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Covid19 : une nouvelle occasion de demander la fin des chasses traditionnelles

Et c’est reparti pour un tour…. Après les nombreuses demandes d’arrêt de toute activité cynégétique suite à l’épidémie de Coronavirus, qui se sont toutes soldées par des fins de non-recevoir, voilà que nos opposants ressortent leur vieille marotte : les chasses traditionnelles.


Dans une tribune publiée et co-signée par 62 députés sénateurs hier dans le journal « l’Opinion », Loïc Dombreval, (membre de La République en marche,  élu député dans la 2ᵉ circonscription des Alpes-Maritimes le 21 juin 2017, qui préside le groupe d’étude parlementaire « Condition animale » à l’Assemblée Nationale) demande l’abandon définitif des chasses traditionnelles : « Il nous semble donc urgent d’acter l’abandon définitif de ces chasses traditionnelles, pratiques incompatibles avec la reconnaissance du bien-être animal et avec l’exigence éthique que la chasse du XXIe siècle ».

Pratique moyenâgeuse, souffrance animale, chasse non sélective, Loïc Dombreval n’hésite pas à tomber dans le cliché et à piocher dans la brouette d’arguments fallacieux brandis par nos opposants quand il s’agit de chasses traditionnelles, emmenant dans son sillage 62 petits camarades.(dont vous trouvez les noms ci-dessous).


L’homme apporte un soupçon de nouveauté quelque peu machiavélique ceci étant dit et habilement propose de ne pas stopper d’un coup sec ces chasses, mais d’y aller par palier : « Pour ce dossier et plus que jamais, l’heure est à l’écoute et au débat. L’arrêt des chasses traditionnelles pourrait se faire progressivement, sur un nombre d’années à définir en concertation avec le monde de la chasse, en mettant par exemple en œuvre un dispositif de quotas dégressifs de prélèvements. ». Les chasses visées par le député : chasse à la glu, chasse à la matole, la tenderie, et le déterrage.

Les signataires : Eric Alauzet, député du Doubs ; Arnaud Bazin, sénateur du Val-d’Oise ; Aurore Bergé, députée des Yvelines ; Bertrand Bouyx, député du Calvados ; Pascale Boyer, députée des Hautes-Alpes ; Guy Bricout, député du Nord ; Anne-France Brunet, députée de la Loire-Atlantique ; Carole Bureau-Bonnard, députée de l’Oise ; Philippe Chassaing, député de la Dordogne ; Jean-Charles Colas-Roy, député de l’Isère ; Ronan Dantec, sénateur de Loire-Atlantique ; Yolaine de Courson, députée de la Côte-d’Or ; Typhanie Degois, députée de la Savoie ; Jennifer De Temmerman, députée du Nord ; Elisabeth Doineau, sénatrice de la Mayenne ; Catherine Dumas, sénatrice de Paris ; Laurent Garcia, député de Meurthe-et-Moselle ; Florence Granjus, députée des Yvelines ; Emilie Guerel, députée du Var ; Yannick Haury, député de la Loire-Atlantique ; Dimitri Houbron, député du Nord ; Hubert Julien-Laferrière, député du Rhône ; Claudine Kaufmann, sénatrice du Var ; Stéphanie Kerbarh, députée de Seine-Maritime ; Anissa Khedher, députée du Rhône ; Yannick Kerlogot, député des Côtes-d’Armor ; Fiona Lazaar, députée du Val-d’Oise ; Michel Lauzzana, député du Lot-et-Garonne ; Vincent Ledoux, député du Nord ; Patricia Lemoine, députée de Seine-et-Marne ; Marion Lenne, députée de la Haute-Savoie ; Brigitte Lherbier, sénatrice du Nord ; Jacques Marilossian, député des Hauts-de-Seine ; Didier Martin, député de la Côte-d’Or ; Marjolaine Meynier-Millefert, députée de l’Isère ; Jean-Michel Mis, député de la Loire ; Claire O’Petit, députée de l’Eure ; Matthieu Orphelin, député du Maine-et-Loire ; Anne-Laurence Petel, députée des Bouches-du-Rhône ; Maud Petit, députée du Val-de-Marne ; Valérie Petit, députée du Nord ; Florence Provendier, députée des Hauts-de-Seine ; Didier Rambaud, sénateur de l’Isère ; Hugues Renson, député de Paris ; Cécile Rilhac, députée du Val-d’Oise ; Laëtitia Romeiro Dias, députée de l’Essonne ; Lauriane Rossi, députée des Hauts-de-Seine ; Alice Thourot, députée de la Drôme ; Jean-Louis Touraine, député du Rhône ; Elisabeth Toutut-Picard, députée de la Haute-Garonne ; Nicole Trisse, députée de la Moselle ; Frédérique Tuffnell, députée de la Charente-Maritime ; Alexandra Valetta-Ardisson, députée des Alpes-Maritimes ; André Vallini, sénateur de l’Isère ; Laurence Vanceunebrock, députée de l’Allier ; Sylvie Vermeuillet, sénatrice du Jura ; Corinne Vignon, députée de la Haute-Garonne ; Cédric Villani, député de l’Essonne ; Stéphane Viry, député des Vosges ; Michèle Vullien, sénatrice du Rhône ; Hélène Zannier, députée de la Moselle ; Jean-Marc Zulesi, député des Bouches-du-Rhône.

