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A bientot
 

Canard Pilet

Quel que soit le pays d’hivernage, le pilet montre des effectifs très variables d’une année à l’autre, signe de sa forte mobilité et de son adaptabilité aux variations des conditions du milieu, particulièrement en Afrique. Toutefois, cette espèce est reconnue comme étant en déclin significatif depuis quelques années en Europe de l’ouest, dans le bassin méditerranéen et peut-être en Afrique.

La situation de ce canard est assez préoccupante et nécessite la mise en place de programmes de recherche à l’échelle internationale.

Caractéristique:

Elégant et svelte, le pilet pèse entre 600 et 850 g. Son long cou et sa queue pointue permettent de l’identifier facilement.

En période nuptiale, le mâle a la tête brun-chocolat et le cou orné d’une ligne blanche qui remonte en pointe de la poitrine (blanche) jusqu’à l’arrière de la tête. Le reste du dessus du corps et les flancs sont gris, séparés par une ligne noire. Les plumes noires de la queue ajoutent environ 10 cm à la longueur totale.
En plumage d’éclipse, il ressemble à la femelle. Le bec est d’un bleu acier chez le mâle et gris acier chez la femelle.
La cane apparaît plus grise que la majorité des autres espèces de canard de surface et la queue pointue est nettement plus courte que celle du mâle.

Comportement et reproduction:

Son cadre de vie est essentiellement les rivages marins : baies, estuaires, étangs côtiers, mais il peut également fréquenter des marais d’eau douce dans l’intérieur des terres.
La ponte débute de mi-avril dans les régions sud de l’aire de reproduction et s’étend jusqu’à la mi-juin pour les régions les plus au nord. Le nid posé à terre sur des sols de préférence sablonneux, reçoit de 8 à 9 oeufs en moyenne que la cane couve 22 à 24 jours. Les poussins éclos quittent le nid rapidement.
L’aire de reproduction du pilet est centrée principalement dans l’ex-URSS. Ailleurs, il est nicheur en Finlande et sur de nombreux petits sites disséminés à travers toute l’Europe.

Après la mue, débute en août la migration d’automne qui bat son plein de mi-septembre à fin novembre. La répartition hivernale de ce migrateur au long cours est très diluée nord-ouest de l’Europe (Pays-Bas, Grande-Bretagne), région de la Mer Noire, Méditerranée (Turquie, Grèce, ex-URSS) et également Afrique de l’Ouest (Sénégal, Niger, Mali, lac Tchad). Les oiseaux en hivernage sont très grégaires et se rencontrent surtout sur le littoral maritime.

En France, la migration de printemps, très importante, commence vers la fin février avec un pic en mars. L’effectif nicheur est inférieur à 10 couples qui se répartissent en Picardie, Normandie et en Dombes. En hiver, sa distribution est essentiellement littorale : baie de Somme, Camargue, baie de l’Aiguillon, bassin d’Arcachon et golfe du Morbihan.
La population hivernant dans notre pays varie entre 15 000 et 25 000 oiseaux, avec une tendance à la baisse.

Alimentation

Le régime alimentaire du pilet est essentiellement composé de graines trouvées sur des zones faiblement inondées, marais doux et saumâtres, vasières, prés inondés, champs de maïs récoltés, rizières, etc… Mollusques et larves d’insectes peuvent venir enrichir ce quotidien

Canard Siffleur

La situation française du siffleur est stable et n’indique pas de variation significative de ses effectifs hivernant depuis quelques années.
Le maintien de ses principaux sites d’hivernage, et en particulier la protection de ses zones d’alimentation, est le seul garant de voir ce joli canard continuer à visiter en nombre le littoral français.

Caractéristique:

D’un poids variant de 400 à 800 g, ce canard à la silhouette ramassée et au vol très rapide, se reconnaît facilement, en particulier au cri des mâles, strident et modulés en deux tons très brefs.

