le sud et le sud-ouest pour hiverner dans le Bassin Méditerranéen, l’Afrique du Nord et l’est et le sud de la zone Caspienne. Ils migrent de nuit, en larges fronts, et sont capables de traverser des hautes montagnes comme les Alpes.

Le Râle d’eau se trouve dans la majeure partie de l’Europe, excepté la Scandinavie et les parties nord de la Russie. Il est sédentaire dans l’ouest de l’Europe où les oiseaux venant du centre et de l’est de l’Europe rejoignent les populations de l’ouest pour hiverner. La majorité d’entre eux hiverne dans le bassin Méditerranéen. Cette espèce est capable de voler sur de très longues distances au cours des migrations.
Pendant les journées les plus froides de l’hiver, cet oiseau timide peut être vu quittant les roselières gelées où il vit, pour s’aventurer dans les espaces où l’eau court encore.

Le Râle d’eau se déplace facilement parmi les roseaux et la végétation des marais grâce à son corps mince. En fait, l’oiseau glisse entre les tiges des roseaux sans les toucher, le rendant pratiquement indécelable pour le Busard des roseaux qui pourrait être un prédateur dangereux.

Le Râle d’eau est plus bruyant pendant la saison de reproduction, et surtout pendant les parades nuptiales. Mais les cris intenses sont aussi employés pour établir le territoire. Les oiseaux communiquent grâce à leurs cris sonores et spéciaux. Le mâle effectue quelques parades telles que des courbettes avec la tête baissée et la queue relevée, et parfois les ailes relevées. Ces parades permettent au mâle d’exposer les beaux dessins des flancs et les couvertures sous-caudales châtain. Les parades sont accompagnées de cris.

Le Râle d’eau est monogame et très territorial pendant la saison de reproduction. C’est un nicheur solitaire, toujours bien caché dans les roseaux.
La saison de reproduction varie selon la distribution géographique. Le Râle d’eau nidifie dans les roselières. Le nid est une coupe conséquente faite de feuilles mortes et de tiges de plantes. Il est souvent dissimulé dans l’épaisse végétation, sur le sol près de l’eau, ou sur l’eau, mais rarement à découvert. Il peut être surélevé pour éviter la montée des eaux. Les deux partenaires participent à la construction.

La femelle dépose 6 à 11 œufs à un jour d’intervalle. Les deux parents assurent l’incubation pendant 19 à 22 jours. Les poussins sont nidicoles. Ils sont couverts de duvet noir et ont le bec blanchâtre. Ils sont nourris par les parents pendant 20 à 30 jours, mais ils commencent à se nourrir seuls cinq jours après la naissance. Ils sont indépendants et capables de voler 7 à 8 semaines plus tard. Ils peuvent se reproduire à un an. Cette espèce produit en général deux couvées par saison.

Alimentation :

Le Râle d’eau est omnivore et se nourrit d’une grande variété d’insectes terrestres et aquatiques et de leurs larves. Il consomme aussi des vers, du poisson, des mollusques, des crustacés, des araignées et des asticots. Il consomme régulièrement des amphibiens et des petits rongeurs, mais il prend aussi des charognes et des petits vertébrés morts, et même des petits oiseaux.

Cette espèce se nourrit aussi de matières végétales telles que racines, graines, baies et fruits, mais surtout à l’automne et en hiver.

Bécassine des marais

Caractéristique :

Elle est facilement reconnue à son très long bec. Son plumage se caractérise par du blanc et différentes variations de couleur brune. Le haut de sa tête, brun foncé, est strié de raies chamois. Sa gorge ainsi que son ventre sont blancs. En revanche sa poitrine est rayée chamois et brun. Dos, croupion et queue sont tous trois de couleur noire. Enfin, dernier signe distinctif, son long bec brun et ses pattes vertes. A l’envol, la bécassine a la particularité de voler en zigzaguant en se
balançant de droite à gauche.
La bécassine des marais pèse de 80 à 120 g et mesure de 25 à 27 cm.

