La semaine dernière, dans l’Aude, ce fut l’occasion pour les scouts du secteur de découvrir les actions mises en place part les chasseurs, notamment en faveur du petit gibier. Des moments d’échanges qui ont profité aux scouts comme aux chasseurs car s’il est important pour les uns d’apprendre, il est important pour les autres de sensibiliser à la protection de la nature.
Des scouts accueillis à la maison des chasseurs.
C’est donc dans l’Aude que les scouts ont pu rejoindre à pied, dès le matin, les hauteurs de Luguel pour se rendre à la maison des chasseurs pour rejoindre leurs guides du jour.
Tout à commencé par un petit déjeuner partagé entre les chasseurs et les scouts, ce qui a permis de déjà pouvoir mener des échanges au sujet de la journée et des thématiques qui allaient être abordées.
Après ce moment de convivialité, le Président des chasseurs a pu expliquer pendant quelques minutes quel était le rôle des chasseurs auprès de la faune et de toute la biodiversité avant d’expliquer l’objectif de la visite du jour.
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Pourquoi les agrainoirs?
Il n’y a pas de meilleure salle de classe que la nature pour expliquer les choses qui la concerne et c’est donc là que les chasseurs ont ensuite emmené les scouts pour poursuivre leurs explications.
Directement dans les cultures, les scouts ont pu découvrir un élément bien connu des chasseurs mais souvent inconnu du grand public : les agrainoirs.
Ces derniers sont installés par les chasseurs afin de maintenir une source de nourriture pour le petit gibier en toute saison.
Ce dernier souffre de plus en plus du réchauffement climatique, de l’agriculture intensive, des cultures uniques sur de nombreux hectares, etc.
Tous ces éléments font que sans l’apport des chasseurs, les choses seraient assurément plus compliqué pour le petit gibier mais aussi pour bien d’autres espèces qui en profitent aussi même si il ne s’agit pas de gibier.
Il a également fallu expliquer aux jeunes scouts pourquoi ces agrainoirs étaient aussi renforcés à l’aide de protections en métal puisque ces derniers ne connaissent pas les dégâts que les sangliers peuvent avoir sur ce genre de dispositifs…
Une journée d’échanges réussie qui a mélangé les générations mais qui a également permis de faire passer plusieurs notions importantes en faveur de la biodiversité.