La femelle ne siffle pas mais pousse un cri assez rauque. En période nuptiale, le mâle présente un plumage très coloré : la tête et le cou sont d’un roux très riche relevé d’une bande jaune d’or sur le front et le dessus de la tête. La tête est arrondie et le bec court et bleu clair. Plus petite, la femelle se distingue aussi par la teinte rousse de son plumage et surtout par sa silhouette : bec court et gris bleu, front bombé et cou assez court.

Comportement et reproduction:

La ponte déposée en mai-juin comprend 6 à 10 œufs. Après 24 à 25 j. d’incubation par la femelle uniquement, les poussins éclos et quittent le nid. Ils seront volant à l’âge de 6 semaines environ.

Non nicheurs en France, les canards siffleurs en transit migratoire et en hivernage dans notre pays appartiennent à deux populations. La population méditerranéenne se reproduit en URSS et hiverne sur la côte méditerranéenne de la Turquie à l’Espagne et en Afrique du Nord.

La population ouest-européenne se reproduit également en URSS mais aussi au nord de la Suède et de la Finlande ; les hivernants se répartissent du nord des Pays-Bas au Maroc, le long du littoral Manche-Atlantique notamment. En hiver, les siffleurs se regroupent en bandes nombreuses sur des localités côtières (étangs, lagunes, marais saumâtres, estuaires, baies).
Ces canards fréquentent également des zones humides continentales comme les prairies inondées et les réservoirs (Grande-Bretagne, Pays-Bas).

En janvier, les quartiers d’hiver sont essentiellement côtiers et concentrés principalement sur trois sites : le golfe de Morbihan et la baie de l’Aiguillon sur la façade atlantique, la Camargue sur le littoral méditerranéen. Ce dernier site est également une étape migratoire post et prénuptiale pour les oiseaux hivernant en Espagne. Le siffleur fréquente aussi quelques sites intérieurs comme le réservoir Marne et le cours du Rhin. Espèce extrêmement mobile à l’arrivée d’une vague de froid, la distribution numérique en janvier est très variable et directement liée à la sévérité de l’hiver (300 000 à 45 000 individus en hiver normal, 75 à 115 000 en hiver froid). La façade Manche-Atlantique représente un refuge climatique très important pour la population ouest-européenne.

Strictement herbivore, le régime alimentaire de cette espèce se compose de parties végétatives de ruppia, de zostères, de salicornes et d’algues vertes. Il se nourrit aussi de graminées (puccinellie, agrostis) sur les zones de prés-salés, prairies inondée ou polders.
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Sarcelle d’hiver

Plus petite que la Sarcelle d’été, la Sarcelle d’hiver est aussi plus abondante. C’est le 1er canard 100% sauvage prélevé en France

Caractéristique:

C’est le plus petit des canards présents en France, pesant en moyenne 350 grammes. La sarcelle d’hiver est proche de la sarcelle d’été, qui est légèrement plus grande et passe l’automne et l’hiver en Afrique.

D’octobre à juin le mâle possède un plumage nuptial très coloré : une tête marron-roux avec une bande vert métallique de l’œil à la nuque, un corps gris avec une bande horizontale blanche et un croupion jaune bien visible. Les femelles sont plus discrètes avec un plumage brun tacheté.

En été et au début de l’automne, le plumage des mâles ressemble à celui de la femelle (plumage d »‘éclipse »), ce qui rend très difficile la distinction des sexes.

En vol, elle est facilement identifiable grâce à sa petite taille et à son vol rapide et capricieux.

Comportement et reproduction:

Son cadre de vie est les zones humides, aussi bien littorales (baies, estuaires, marais) qu’intérieures (étangs …).
La plupart des sarcelles d’hiver nichent dans le nord de l’Europe, principalement en Scandinavie et en ex-URSS. Les premiers migrateurs arrivent en France au mois d’août, les plus nombreux au cours de l’automne. Certains continuent ensuite leur migration vers l’Espagne et l’Afrique du Nord, tandis Sarcelle d’hiver
que d’autres s’installent pour passer l’hiver sur des grands plans d’eau (marais, étangs, estuaires, etc…) où ils se reposent et se toilettent. Ces « remises » sont quittées à la nuit tombée, quand les sarcelles se dispersent vers leurs lieux d’alimentation nocturne…