Comportement et reproduction :

Bécassine des marais Tout le monde le sait, la bécassine fréquente le marais, mais pas n’importe quel marais. Elle affectionne, par-dessus tout, les pacages et pâtures humides et tourbeux, criblés de trous par les pieds des bovins ou des chevaux. Les sites de gagnage des bécassines sont très diversifiés (marais à carex et à joncs, landes à molinie, maïs inondés). Nous les trouvons régulièrement sur les berges marécageuses des étangs et des lacs. Par forte gelée, les oiseaux se regroupent autour des sources ne gelant pas.

Espèce migratrice aux sens large, la bécassine des marais peuple la majeure partie de l’Europe et de l’Asie qu’elle fréquente essentiellement pour la nidification
mais elle n’hésite pas à traverser la Méditerranée pour aller passer la mauvaise saison en Afrique.
Les mouvements migratoires sont très complexes et liés aux mues et aux âges des oiseaux.
La migration prénuptiale se déroule surtout en mars et début avril.
La migration post-nuptiale débute mi-juillet pour se terminer fin décembre, voire début janvier, selon les conditions météorologiques. Les régions littorales de la Manche et de l’Atlantique reçoivent surtout des oiseaux des Iles Britanniques, de Belgique, Hollande, Danemark et de Scandinavie.

Au pringtemps les mâles arrivent les premiers sur les zones de nidification et se mettent à parader pour délimiter un territoire. Les parades aériennes sont spectaculaires. Au cours du vol nuptial, les rectrices externes du mâle sont maintenues écartées et elles subissent une vibration produisant une sorte de bêlement ou chevrotement très particulier.
Les jeunes bécassines d’un an sont physiologiquement capables de procréer. Le nid est une légère dépression garnie de végétaux trouvés sur place. La ponte (avril-mai) comporte généralement 4 oeufs gris verdâtre marqués de brun, roux et gris. Une seule ponte par an mais en cas de destruction de
la première, il peut y avoir une 2ième ponte de remplacement. La femelle assure toute seule l’incubation qui dure de 18 à 22 jours. Les jeunes quittent le nid après éclosion et l’élevage des jeunes est assuré par les deux parents. Le développement complet des jeunes dure 6 à 7 semaines mais ils peuvent voler dès la troisième semaine.

20

Son menu se compose de petits invertébrés (vers, insectes, mollusques) ainsi que de graines et de fragments de végétaux. Pour cela elle sonde rapidement la vase à l’aide de son bec par des mouvements saccadés. Elle recherche surtout des vers qu’elle aspire directement dans le sol sans même retirer le bec de l’eau.

Bécassine sourde

Caractéristique:

Elle est nettement plus petite que la bécassine des marais. Lles principales différences sont les suivantes :
• Taille 170 à 190 mm. Envergure 360 à 420 cm (environ 30% moins grande que la bécassine des marais).
• Bec plus court : environ 40 mm contre 60 à 80 mm pour la bécassine des marais.
• La tête présente une ligne noire depuis la base de la mandibule supérieure jusqu’à la calotte crânienne. Cou et poitrine beige rosé, rayés et tachetés
de brun. Au dessus de chaque oeil elle porte un fin sourcil noir. Nuque brune, ponctuée de pâle
• La queue ne comporte que 12 rectrices (pas de blanc au niveau des rectrices).
• Son poids moyen est de 65g, pouvant osciller entre 33 et 91g

Comportement et reproduction:

En période de reproduction, la bécassine sourde fréquente des marais herbeux ou à sphaigne avec des laîches, des joncs et des prêles. Chez nous, la bécassine sourde fréquente, en général, les mêmes territoires que la bécassine des marais avec des préférence pour les zones plus inondées et plus denses en végétation. Elle affectionne particulièrement les landes à molinie.
Cette espèce est fortement migratrice mais la connaissance de ces déplacements reste très limitée.La bécassine sourde niche au Nord de la Scandinavie à la Sibérie Orientale.
Elle hiverne un peu partout sur les côtes de la Méditerranée et dans les zones littorales de l’Europe de l’Ouest : Grande Bretagne, Pays Bas, Danemark.En France, elle est présente sur la façade Atlantique, du Nord à la Gironde.
La bécassine sourde à sensiblement le même processus de reproduction que la bécassine des marais. Le nid est installé sur une touffe, une élévation de terrain et garni d’herbes sèches et de feuilles. L’installation du nid se fait, en généralement dans des lieux nettement plus humides que ceux fréquentés par la bécassine des marais. La ponte peut compter 3 ou 4 oeufs. Il semble que la femelle couve seule de 22 à 24 jours. Peu d’auteurs donnent des indications quant à l’élevage des jeunes et de leur dispersion post-émancipatoire.