15 réflexions sur « Covid19 : une nouvelle occasion de demander la fin des chasses traditionnelles »

  1. Réponse à Burthe.
    Quelles pratiques ? Sur mes terres, il n’y a rien d’autre que des semis naturels , des semis exclusivement pour le gibier sédentaire. Dans mes bois, il n’y a rien rien d’autre que des chênes. Chacun peut y pénétrer sans autorisation et sans besoin de sauter des clôtures. Accès libre à tous : chasseurs, promeneurs, randonneurs.. Mais l’entretien c’est avec mes deniers personnels et pas les vôtres ou ceux du contribuable. Je remercie les chasseurs qui ont ouvert des pistes dans mes bois et dans les communaux. Cela facilite l’accès pour tous et permet aux pompiers de circuler en cas d’incendie. La poésie, mon bon monsieur, c’est vous qui la faites sans piper le moindre mot à la notion d’Environnement. La Nature, ça se gère, mais pas sur une chaise, devant la télé, l’ordinateur ou derrière un bureau vitré comme le font tous les incapables qui se prétendent écologistes et qui veulent laisser vivre la Nature avec des raisonnements. Il est plus facile de donner des leçons sans aucune compétence que de se retrousser les manches.
    Alors arrêter d’importuner les chasseurs qui n’ont rien à voir avec vos élucubrations ou la prétendue « écologie » qui n’est rien d’autre qu’une écologie punitive et politique.

  2. Les anti chasse sont invités à se retrousser les manches, à prendre une bonne serpe italienne et une tronçonneuse pour ouvrir des sentiers et des pistes. Car ce sont les chasseurs qui permettent l’accès à la nature dans des milieux complètements fermés qui profitent ainsi à tout le monde : randonneurs, promeneurs, chasseurs.,. Au lieu de faire du jogging le week-end ou lors de leurs congés, les anti chasse doivent se mettre au travail au lieu de donner des leçons.
    Par ailleurs, en tant qu’agriculteur, mes hectares de terres et mes bois ne sont pas clôturés et ouverts à tout le monde pou les promenades ou les ramasseurs de champignons. Vous voulez m’empêcher de chasser ? Voulez-vous que je cloture mes bois ?
    Rousseau disait dans le Contrat Social : « Les fruits sont à tous et la Terre n’est à personne. » Avec les putains de gauchistes anti chasse qui ont hérité du Marxisme – Rousseauisme on pourrait se donner le droit d’aller cueillir les fruits dans le verger du voisin. de piller les champignons dans les bois et interdire aux propriétaires terriens respectueux de l’environnement de circuler chez eux…

    1. Avec vos pratiques agricoles y’a plus de champignons, plus de vergers plus de petits gibiers…alors tout cela est.de la poésie rousseauienne..rien de plus. Effectivement laissez un peu vivre la nature.