En France, lors des migrations d’automne et de printemps, la sarcelle d’hiver peut être rencontrée dans tous les types de zones humides et dans toutes les régions. De grands groupes de plusieurs milliers d’individus sont observés en hiver, principalement en Camargue, dans les zones humides du littoral Atlantique, de la Manche et de la Mer du Nord, mais aussi dans les grandes zones d’étangs ou sur le Rhin.
À la mi-janvier, le nombre de sarcelles d’hiver est de l’ordre de 80 à 90 000 individus. Comme elle s’alimente dans des plans d’eau peu profonds, qui se prennent rapidement en glace en cas de gel, la sarcelle d’hiver est parmi les canards les plus sensibles aux vagues de froid. Il est alors possible d’observer des déplacements très importants d’oiseaux fuyant l’Europe du Nord et se déplaçant vers le sud et l’ouest du pays.
Le nombre de sarcelles d’hiver nichant en France est de l’ordre de 500 à 1 000 couples, principalement dans la moitié nord du pays.

En période de reproduction, son aire de répartition couvre essentiellement la Russie, la Scandinavie et le Canada. Les couples se forment au cours de l’hiver. Entre la mi-avril et le début juin, la femelle pond de 8 à 11 neufs qu’elle couve 21 jours. Les canetons volent à 30 jours.
Pendant la saison de reproduction, les sarcelles sont très discrètes et font leur nid dans une végétation dense, toujours près de l’eau.

Alimentation

Son régime alimentaire est varié, essentiellement à base de graines (scirpes, céréales, joncs), de végétaux et de petits invertébrés aquatiques (larves d’insectes, moules, escargots) qu’elle trouve dans des marais ou des plans d’eau peu profonds.

Sarcelle d’été

La sarcelle d’été, canard de surface, appartient à la famille des anatidés (cygne, oie, autres canards). Elle est présente en France uniquement de mars à octobre, contrairement à la sarcelle d’hiver qui fréquente notre pays toute l’année.

Caractéristique:

Pesant en moyenne 400 grammes, elle est proche de la sarcelle d’hiver qui est légèrement moins grande.
De mars à juin, le mâle possède un plumage nuptial caractéristique : tête marron traversée d’un long et large sourcil blanc, dos et poitrine mouchetés de brun, longues plumes noires et blanches retombant des épaules sur les flancs gris finement striés de noir.
La femelle ressemble beaucoup à celle de la sarcelle d’hiver mais s’en distingue par les deux raies pâles qui traversent la joue.
En été et au début de l’automne, les mâles ont un plumage ressemblant à celui de la femelle (plumage « d’éclipse ») ce qui rend difficile la distinction des sexes.

Comportement et reproduction:

La sarcelle d’été niche en eau douce dans les marais, les prairies marécageuses et les étangs peu profonds et de faible taille riches en nourriture, bordés de végétation aquatique abondante et de zones herbeuses inondées.

Dès le mois d’août, les sarcelles d’été quittent leurs aires de reproduction pour se concentrer en groupes de plusieurs milliers d’individus sur des grands plans d’eau d’Afrique tropicale (deltas du Sénégal et du Niger, lac Tchad).
En France, sa distribution est ponctuelle et clairsemée dans la plupart des régions. Son abondance est relativement plus forte dans le Nord-Pas-de-Calais, la Picardie, la Champagne, la Normandie, les Pays de Loire et la région Rhône-Alpes. La migration à travers notre pays vers l’Afrique a lieu en août et septembre et se déroule discrètement. Le retour s’effectue à partir de fin février avec un pic migratoire en mars.
C’est la seule espèce de canard à quitter totalement notre pays en hiver.

