Les tenanciers du restaurant « La table des Merville » ont eu une sacrĂ©e sueur froide ce week-end lorsqu’un sanglier s’est arrĂªtĂ© devant leur Ă©tablissement, museau posĂ© sur la vitrine. Plusieurs habitants de Castanet-Tolosan ont vu passer un gros sanglier qui s’est promenĂ© un peu partout en ville avant de repartir.
Les sangliers sont régulièrement vus dans Castanet-Tolosan.
Voilà des années que les médias locaux rapportent des observations de sangliers dans la commune et des battues groupées avec les sociétés de chasse voisines sont régulièrement menées dans le secteur.
La ville est connue pour Ăªtre très apprĂ©ciĂ©e par les sangliers qui y trouvent de nombreuses friches, trop proches des habitations pour Ăªtre chassĂ©es mais suffisamment calmes pour que les suidĂ©s s’y Ă©tablissent.
Les sangliers sont beaucoup plus prĂ©sents sur le territoire de la commune en automne et en hiver, pĂ©riode ou la chasse bat son plein, et se font bien plus discrets au printemps et en Ă©tĂ©. Cela complique donc grandement le travail des chasseurs qui aimeraient pouvoir mieux rĂ©guler les populations mais aussi la vie des habitants qui ne peuvent que constater les dĂ©gĂ¢ts dans les jardins ou les espaces verts.
Certains habitants n’osent plus mettre le nez dehors Ă partir de certaines heures, de peur de croiser le chemin d’un sanglier.
Le dernier sanglier de passage aurait bien pris une table pour se restaurer.
Le sanglier est loin d’Ăªtre un fin gourmet et il se nourrit d’Ă peu près tout ce qu’il peut se mettre sous la dent, pourvu que ce soit comestible. NĂ©anmoins, on ne peut pas nier la puissance de son odorat et celui-ci a manifestement fait mouche quand un gros sanglier a fait sa dernière balade dans les rues de Castanet-Tolosan.
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En passant devant le restaurant « La table des Merville », le suidĂ© s’est arrĂªtĂ© et a commencĂ© Ă regarder vers l’intĂ©rieur de la vitrine. Probablement intriguĂ© par les effluves de cuisine, le sanglier a collĂ© son nez sur la vitre avant finalement se dĂ©cider Ă passer son chemin.
A l’intĂ©rieur de l’Ă©tablissement, les salariĂ©s ont retenu leur souffle. L’imposant sanglier semblait très intĂ©ressĂ© par ce qu’il aurait pu dĂ©guster une fois installĂ© dans le restaurant mais ces derniers avaient surtout peur que l’animal ne brise la vitrine pour y entrer.
Lorsque l’animal a tournĂ© les talons, les propriĂ©taires ont assurĂ©ment poussĂ© un ouf de soulagement!