20

Comme la bécassine des marais, la bécassine sourde se nourrit essentiellement de proies animales invertébrées. Elle a cependant un régime alimentaire plus insectivore que sa consoeur. Graines et grit sont très présents.

Vanneau huppé

Caractéristique:

Le plumage du dos et de la queue de cet oiseau est vert bien qu’il semble noir de loin. Le dessous est blanc. Les pattes sont de couleur rose sombre et le bec est noir. Il mesure 28 à 31 cm pour une envergure de 70 à 76 cm. Son poids moyen varie de 150 à 310 g.

Comportement et reproduction:

Le Vanneau huppé fréquente les champs, les prairies mais aussi les prés salés et côtier. En hiver, on rencontre d’énormes groupes d’oiseaux en zones ouvertes
(terres ouvertes au sol nu et à l’herbe rase).
Son activité alimentaire est diurne et surtout nocturne en hiver. C’est une espèce plutôt grégaire. Sa migration post-nuptiale s’effectue de Septembre à Décembre très souvent en bandes assez importantes (une centaine d’individus et plus). La migration prénuptiale débute en Février. En France, ses zones de reproduction se situent au nord d’une ligne Bordeaux Lyon (Bretagne,
Centre, Ouest, Franche-Comté). Ses principaux lieux d’hivernage se trouvent dans le quart nord ouest du pays.

La reproduction a lieu de mi-mars à juin. Le nid est une cavité à même le sol légèrement rehaussé de sorte à ce que l’oiseau qui couve ait une bonne visibilité des alentours. De mi-mars à avril, la femelle y dépose 4 oeufs de couleur chamois clair, striés et mouchetés de sombre. Une ponte de remplacement peut avoir lieu en mai-juin. L’incubation dure environ 4 semaines.

Alimentation

Le vanneau huppé consomme essentiellement des coléoptères, des mouches et d’autres insectes. Il se nourrit aussi d’araignées, de lombrics, de mille-pattes et d’autres invertébrés. Des graines de pins et de diverses herbacées peuvent parfaire son repas.

Pluvier argenté

Caractéristique:

Les plumes noires des aisselles (visibles uniquement en vol) permettent d’identifier le pluvier argenté en dehors de la période nuptiale. C’est le plus grand des pluviers. Son corps puissant, son attitude ramassée, sa grosse tête et son bec fort le différencient des autres pluviers plus petits. Le mâle adulte en plumage nuptial est bien noir en dessous. L’arrière et les ailes sont tachetés de blanc et noir. Une bande blanche s’étend en travers du front, sur la calotte et la nuque, et descend sur les côtés de la poitrine. La face, le jabot, l’abdomen et les flancs sont noirs. La femelle présente les mêmes parties noires que le mâle, mais tachetées de blanc. Hors période nuptiale, les pluviers argentés sont mouchetés noirâtre/brun en dessous, avec de petites stries brun doré et blanchâtres. La face est blanchâtre, avec une faible rayure visible sur l’oeil. Le dessous est clair, grisâtre/brun, avec quelques rayures grisâtres. Le bec reste noir et les pattes noirâtres. Poids : 170 à 240 g.

Comportement et reproduction:

Pluvier argenté Contrairement aux limicoles inféodés aux zones du littoral et du proche arrière-littoral, le pluvier argenté n’affectionne pas particulièrement les substrats trop meubles sur lesquels il rencontre quelques difficultés à se mouvoir. Il préfère donc fréquenter les plages ou les prés-salés, les polders, les tourbières et plus rarement les labours ou les pâturages ras et détrempés.