Les couples se forment sur leurs lieux d’hivernage africain, la reproduction s’étalant de la mi-avril à la fin mai dans les pays d’Europe du nord (Russie, Scandinavie,) et d’Europe centrale. La femelle pond de 8 à 9 oeufs qu’elle couve durant 21 jours. Le nid, parfois situé à quelques dizaines de mètres de l’eau, est installé dans la végétation haute naturelle ou cultivée. Les jeunes volent à 6 semaines.
La sarcelle d’été se reproduit en faible densité en Europe de l’ouest. Elle est plus abondante en Europe de l’est et surtout dans l’ex-URSS qui accueille 90 % de la population nicheuse.
En France, l’effectif nicheur, estimé entre 230 et 500 couples, est en diminution depuis plusieurs années.

Alimentation

Son alimentation se compose principalement de graines, surtout en hiver, mais aussi d’insectes, de crustacés et de vers. Elle se nourrit en eau peu profonde en nageant la tête au ras de l’eau, ou faiblement immergée.

Fuligule Milouin

Caractéristique:

Le milouin, canard plongeur de taille moyenne (750 g à 1,2 kg) appartient à la famille des Anatidés. Il peut s’immerger jusqu’à 4 mètres pendant 15 à 30 secondes pour chercher sa nourriture, essentiellement végétale.
La femelle a un plumage brun assez neutre, tandis que la mâle en plumage nuptial a des couleurs plus voyantes : corps gris pâle, plastron et arrière noir, tête et cou brun rouge, ce qui lui valu en Dombes le nom de « Rougeot ».
Lorsqu’il est en plumage d’éclipse, son oeil rouge permet de le différencier de la femelle dont le plumage est alors identique.

Comportement et reproduction:

En période de nidification, il fréquente les lacs et étangs d’eau douce ou saumâtre, les marais aux eaux ouvertes de profondeur moyenne (moins d’un mètre) et les plans d’eau artificiels (réservoirs agricoles, étangs de pisciculture, sablières, gravières, lacs de barrage…) riches en benthos et en végétation immergée.
C’est un oiseau grégaire, qui forme de larges bandes en hiver (jusqu’à 500 oiseaux). Il s’associe volontiers à d’autres espèces de canards, surtout les fuligules morillons ou milouinans mais reste néanmoins groupé avec ses congénères au sein de ces troupes mixtes.
Le Fuligule milouin est essentiellement migratrice mais des populations de l’Ouest de l’Europe sont résidentes ou partiellement migratrices. Les populations de Scandinavie, du Danemark, de l’Allemagne du Nord, de Pologne et des pays Baltes migrent à l’ouest et au sud-ouest pour hiverner en Allemagne, en Suisse, aux Pays-Bas, en Grande-Bretagne, en Irlande, en France et au nord-ouest de l’Afrique.
Le Fuligule milouin hiverne un peu partout en France. Les plus grandes concentrations d’oiseaux se rencontrent en Dombes (01), en Camargue (13), sur le lac de Grandlieu (44), en Champagne/Lorraine (51,54), sur le cours du Rhin (67), dans le Golfe du Morbihan (56) et en Corse du Sud (étang de Biguglia).

La saison de reproduction commence à partir de la mi-avril dans le nord et l’ouest de l’Europe.
Le nid est situé sur le sol à proximité immédiate de l’eau (moins de 10 m généralement) dans les peuplements denses de roseaux ou de joncs. Le nid est une dépression bordé de roseaux, de joncs, d’herbes et de feuilles, et garni du duvet de la femelle.
La femelle pond 8 à 10 œufs ovales de couleur gris-vert. L’incubation dure entre 24 et 28 jours et est assurée par la femelle uniquement. Les jeunes sont nidifuges et se nourrissent seul. La femelle s’occupe d’eux jusqu’à leur envol après 50 à 55 jours.

Alimentation

Le Fuligule milouin s’alimente à la fois de plantes et d’animaux. La proportion varie en fonction des saisons et de la localité géographique. Néanmoins, il se nourrit surtout de graines, de racines, de feuilles et de bourgeons de plantes aquatiques telles que les lentilles d’eau et les potamots. Il capture également des mollusques, des crustacés, des vers et des larves d’insectes. Le milouin s’alimente principalement le matin et le soir.

