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Tir des sangliers durant les récoltes : « une décision déconnectée de la réalité des campagnes » selon la CR

dégâts de gibier
dégâts de gibier

Lors des accords passés entre l’État, les agriculteurs et les chasseurs pour lutter contre la prolifération des sangliers, une « boite à outils » a été mise en place. Cette boite a outils est une série de mesure permettant aux chasseurs de frapper fort en ce qui concerne la régulation des sangliers mais ces mesures se sont retrouvées amputées d’une disposition relativement importante : le tir des sangliers sur les parcelles en cours de récolte. Les agriculteurs de la Coordination Rurale ont d’ailleurs communiqué sur le sujet, expliquant que cette décision était totalement hors-sol.

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Une mesure supprimée de la boite à outils.

La « boite à outils » mise en place par le gouvernement avec les chasseurs et les agriculteurs, est une série de mesures permettant aux chasseurs de tirer plus librement les sangliers. Les prélèvements plus nombreux et une pression cynégétique accrue a pour but de faire diminuer d’au moins 30% les dégâts dans les cultures à moyen terme, mais le Conseil d’État a décidé de supprimer l’une des mesures qui avait le plus d’impact pour les agriculteurs.

En effet, il était prévu d’autoriser le tir des sangliers à poste fixe à proximité des parcelles en cours de récolte. Cette pratique était jusqu’ici interdite puisque le droit Français interdit l’usage d’un véhicule pour pousser le gibier à ce déplacer.

C’est d’ailleurs dans ce cadre que le Conseil d’État a jugé la mesure comme non compatible avec la législation et a donc mis ce droit sur la touche.

Une décision hors-sol pour les agriculteurs.

Cette pratique devait permettre aux chasseurs de prélever directement les sangliers qui sortiraient des cultures tandis que les machines sont en plein travail. Même si ce n’est pas dans ce cadre que les prélèvements sont les plus nombreux, cela permettait aux agriculteurs de se sentir réellement soutenus et de voir de leurs yeux les effets de la fameuse boite à outils.

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Bien que tout le monde ne soit pas du même avis sur la mise en place du tir durant les moissons, c’était tout de même une mesure forte du plan de diminution des dégâts qui se retrouve amputé d’un accord relativement important, qualifié à l’époque d’historique.

Pour la Coordination Rurale qui a communiqué sur le sujet hier, le Conseil d’État se trompe de cible en visant les chasseurs et leurs droits vis à vis du gibier car il ne s’agit pas de chasse mais bien de destruction en protection des cultures :

« Pour la Coordination Rurale, cette décision remet en cause l’accord national signé le 1er mars 2023 avec les principales organisations agricoles (FNC, FNSEA, Jeunes Agriculteurs, Confédération paysanne, Coordination Rurale) et les ministères concernés, visant à renforcer la régulation des populations de sangliers.

« Une décision déconnectée de la réalité des campagnes »

Alors que les moissons s’apprêtent à débuter, cette interdiction prive les agriculteurs d’un outil de protection directe. La Coordination Rurale rappelle que le tir en moisson ne relevait pas d’un acte de chasse mais d’une mesure de défense agricole. Pour le syndicat, cette décision reflète une fois de plus le fossé entre des juges coupés du terrain et les réalités agricoles. Ce sont les agriculteurs, et non les chasseurs qui en supporteront les conséquences économiques et sanitaires. »

5 réflexions sur « Tir des sangliers durant les récoltes : « une décision déconnectée de la réalité des campagnes » selon la CR »

  1. Bien sure que les agriculteurs utilisent cette solution, pour chasser ils trouvent du temps. Ils tuent même des sangliers de sur la moissonneuse. Alors a un moment il faut arrêter ces conneries la.
    On ne va pas faire que payer et se retrouver a la chasse avec la moitié du gibier déjà mort, car entre les paysans et les louvetiers ca commence a déborder.

  2. Jusqu’à maintenant c est les chasseurs qui payent les dégâts de gibier donc ils en supportent un peu les conséquences économiques sans compter que pour faire ces actes là c est les chasseurs qui paient les boîtes de balles et le carburant
    Les chasseurs mettent souvent la main au portefeuille

    1. Vous oubliez peut être vite que ce sont les chasseurs qui ont demandé dans les années 1970 qui ont demandé la gestion exclusive de la chasse, accompagnée de plans de chasse pour les cervidés avec en contrepartie l’indemnisation des dégâts agricoles, à l’epoque l’indemnisation des dégâts avaient été rejetée.
      50 ans plus tard, on constate un désastre dans la gestion Cynegetique. La chasse s’est mercantilisée. Certains chasseurs veulent toujours plus de gibiers, et certains propriétaires exigent toujours plus de loyers. C’est la course aux troupeaux dont l’objectif exigent toujours plus de restrictions dans les regles de regulation, des plans de chasse cervidés très insuffisants au détriment des forêts et des cultures.
      Avant les années 1970, c’etaient les victimes qui protegeaient leus productions, et de façon efficace, car il n’y avait pas les indemnisations, maintenant c’est devenu du j’menfoutisme, les chasseurs disent on paie, les victimes disent, on va se faire indemniser, quelques fois les 2 sont les mêmes.
      Et si l’Etat en FAILLITE devait indemniser comme le demandentcertains , celà aboutirait à la plus grande des chienlits

  3. Bonjour, je ne comprends pas la dernière phrase,….. les dégâts sont payés par les chasseurs me semble-t-il, donc concernés aussi!!,même si l’agriculteur ne rentre pas totalement dans son argent .donc il faut changer le droit pour « le sanglier uniquement « .

  4. Il s’agissait d’une mesure qui n’avait comme effet que de permettre aux chasseurs de tirer les sangliers lors des broyages des couvert après moisson (surtout moutarde). Aucun agriculteur n’utilise cette pratique. Ils sont bien trop occupés.

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