Sociables et grégaires, les pluviers argentés voyagent et hivernent en bandes importantes. Leur vol est très rapide et rectiligne.
Mais ces limicoles évoluent souvent à haute altitude. Les ailes pointues aux battements soutenues permettent une rapide identification dans les airs. Leurs sifflements sont plaintifs et modulés. Posés sur une zone de gagnage, il s’active en tous sens à piétiner et à fouiller la surface du sol en dodelinant. Le terme de coureur de grève lui sied à ravir puisque ses déplacements au sol se font toujours au pas de course et non en marchant calmement. La silhouette ronde, voire trapue et le bec relativement court permettent facilement de reconnaître un pluvier. Il faut cependant, en période hivernale, s’approcher de suffisamment près pour discerner un argenté d’un doré. Ce genre de prouesse tient d’ailleurs de l’exploit. L’essentiel des pluviers argentés est prélevé au cours de séances d’affût à poste fixe.

Les grands sites d’hivernage français du pluvieur sont : la baie de Moëze, la baie du Mont-Saint-Michel, la baie de Bourgneuf, le golfe du Morbihan, la baie des Veys, l’île de Ré, la baie de l’Aiguillon, la rade de Lorient et la baie de Somme. Quelques centaines d’individus stationnent sur la côte méditerranéenne.

Les pluviers argentés se reproduisent dans la toundra arctique, depuis Pluvier argenté le nord de la Russie centrale, jusqu’au nord de la Sibérie et en Alaska.
Quatre oeufs sont pondus, ovales, pyriformes, et la coquille est robuste. Les trois couleurs des oeufs sont le rose, le vert ou le brun, et les taches sont noir/brun à noir, et d’un profond gris violet. Les adultes se partagent la tache de couver les oeufs, mais le mâle prend une plus grande part à l’élevage que la femelle.Le nid est construit au bord d’une falaise afin d’avoir une vue circulaire sur les alentours. Il est préparé par la femelle qui gratte le sol pour creuser une dépression dans la mousse.

Alimentation

Le pluvier argenté consomme généralement des insectes, mais aussi des vers de terre. En migration, il se nourrit des vers aquatiques, de mollusques et d’autres petits invertébrés. Les jeunes se nourrissent comme les adultes.

L’huîtrier pie

Caractéristiques

Il mesure de 40 à 48 cm et pèse de 425 à 820g pour une espérance de vie allant jusqu’à 40 ans!
L’Huîtrier pie est le plus répandu des huitriers. Son élégante silhouette noire et blanche avec son long bec rouge vif le rendent bien distinct au milieu des autres limicoles.
Le mâle adulte en plumage nuptial a le haut du dos, les scapulaires, les couvertures alaires, la tête, le cou et le haut de la poitrine noirs. Sur les ailes, on peut voir une large barre alaire blanche devenant plus étroite et moins régulière vers le bout de l’aile. Le milieu et le bas du dos, le croupion, les couvertures sus-caudales, le bas de la poitrine et l’abdomen sont blancs. La queue présente une barre terminale noire. Sur la tête, le long bec (75-76 mm) est rouge orangé avec l’extrémité jaune orangé. Les yeux sont rouges avec un cercle oculaire rouge vif. Les pattes et les doigts sont roses.
Le mâle adulte en plumage d’hiver est presque semblable, mais il présente un demi-collier étroit et blanc sur le devant du cou. La couleur rouge du bec et des yeux est plus terne et les pattes sont plus claires.
La femelle est semblable au mâle mais elle est légèrement plus grande, avec un bec plus fin et plus long (80-81 mm). Le juvénile ressemble aux adultes avec bec, yeux et pattes plus ternes. Les parties supérieures présentent des plumes bordées de chamois. Il atteint sa maturité sexuelle à 3 ans pour les femelles et à 4 ans pour les mâles.

Comportement et reproduction

L’Huîtrier pie se reproduit davantage au bord des marais salants et sur les plages que sur les côtes rocheuses. Il peut aussi nidifier à l’intérieur des terres dans des zones cultivées ou le long de l’eau. Pendant la saison hivernale, on le trouve dans les vasières des estuaires, les marais salants, les rives sableuses et rocheuses.