Fuligule Morillon

Caractéristique:

Canard de petite taille avec un plumage contrasté, une crête noire proéminente, un oeil doré et un bec clair noir et blanc au bout. La femelle a un plumage brun dessus et brun plus clair dessous, un bec et des yeux de même couleur mais sa crête est plus courte. On note parfois une tache blanche à la base du bec. En vol, les deux sexes montrent une barre alaire blanche.
Le morillon mesure de 40 à 47cm pour un poids allant de 550 à 900g.

Comportement et reproduction:

Ce canard plongeur trouve la plupart de sa nourriture sous la surface.
Son immersion dure généralement entre 10 et 20 secondes. Propulsé par ses larges pattes palmées, il peut descendre jusqu’à 7 mètres de profondeur. Il est sociable, même en période de reproduction, son nid est souvent proche de celui de mouettes et de sternes.
Il fréquente les étangs, les lacs les rivières lentes et les fleuves. En hiver, il pousse des incursions dans les villes où on le trouve sur les grandes pièces d’eau des parcs. Il est rarement observé en mer sauf pendant les migrations ou les périodes de grands froids. Fuligule morillon
Le morillon change de partenaire chaque année. Les couples se formentà la fin de l’hiver ou au début du printemps. Certains oiseaux s’apparient avec la migration, d’autres le font en arrivant sur les lieux de reproduction. Dans tous les cas, les fuligules paradent en groupes bruyants, avec de fréquents mouvements de tête et de toilettages rituels. Le nid est une petite plate-forme d’herbe et de roseaux garnie de duvet située près de l’eau, à terre dans la végétation herbacée. En mai-juin, la femelle pond 6 à 11 oeufs dont l’incubation dure entre 23 et 28 jours. Les canetons quittent rapidement le nid, l’envol
s’effectue au bout de 40-45 jours après l’éclosion.

Alimentation

Le fuligule morillon se nourrit d’une part de mollusques bivalves (moules d’eau douce) et d’ insectes aquatiques, d’autre part des graine qu’il broute dans la végétation proche de l’eau. Mais il consomme aussi des petits poissons et des crustacés. A l’occasion, il mange a terre, surtout des graines de céréales.

Fuligule Milouinan

Caractéristique:

Quelques critères évidents permettent une facile reconnaissance : à tout âge, il a une silhouette massive, un bec large et un crâne arrondi. Le mâle fuligule milouinan possède une tête, une poitrine et un arrière du corps noirs contrastant particulièrement avec le dessus gris, le ventre et les flancs blancs. La femelle est brun terne avec un large anneau blanc à la base du bec. Quelques discrètes taches blanches sont présentes à proximité du bec. Les juvéniles se caractérisent par une absence de blanc à la tête, ce qui entraîne parfois la confusion avec le fuligule morillon.

Comportement et reproduction:

Comme beaucoup de canards migrateurs dont l’aire de nidification est située dans la zone boréale, le fuligule milouinan possède deux habitats bien distincts mais tous deux liés au milieu aquatique. En été, il fréquente les étangs et les lacs de la toundra et de la taïga voisine. En hiver, il habite le littoral marin, les estuaires et les baies abritées où les rassemblements peuvent être importants sur les sites nourriciers. Bien qu’essentiellement marin en hiver, on note de petits effectifs réguliers sur les pièces d’eau de l’intérieur.

Le fuligule milouinan est un canard plongeur très performant dans ce type d’exercice, même en grosse mer. Il peut plonger jusqu’à 6 mètres de profondeur et rester immergé pendant près d’une minute.

Cette espèce migre tard, quelquefois juste avant la prise des glaces. Ces oiseaux volent en bandes serrées, à coups d’ailes rapides et leur formation de vol est plutôt irrégulière. La plupart rejoignent les côtes de l’Europe Occidentale. En France, d’importantes colonies sont présentes en Normandie et en Bretagne. Mais elles se dirigent aussi vers la mer Noire, la mer Caspienne et la Méditerranée (présence conséquente en Camargue).
Le nid est un simple creux ou une modeste dépression à l’abri de la végétation, garni d’herbes et du duvet de la femelle. Elle y pond 8 à 11 oeufs dont elle assure seule la couvaison. L’incubation dure entre 26 et 28 jours.