  3. Bonjour,
    C’est toujours les gens des villes qui veulent gérer ceux des campagnes !
    À tous ces gens des villes qui sont contre les cloches, les coqs, les aboiements des chiens apprenez d’abord à respecter la nature, après les week ends les forêts, les chemins de randonnées sont jonchés de bouteilles, de restes de casse croûte. Les chasseurs font des efforts pour que leurs terrains restent propres ! Alors laissez nous gérer nos chasses et même celles traditionnelles. La plupart de ces députés ne font que de l’electoralisme, une chose les intéresse c’est de piocher n’importe où pour êtres réélus. La vraie écologie c’est de respecter la nature et surtout ce qui n’est pas à soi.

    1. Les « gens des villes » contre les « gens des champs » ! Les méchants contre les gentils ! Vous en êtes encore là !!???
      On comprend mieux pourquoi les chasseurs sont encore si nombreux : manifestement, tout le monde n’évolue pas au même rythme, pour certain, l’évolution prend plus de temps :)… Les pseudo-régulateurs de la nature dont l’activité principale consiste à détruire sont-ils des barbares qui s’ignorent ?

    2. Mr Collin, jepiben n’a jamais parlé de mechants contre gentils, ce sont vos propos, le fait que vous ayez interpreté son post ainsi demontre que c’est vous qui en êtes « là », la suite de votre intervention doit donc etre prise pour une autocritique…

  4. Être capable de faire son auto critique est une marque de responsabilité. On en revient toujours aux mêmes choses c’est à dire les valeurs fondamentales de la chasse, toujours non définies malheureusement. Est ce que toutes ces chasses traditionnelles correspondent toujours à nos valeurs ? Pour le déterrage sincèrement je m’interroge.Traditionnel ne veut pas dire intouchable.
    Nous aurions tout intérêt à démontrer être capable de prendre des décisions et faire évoluer nos pratiques pour que ces évolutions ne soient jamais la victoire des antichasse.

    1. Amis chasseurs
      Virez les viandards qui font honte à la chasse française, après on vous prendra au sérieux. Et c’est une campagnarde qui vous parle.

    2. Bonjour,
      Ah oui, c’est vrai, il faut opposer les gens des villes aux gens de la campagne … c’est juste oublier que les citadins sont souvent originaires de la campagne et vice versa. Né en Ariège, obligé de m’expatrier pour trouver du boulot en région parisienne, je ne suis pas sûr que cette distinction ait encore du sens.
      Je ne suis pas sûr non plus que les pollueurs soient ceux que l’on croit. Quant au sujet qui nous occupe, soit nous décidons de prendre collectivement le virage de la pratique de la chasse du XXIème siècle, soit c’est notre passion qui sera de plus difficile à expliquer aux non chasseurs, et donc à défendre.

  5. Pourquoi ne proposent ils pas une loi interdisant l’accès aux plages, aux montagnes , aux forets……
    La nature s’est sentie revivre pendant le confinement.
    Il est plus facile d’attaquer la chasse, que de s’attaquer au tourisme!!!
    Quand on voit comment ces politicards ont géré la crise sanitaire, et comment ils vont géré la crise financière derrière, à leur place, je me ferai tout petit.
    Et parmi ce groupe, vous allez retrouver des Sénateurs dont , encore aujourd’hui, l’utilité est à démontrer.(cf affaire Benalla)
    Virez moi tout ce monde de parasites vivant aux crochets des contribuables, qui se sentent obligés de faire une apparition de temps à autre , juste histoire de justifier leurs indemnités!!!!!.

  6. Il faudra se rappeler des noms aux prochaines élections,mais d’ici là comme d’habitude ils se ferons oublier carrière bien rémunérée oblige

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