L’Huîtrier pie migre vers le sud en hiver. Ces oiseaux voyagent en groupes de 25 à 70 individus disposés en lignes lâches, aussi bien de jour que de nuit.
Cette espèce est très fidèle à ses aires d’hivernage. Les distances entre les étapes font probablement moins de 1000 km.

Il se reproduit dans l’ouest de l’Europe, au centre de l’Eurasie, au Kamchatka, en Chine et sur la côte ouest de la Corée. Il hiverne plus au sud, depuis l’Afrique du Nord jusqu’aux côtes du sud de l’Europe. Les oiseaux qui se reproduisent à l’intérieur des terres ont tendance à se déplacer vers les côtes en hiver.
L’Huîtrier pie est monogame, avec une forte fidélité envers le ou la partenaire et aussi au site de reproduction. Il est très territorial pendant cette période. Le mâle effectue des vols nuptiaux accompagnés de mélodieux « tii-tiiip » émis régulièrement. Cette espèce produit une seule couvée par an en raison du long cycle de reproduction, mais elle peut remplacer une couvée perdue en pondant à nouveau.
La saison de reproduction a lieu en avril-mai. Le nid est une dépression grattée dans le sol, tapissée ou non. Il est placé de façon à donner une vue dégagée autour du site du nid. La dépression est faite principalement par le mâle, mais c’est probablement la femelle qui choisit le site. Si le nid est tapissé, on peut y trouver des coquillages et des fragments de rochers quand il se trouve sur une côte. Pour les nids situés à l’intérieur des terres, l’intérieur est tapissé de déjections provenant de petits mammifères.

La femelle dépose 2 à 5 œufs de couleur cryptique. L’incubation dure environ 24 à 35 jours, assurée d’abord par la femelle tandis que le mâle défend le site, mais ensuite, la contribution du mâle augmente et les deux parents incubent à tour de rôle. À la naissance, les poussins sont couverts d’un duvet de couleur cryptique. Ils abandonnent le nid très vite, dans les 24 heures qui suivent l’éclosion. Ils sont nourris par leurs parents. Ils sont emplumés au bout de 33 jours environ mais ils dépendent toujours des adultes pour la nourriture. Les jeunes peuvent rester jusqu’à six mois avec leurs parents.

Alimentation

Il se nourrit surtout de bivalves, crabes, vers de terre et larves d’insectes. Il se nourrit en fouillant le sol souple des côtes, dans les vasières, sur les rives rocheuses et à l’intérieur des terres. Les proies dépendent de la zone de nourrissage. Il utilise différentes techniques afin de briser ou d’ouvrir les coquilles. Il sonde le sol avec son long bec à l’extrémité sensible qui lui permet de trouver sa proie uniquement par contact. Il « attaque » en général les moules quand elles sont en train de se nourrir. À ce moment-là, les valves sont béantes, rendant la tâche plus facile à l’Huîtrier pie qui peut alors sectionner le muscle qui tient les deux valves ensemble. Plusieurs autres proies sont attaquées au moment où elles se nourrissent quand elles se déplacent en dehors de leurs rochers d’attache, ce qui les rend plus vulnérables.

Pluvier doré

Caractéristique :

Le pluvier typique est de taille moyenne, possède un corps trapu, une tête arrondie et un cou bref, un petit bec et de longues pattes.

En plumage nuptial (notre illustration), il porte un dessus bariolé de noir et de doré ; le dessous, de la face au ventre, est entièrement noir avec une large bordure blanche. Le noir du dessous est plus étendu et plus net chez la race nordique apricaria que chez la race oreophilos située aux îles Britanniques, au Danemark et en Allemagne.

En plumage hivernal, le doré du dessus est plus estompé, la poitrine est striée de noirâtre et de doré terne. En vol, il est caractérisé par une vague barre alaire et un dessous de l’aile blanc.

Comportement et reproduction :

Passant l’essentiel de son temps au sol, le pluvier doré affectionne les terrains plats et dégagés, à végétation herbacée rase et sans arbre, où il peut courir rapidement en cas de danger. Pendant la période de reproduction, les habitats typiques du pluvier doré sont la lande rase, la toundra, et les terrains tourbeux. En hiver, il fréquente les plaines cultivées, les prairies, les champs de céréales, les terres labourées et les polders.