Alimentation

Son alimentation est fortement liée à ses lieux d’habitat, ce qui prouve ses grandes qualités d’adaptation. En été, dans la toundra, son régime est plutôt basé sur la consommation de végétaux et d’insectes. En hiver, la priorité est donnée aux mollusques, crustacés et vers marins. Bien que ce fuligule soit réputé omnivore, les plus grosses concentrations hivernales s’observent au dessus des importants gisements de mollusques, notamment ceux de moules Les plus fortes bandes peuvent compter plusieurs milliers d’oiseaux.

Garrot à œil d’or

Caractéristique:

C’est un canard de 38 à 43 cm de long avec une envergure de 63 à 75 cm, pesant entre 500 et 1 200 g (nette différence entre le mâle et la femelle, respectivement 700-1 200 contre 500-800).

Il est trapu avec une grosse tête triangulaire et un petit bec. Le mâle a la tête noire avec des reflets vert métalliques et une tache ronde et blanche entre le bec et l’œil qui est jaune, à l’origine de son nom. Le dos et l’arrière sont noirs et tout le reste du corps est blanc. En éclipse, le plumage est semblable à celui de la femelle.
La femelle a une tête brun chocolat, un collier et la poitrine blanchâtre. Le reste du corps est gris-brun.

En vol, mâle et femelle ont une tache blanche sur laines.

Comportement et reproduction:

Cet oiseau farouche s’observe généralement en couples ou petits groupes, parfois mêlés d’autres canards. Il est moins grégaire que la plupart des autres canards plongeurs. Lorsqu’il nage, il est profondément enfoncé dans l’eau et c’est le meilleur plongeur du groupe, car il s’éloigne plus en mer que les autres espèces. Son vol très rapide produit un sifflement aigu mais mélodieux. La parade du mâle est très caractéristique. Dès les premiers beaux jours, il renverse la tête vers l’arrière en étirant le cou, bec levé, en battant de temps à autre l’eau avec leurs pattes.
Canard nichant typiquement sur les lacs, les étangs et les cours d’eau lents. En hiver, il est présent surtout sur les eaux côtières.
En Europe, il niche dans les régions septentrionales (Scandinavie et nord de la Russie). Il hiverne en petit nombre plus au Sud. En France, on observe de nombreux hivernants sur les côtes comme sur les lacs et les cours d’eau à l’intérieur des terres, principalement dans la moitié nord de la France.

La femelle pond une couvée par an de 8 à 11 œufs de fin mars à juin. Le nid est dans un trou d’arbre ou dans un ancien nid de pic noir. La cavité est garnie de duvet de la femelle. Elle peut se trouver entre 2,5 et 5 mètres de haut, parfois assez loin de l’eau. Le garrot est fidèle au site de nidification.

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C’est un excellent plongeur, la plongée en moyenne de 25 à 35 secondes peut aller jusqu’à 55 secondes. La profondeur variant entre 1 et 7 mètres. Ils sont plutôt carnivores, mollusques, petits crustacées, insectes, larves, vers et petits poissons. Ils peuvent manger des algues, bourgeons, pousses et graines de plantes aquatiques mais dans une moindre mesure.

Canard colvert

Canard de surface, le colvert appartient à la famille des anatidés comme les cygnes, les oies et tous les autres canards. Il est considéré comme espèce migratrice, même si ces dernières années certaines populations se sédentarisent et passent l’année en France.

Le colvert est l’espèce de canard la plus répandue en France.

Caractéristique :

Pesant de 850 g à 1,5 kg et la femelle de 700 g à 1,3 kg.

