La semaine dernière, un chasseur de 65 ans est décédé après avoir reçu une balle alors qu’il était à l’affût aux sangliers. C’est un de ses camarades de chasse, présent lui aussi sur les lieux, qui a tiré le coup mortel. Cet accident est survenu durant une opération exceptionnelle de régulation.
Un accident de chasse comme on en voit très peu.
Vendredi dernier, vers 23h30, les secours on été appelés sur le territoire de la commune de Langouët, près de Rennes, pour intervenir sur un cas d’extrême urgence.
Un chasseur de 65 ans avait reçu une balle tirée par un autre chasseur avec qui il avait mené une soirée d’affût.
Comme le rapporte le site Actu.fr qui a interrogé le Président de la Fédération des chasseurs d’Ille-et-Vilaine sur le sujet, les chasseurs étaient 4 ce jour là à faire l’affût sur la même parcelle :
« Il faut en tirer des conclusions. On a été sollicité pour répondre à un problème important que rencontrent les agriculteurs. Il faut maintenir les moyens dont on dispose, mais peut-être qu’il faudrait que nous n’allions pas à trois ou quatre chasser sur une parcelle. C’est une réponse immédiate, je ne connais pas toutes les circonstances du drame. » a donc indiqué André Douard.
La majorité des accidents surviennent durant des battues ou des groupes de chasseurs se rassemblent pour chasser sur les mêmes parcelles mais ce type d’accident durant l’affût, qui se pratique généralement seul, est extrêmement rare.
Une opération de régulation organisée sur demande d’un agriculteur.
La question qui s’est posée dès que l’affaire a été exposée dans les médias, était de savoir s’il s’agissait bien d’un acte de chasse car l’heure tardive à laquelle l’accident s’est produit ne ressemble pas vraiment à une chasse standard.
Les chasseurs étaient en réalité intervenus sur autorisation du préfet qui a autorisé les affûts aux sangliers jusqu’à une heure après le coucher du soleil sur une parcelle.
C’est un agriculteur qui avait sollicité l’aide des chasseurs pour éviter que les sanglier ne causent des dégâts sur ses terres.
La présence des chasseurs sur place était donc plus en rapport avec un besoin urgent de régulation que pour une simple action de chasse.
C’est donc lors de cette opération que le chasseur auteur du tir, âgé de 76 ans, aurait confondu son camarade avec un des animaux attendus ce soir là.
L’enquête continue pour le moment et une reconstitution des faits à déjà eu lieu.
![[Vidéo] Une laie et ses marcassins filmés par un drone dans les cultures du sud de la Meuse](https://www.chassepassion.net/wp-content/uploads/2025/06/laie-et-ses-marcassins-dans-la-meuse.webp)
3 réflexions sur « La mort d’un chasseur près de Rennes a eu lieu durant une opération exceptionnelle de régulation des sangliers »
Ce n’est pas la première fois que cela arrive dans ces circonstances, dans les rapports annuels de l’OFB sur les accidents vous avez pratiquement 1 mort par an dans le cadre d’affûts nocturnes et c’est toujours un tir sur une forme non identifiée, on apprendra certainement que celui qui est mort a déposté sans prévenir l’autre, responsable néanmoins d’avoir tiré sans identification formelle.
La discussion ce n’est pas d’être plusieurs, mais l’application des règles de base dont celle des chasses collectives.
Condoléances à la famille de notre ami chasseur.
Le tir de nuit pour destruction est pratiqué dans l’est et est très réglementé.
Infra rouge et thermique autorisé mais obligation de localiser les postes, déclarés au louvetier et en mairie, tir à partir d’un poste fixe surélevé…
Sans faire de procès ça paraît surprenant de se mettre à plusieurs autour d’une culture à la tombée de la nuit.
Pour rappel de jour, en chasse collective c’est orange obligatoire
Bien triste drame