Le groupe belge FN Browning franchit une étape majeure dans son développement Français avec l’acquisition de Sofisport, une entreprise familiale qui réalise 400 millions d’euros de chiffre d’affaires et emploie 1000 personnes dans le monde, dont 500 en France. Cette opération, la plus importante de l’histoire du groupe, vise à faire renaître une filière stratégique de la munition de petits calibres sur le territoire Français.
Un projet industriel ambitieux dans la Drôme
Julien Compère, directeur général de FN Browning Group, a dévoilé auprès des journalistes de La Tribune l’intention du groupe d’installer une chaîne d’assemblage de munitions de petit calibre à Clérieux, dans la Drôme.
« Nous souhaitons recréer avec l’acquisition de Sofisport des compétences sur un site français autant que faire se peut ».
Cette acquisition stratégique complète le portefeuille de FN Browning, notamment grâce aux sites de production en France, Italie, Espagne et Canada, ainsi qu’à la poudrerie de Pont-de-Buis dans le Finistère.
Le groupe compte également pouvoir répondre à l’appel d’offres du ministère des Armées Français sur la relance des munitions de petits calibres, avec une décision attendue courant 2026.
Au-delà des munitions, FN Browning ambitionne de se positionner sur l’ensemble des projets Français dans son secteur d’activité. Le groupe vise notamment le développement de tourelleaux téléopérés, qu’ils soient destinés à des porteurs terrestres, navals ou aéroportés.
Fort de son statut de leader mondial dans les mitrailleuses embarquées sur hélicoptères, le groupe belge entend s’imposer comme un acteur incontournable de l’armement français.
Un partenariat Franco-Belge renforcé
FN Browning s’inscrit pleinement dans le partenariat Franco-Belge en matière d’armement terrestre. Le groupe, déjà fournisseur historique de l’armée Française et acteur du programme CAMO, devrait équiper prochainement le char Leclerc avec un tourelleau de FN Herstal.
Sur le plan financier, le groupe affiche une santé solide avec une croissance organique estimée entre 2% et 3% en 2025, portée par le secteur de la défense où FN Herstal devrait enregistrer une hausse de plus de 15% par rapport à 2024.
Si le développement dans le secteur militaire des munitions de petits calibres est aujourd’hui une priorité, cela devrait aussi favoriser le secteur de la chasse qui avait également besoin de voir se redynamiser cette filière.
C’est aussi l’occasion de voir naître un véritable poids lourd européen face à la concurrence mondiale dans ce secteur d’activité.












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6 réflexions sur « FN Browning veut relancer la production de munitions de petits calibres en France »
j’ai laissé 2 commentaires ce matin , (censurés) . affirmer que le succès de ce groupe aurait des retombées positives , pour les chasseurs , j’en doute , la seule retombée de la demande de munitions pour le réarmement de l’europe , est le doublement du prix , sur 4 ans de presque toutes les munitions , loin du positif pour les chasseurs et les tireurs , et avec l’augmentation des impôts et taxes qui arrivent , je doute que cela s’inverse
Pouvons nous espérer la mise au point de munitions aussi efficaces que le plomb pour la chasse. En effet, vu toutes les attaques dont nous faisons l’objet, le sujet reviendra sur la table à un moment où un autre. On peut faire confiance aux enverdeurs, car pour ma part, il est hors de question que je me sépare de mes armes pour le bon plaisir d’une minorité de décérébrés.
Une composant aussi efficace que le plomb à mon avis c’est pas pour demain : en ce qui concerne les armes en particulier celles fabriqués à la bonne époque et sous réserve d’un bon état la résistance a 1380 bars est une simple formalité qui coûte le prix du passage au ban d’épreuves ( certaines peuvent d’ailleurs supporter bien plus)
il n’est pas question de nous obliger à remplacer le plomb , il faut nous battre bec et ongle , je ne chasse plus en zone humide depuis l’interdiction du plomb , j’ai eu l’occasion de me promener sur des chemins du marais de l’estuaire de la gironde , ou certains oublient de ramasser leurs douilles ( pas toujours évident avec un automatique ) et j’ai pu constater qu’aucune n’était chargée avec autre chose que du plomb . j’approche de l’age de raccrocher le fusil , mais je me battrais même après
Il n’est pas question de renoncer à se battre et comme à l’habitude le chasseur de base militera pour le plomb en absence de solution.
Mais plus haut si nous observons nos responsables : FNC demande du temps et un accompagnement alors dans cette logique l’abandon du plomb est validé . En ce qui concerne les recommandations de la fondation François Sommer celle ci considère que le chasseur de demain devra avoir une empreinte écologique à zéro…… alors nous comprenons la suite !
Sans abandonner le plomb il est facile de mettre des mesures en place pour le tir sportif mais en ce qui concerne la chasse le plomb est létal a contrario des substituts : possible que nous soyons en train de créer un conflit du futur face à la maltraitance animale .
Le plomb est donc actuellement la seule solution même si ça ne doit pas nous empêcher de réfléchir à l’après
Bonsoir, cela me fait souvenir du sémi automatique browning 5 coups canon de 80 cms de mon père, un fusil formidable et mon père était bon tireur,il y a plus de 50 ans,une fois, 5 cartouches 5 vanneaux, une autre fois 4 balles breneke dans 1 sanglier en Côte d’Or, d’où son surnom dans le secteur « joss randal ». Une autre époque !