Le mâle en plumage nuptial se reconnaît à son bec jaunâtre, sa tête vert métallique, un étroit collier blanc et une poitrine brune, les flancs étant d’apparence grise.

La femelle est beaucoup plus discrète avec un plumage brun tacheté et un bec verdâtre à orange.

En été, après la reproduction, les mâles perdent leur plumage nuptial et sont alors très semblables aux femelles c’est le plumage d’éclipse.

Comportement et reproduction :

En hiver, il fréquente tous les types de zones humides : marais, étangs, baies, estuaires et fleuves, y compris dans les villes. En cette saison les colverts peuvent former de grandes bandes sur les plans d’eau dégagés. Les populations hivernantes arrivent d’Europe du nord vers novembre-décembre et sont estimées entre 180 000 et 200 000 oiseaux, mais peuvent être plus importantes lors d’hivers rigoureux.

Elles fréquentent traditionnellement la Camargue, les marais de la Dombes, le cours du Rhin, les étangs de Moselle, les étangs de la Brenne et les zones humides du littoral Atlantique. Elles repartent se reproduire dans leur région d’origine, vers la mi-mai.

Les populations sédentaires, estimées entre 30 000 et 60 000 couples, nicheront sur l’ensemble du territoire national.

Les couples se forment dès l’automne, quand les mâles ont retrouvé leurs couleurs de noce.

Entre février et juillet, la cane pond, dans un nid généralement placé à même le sol dans la végétation aquatique, de 8 à 12 œufs qu’elle couve durant 28 jours. Toutefois, le colvert n’est pas difficile dans le choix de son lieu de ponte, et peut utiliser le sol nu ou des arbres creux.

Les jeunes colverts volent vers l’âge de 2 mois.

Alimentation :

Omnivore, le canard colvert se nourrit de graines sauvages ou cultivées, glands, végétaux, insectes et petits mollusques qu’il trouve dans l’eau peu profonde ou à terre.

Perdrix Bartavelle

La perdrix bartavelle appartient à la famille des phasianidés qui comprend les perdrix, les cailles et les faisans.

Elle ressemble beaucoup à la perdrix rouge avec sa gorge blanche, ses flancs barrés de noir, de roux et de blanc, son bec et ses pattes rouges.

Caractéristique :

La bartavelle est la plus grande des perdrix (33 à 43 cm ; 460 à 770 g).

Coq et poule, aux plumages identiques, ont le dos d’un gris cendré brunâtre, le haut de la poitrine gris bleuté, le ventre roux pâle et les flancs rayés de roux, de noir et de crème. Le bec et les pattes sont rouges.

La bartavelle se distingue de la perdrix rouge, entre autres caractères, par une gorge blanche plus grande et bordée d’un collier noir sans mouchetures et par des plumes des flancs marquées de deux bandes noires au lieu d’une.

En raison de l’absence de dimorphisme sexuel marqué, il est impossible de déterminer le sexe d’une bartavelle en nature, sauf au printemps lorsque les oiseaux sont observés en couple.

Le mâle se distingue de la poule par une stature un peu plus forte et par des différences d’attitude : il a tendance à guetter plus souvent et lance fréquemment, tête dressée, quelques strophes depuis un promontoire rocheux tandis que la femelle s’alimente dans les environs.

Comportement et reproduction :

La bartavelle affectionne les reliefs accidentés aux sols secs ou rocailleux couverts d’une végétation herbacée basse. Elle peut vivre aussi bien dans les garrigues que dans les alpages de haute montagne.

Pendant la nidification, la perdrix bartavelle occupe essentiellement l’étage subalpin ainsi que l’étage montagnard s’il n’est pas forestier. Ses milieux préférés sont les pelouses parsemées de rochers et d’arbrisseaux nains situées sur des versants bien exposés, à pente moyenne ou forte.

Elle fréquente aussi les formations boisées claires, telle que celles à mélèze Larix decidua, pin cembro Pinus cembra ou pin à crochets Pinus montana. Un micro-relief accusé, lui offrant une bonne protection au sol, est une composante essentielle de son habitat de reproduction.