Une minorité seulement des pluviers dorés des îles Britanniques sont migrateurs.

Ceux qui le sont commencent à se rassembler en août, mais ne quittent leur zone de reproduction qu’en octobre pour hiverner en Irlande. Ils en repartent au milieu du mois d’avril. La plupart des oiseaux nordiques migrent vers le sud-ouest pour hiverner sous les climats océaniques doux d’Europe de l’Ouest.

Avant la migration d’automne, les pluviers dorés muent et prennent leur plumage d’hiver. Les pluviers dorés forment des groupes variant de 50 à 5000 individus. Au printemps, les groupes sont habituellement plus petits, certains migrent seuls, d’autres en couples.

Avant le début de la reproduction, le pluvier doré mue et prend son plumage nuptial, plus coloré. Les couples se forment habituellement juste avant l’arrivée sur les lieux de nidification et sont unis pour la vie. Une fois choisi le site de reproduction, le mâle défend son territoire avec vigueur contre l’intrusion de mâles rivaux. Le mâle creuse ensuite plusieurs petites cuvettes dans le sol.

La femelle en choisit une, et les deux oiseaux se mettent à parader avant de s’accoupler. Le nid est ensuite agrandi par la femelle, puis garni d’herbes. Environ 3 semaines plus tard, la femelle y pond 3 ou 4 œufs en l’espace de 2 jours. L’incubation est assurée par les deux adultes, à différents degrés de participation.

Parfois le mâle couve pendant le jour et la femelle pendant la nuit. Ils peuvent aussi se relayer à intervalles réguliers. Les œufs éclosent entre 28 et 31 jours. Les poussins sont nidifuges, c’est à dire très développés à leur naissance.

Peu après l’éclosion, les parents les conduisent sur les lieux de nourrissage proches et montent la garde pendant qu’ils se nourrissent. Les jeunes sont entièrement emplumés après un mois et peuvent se reproduire dès l’année suivante.

Alimentation :

Pendant la reproduction, les pluviers dorés se nourrissent assez loin de leur nid. Ils mangent des insectes, en particulier des coléoptères et leurs larves. Lorsqu’ils n’ont pas la charge des œufs ou des jeunes, les adultes se nourrissent, de jour comme de nuit, et se reposent en hiver ; les vers de terre constituent la nourriture principale du pluvier doré, qui mange aussi des limaces et des herbes.

Macreuse brune

Caractéristique :

C’est un canard plongeur de 51 à 58 cm de long avec une envergure de 80 à 90 cm, pesant entre 1 100 et 2 000 g. Le mâle est complètement noir avec une petite tache blanche sous l’œil. La base de l’aile est également blanche mais c’est surtout visible en vol. Le bec est noir et jaune orangé. Les pattes sont rouges.

La femelle est brun noir avec des bordures plus claires sur le dos et des liserés blancs sur la poitrine. Son bec est noir. Elle a deux taches blanchâtres sur le côté de la tête.

Comportement et reproduction :

La macreuse brune niche dans la toundra ou au bord des lacs glaciaires du grand nord. En hiver, elle est principalement sur les côtes marines, mais on peut la trouver sur les bords des grands lacs ou des fleuves.

En Europe, elle vit dans l’hémisphère Nord, en Scandinavie, dans le nord de la Russie et de la Sibérie. Elle migre mais en restant assez proche des lieux de reproduction, surtout si la glace ne prend pas. On les trouve dans le nord-ouest de l’Europe, le long de la mer Baltique, mer du Nord et océan Atlantique jusqu’au golfe de Gascogne, ainsi qu’en mer Caspienne et en mer Noire. On les trouve en plus petit nombre à l’intérieur du continent.

La femelle pond une couvée par an de 6 à 10 œufs en mai-juin. Le nid est près de l’eau sur le sol à l’abri de buissons ou de grands végétaux. Il est fait avec des brindilles et du duvet de la femelle.

