Les sangliers sont de plus en plus présents dans les zones périurbaines et même dans des zones ou les chasseurs n’ont pas forcément le droit de chasser. Pourtant, ces derniers sont régulièrement appelés aujourd’hui par les lieutenants de louveterie et les élus locaux pour intervenir et prélever des sangliers sur ces secteurs, dans des conditions parfois difficiles, qui mériteraient peut-être une compensation.
On en demande toujours plus aux chasseurs.
Les chasseurs sont de plus en plus sollicités par les autorités et par les municipalités qui rencontrent de plus en plus de problèmes avec les sangliers.
Il n’est pas rare que des compagnies entières décident de s’installer sur des terres placées sous protection par leurs propriétaires, dans des zones commerciales, voire résidentielles en périphérie de villes de plus ou moins grandes tailles.
Si les chasseurs ne sont pas les bienvenus sur les terres interdites à la chasse comme les réserves ASPAS et autres initiatives associatives animalistes, ils doivent malgré tout réussir à prélever suffisamment d’animaux pour éviter que les dégâts ne soient trop importants.
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On leur demande alors de participer à des battues administratives, de chasser en dehors des dates habituelles ou même, comme c’est le cas dernièrement en Dordogne, de réaliser des tirs de nuit.
Faut-il rémunérer les chasseurs?
La question de la rémunération des chasseurs commence sérieusement à se poser.
Dans un monde ou tout coûte de plus en plus cher et ou les indemnisations de dégâts de sangliers deviennent impossible à tenir pour les budgets de Fédérations de chasse, les chasseurs commencent à grogner sérieusement.
Dans certains cas, la chasse devient une nécessité et une obligation d’agir. On est donc loin du loisir de nos anciens qui payaient sans soucis une action de chasse et des bracelets pour s’offrir un sanglier de temps en temps.
Dernièrement, tuer des sangliers peut devenir une vraie gageure pour les spécialistes, sans compter le budget qu’il faut prévoir à chaque sortie.
De même, les chiens sont de plus en plus sollicités et les risques de s’exposer à des blessures pour les meutes augmentent de façon exponentielle.
Dans plusieurs régions de France, des rumeurs commencent à se faire entendre et si c’est déjà le cas pour des bandes de traqueurs, des chasseurs estiment que eux aussi, ne devraient plus forcément payer autant pour chasser le sanglier mais au contraire, devraient être rémunérés.