La FACE (Fédération des associations de chasse et conservation de la faune sauvage de l’UE) a récemment communiqué sur l’importance de l’action des chasseurs sur le terrain en reprenant le cas de la gestion de la Peste Porcine Africaine. En se basant sur l’exemple Suédois, la FACE explique leur action et comment les nouveaux outils permettent de lutter efficacement contre une maladie aux conséquences graves pour la faune sauvage mais aussi pour l’économie d’un pays.
Une mobilisation quotidienne des chasseurs sur des milliers d’hectares.
Comme l’explique la FACE, la Suède offre un exemple concret de gestion sanitaire réussie face à la Peste Porcine Africaine. L’épidémie détectée en 2023 dans la région de Fagersta a été contenue en quelques mois seulement, grâce à une mobilisation sans faille du monde cynégétique aux côtés des autorités vétérinaires.
Quand la PPA frappe un territoire, chaque jour compte.
Les chasseurs Suédois l’ont bien compris en arpentant quotidiennement le terrain pour repérer et signaler les carcasses de sangliers contaminés.
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Cette présence permanente sur des milliers d’hectares a permis d’assurer une détection rapide des foyers, condition importante pour enrayer la propagation du virus.
L’enlèvement sécurisé des carcasses d’nimaux morts et le respect strict des protocoles de biosécurité ont également complété ce dispositif de terrain.
Contrairement à ce que certains pensent, c’est un travail ingrat, physique, mais absolument indispensable que seuls les chasseurs, par leur connaissance intime du territoire et leur disponibilité, pouvaient accomplir à grande échelle.
Les nouveaux outils numériques au service des chasseurs.
L’Association Suédoise des chasseurs (Svenska Jägareförbundet) s’est appuyée sur des outils numériques pour localiser et mener des actions, notamment via la plateforme « WeHunt » ce qui a facilité l’enregistrement et le suivi des opérations.
Le signalement en temps réel a permis une cartographie numérique instantanée des zones visitées par les chasseurs et une transmission fluide des informations aux services vétérinaires. C’était incontestablement une manière d’agir bien plus rapide qu’avec des rapports papiers.
Cette synergie entre nouvelles technologies et savoir-faire de terrain a accéléré les prises de décision, la coordination des actions des chasseurs, mais aussi la réduction progressive des périmètres de restriction sanitaire.
L’exemple de la Suède observé par la FACE démontre que les chasseurs constituent un maillon essentiel de la surveillance sanitaire et de la protection agricole en Europe. Une reconnaissance que le monde cynégétique Français apprécierait de voir naître du côté de notre administration et des pouvoirs publics…












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