Le duvet est utilisé depuis longtemps par les peuples vivant dans le grand nord. Il est récolté dans les nids après le départ des petits. Il est utilisé pour confectionner des vêtements chauds.

Alimentation :

C’est un excellent plongeur. Elle plonge avec les ailes entrouvertes, pendant une minute, voire plus et peut s’enfoncer jusqu’à 12 mètres, mais entre 3 et 5 mètres est le plus courant. Elle se nourrit principalement de mollusques, de crustacés, d’oursins et d’étoiles de mer, et en été de d’insectes aquatiques et de petits poissons. Elle complète cela avec des végétaux.

Canard Pilet

Quel que soit le pays d’hivernage, le pilet montre des effectifs très variables d’une année à l’autre, signe de sa forte mobilité et de son adaptabilité aux variations des conditions du milieu, particulièrement en Afrique. Toutefois, cette espèce est reconnue comme étant en déclin significatif depuis quelques années en Europe de l’ouest, dans le bassin méditerranéen et peut-être en Afrique.

La situation de ce canard est assez préoccupante et nécessite la mise en place de programmes de recherche à l’échelle internationale.

Caractéristique:

Elégant et svelte, le pilet pèse entre 600 et 850 g. Son long cou et sa queue pointue permettent de l’identifier facilement.

En période nuptiale, le mâle a la tête brun-chocolat et le cou orné d’une ligne blanche qui remonte en pointe de la poitrine (blanche) jusqu’à l’arrière de la tête. Le reste du dessus du corps et les flancs sont gris, séparés par une ligne noire. Les plumes noires de la queue ajoutent environ 10 cm à la longueur totale.
En plumage d’éclipse, il ressemble à la femelle. Le bec est d’un bleu acier chez le mâle et gris acier chez la femelle.
La cane apparaît plus grise que la majorité des autres espèces de canard de surface et la queue pointue est nettement plus courte que celle du mâle.

Comportement et reproduction:

Son cadre de vie est essentiellement les rivages marins : baies, estuaires, étangs côtiers, mais il peut également fréquenter des marais d’eau douce dans l’intérieur des terres.
La ponte débute de mi-avril dans les régions sud de l’aire de reproduction et s’étend jusqu’à la mi-juin pour les régions les plus au nord. Le nid posé à terre sur des sols de préférence sablonneux, reçoit de 8 à 9 oeufs en moyenne que la cane couve 22 à 24 jours. Les poussins éclos quittent le nid rapidement.
L’aire de reproduction du pilet est centrée principalement dans l’ex-URSS. Ailleurs, il est nicheur en Finlande et sur de nombreux petits sites disséminés à travers toute l’Europe.

Après la mue, débute en août la migration d’automne qui bat son plein de mi-septembre à fin novembre. La répartition hivernale de ce migrateur au long cours est très diluée nord-ouest de l’Europe (Pays-Bas, Grande-Bretagne), région de la Mer Noire, Méditerranée (Turquie, Grèce, ex-URSS) et également Afrique de l’Ouest (Sénégal, Niger, Mali, lac Tchad). Les oiseaux en hivernage sont très grégaires et se rencontrent surtout sur le littoral maritime.

En France, la migration de printemps, très importante, commence vers la fin février avec un pic en mars. L’effectif nicheur est inférieur à 10 couples qui se répartissent en Picardie, Normandie et en Dombes. En hiver, sa distribution est essentiellement littorale : baie de Somme, Camargue, baie de l’Aiguillon, bassin d’Arcachon et golfe du Morbihan.
La population hivernant dans notre pays varie entre 15 000 et 25 000 oiseaux, avec une tendance à la baisse.

Alimentation

Le régime alimentaire du pilet est essentiellement composé de graines trouvées sur des zones faiblement inondées, marais doux et saumâtres, vasières, prés inondés, champs de maïs récoltés, rizières, etc… Mollusques et larves d’insectes peuvent venir enrichir ce quotidien

×

You may choose to prevent this website from aggregating and analyzing the actions you take here. Doing so will protect your privacy, but will also prevent the owner from learning from your actions and creating a better experience for you and other users.