Le nid est construit à même le sol et bien caché sous le couvert de buissons, de plantes herbacées ou de rochers.

De fin août à novembre, les bartavelles ont tendance à monter vers le haut des versants pour tirer profit de la repousse végétale et du développement des orthoptères (principale source de nourriture à l’automne). Elles fréquentent alors des pelouses entrecoupées de zones rocheuses, à l’adret comme à l’ubac, et les crêtes sommitales jusqu’à 2800 m.

En hiver, elles recherchent les sites où la neige fond rapidement. Le suivi de quelques oiseaux par radiopistage dans les Alpes françaises et autrichiennes a montré une grande variété de stratégies. Certains hivernent à haute altitude (jusqu’à 3000 m), se nourrissant au voisinage des sommets déneigés par le vent et s’abritant dans des excavations de parois rocheuses.

D’autres se déplacent jusqu’à 9-10 km de leur lieu de reproduction vers des altitudes plus basses (700-1400 m) : ils fréquentent les talus de terrasses, les pentes escarpées couvertes de landes et pelouses, les lisières de prairies de fauche et de pâturages. Lors de tempêtes de neige, ils se réfugient parfois sous le couvert d’épicéa ou dans des granges à foin et s’aventurent même au voisinage des habitations. Ils peuvent ne stationner que quelques jours sur ces stations refuges, regagnant leurs quartiers d’estive au premier redoux, mais quelques oiseaux y demeurent durant tout l’hiver. L

’importance et la durée de l’enneigement ainsi que les caractéristiques locales du relief conditionnent largement la qualité des conditions d’hivernage des bartavelles.

C’est à son chant que l’on repère le plus facilement la bartavelle : émis surtout à l’aube et à la tombée de la nuit, il est assez sonore, bien rythmé et un peu grinçant.

On l’entend fréquemment d’avril à fin juin, occasionnellement en été et en automne, rarement en hiver. Chant de parade au printemps, il sert aussi au mâle à avertir les coqs voisins de sa présence et à chasser l’intrus. A toutes saisons, il est un appel de ralliement lancé par les oiseaux des deux sexes.

Les fientes, de forme cylindrique, ont une extrémité renflée blanche constituée d’urates et l’autre extrémité amincie.

Elles mesurent 15-40 mm de long sur 5-7 mm de large, sauf chez la poule couveuse qui produit des crottes au diamètre beaucoup plus gros que celui des crottes habituelles (environ 25 mm).

Leur couleur varie suivant la nature des aliments consommés : le plus souvent verdâtre lorsque l’ingestion de nourriture verte prédomine, elle peut être beige clair (inflorescences de carex), rosée (criquets), violacée (myrtilles), brun marron (graines).

La bartavelle manifeste aussi sa présence par des cuvettes ovales de terre grattée, les places de pouillage, qu’elle creuse pour prendre un bain de poussière. On y trouve parfois des plumes des flancs, marquées de deux bandes noires, qui signalent à coup sûr la présence de perdrix bartavelles ou éventuellement de rochassières dans la zone d’hybridation naturelle.

Les empreintes de la bartavelle sur la neige sont très caractéristiques : leurs contours sont nets et la trace du doigt médian de 45 à 57 mm de longueur dépasse largement celle des doigts latéraux. La voie suit un tracé rectiligne ou des courbes.

Au printemps, elle vit en couple et la femelle pond 8 à 14 œufs qui éclosent de fin juin à début août.

Aux autres saisons elle peut vivre seule ou au sein de compagnies qui regroupent de 2 à 12 individus.

Alimentation :

Son régime est constitué essentiellement de végétaux (feuilles, pousses, bourgeons, graines, baies) ou d’invertébrés consommés principalement par les poussins et les poules pendant la période de reproduction (insectes, araignées, mille-pattes, cloportes et mollusques).

De fin août à novembre, les bartavelles ont tendance à monter vers le haut des versants pour tirer profit de la repousse végétale et du développement des orthoptères (principale source de nourriture à l’automne).

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