La colère gronde du côté des chasseurs Français mais dans la Somme, la chasse du migrateur est plus qu’un mode de chasse, c’est un mode de vie. Les chasseurs de gibier d’eau se sont d’ores et déjà rassemblés à plusieurs reprises et hier encore, 300 d’entre eux étaient rassemblés entre Noyelles et Le Crotoy.
Les sauvaginiers dans une colère noire.
C’est un temps que les moins de vingt ans n’ont pas forcément connu mais il y a quelques années, les attaques contre la chasse Française avaient poussé les chasseurs, et notamment les sauvaginiers, à manifester jusqu’à Paris.
Ces manifestations ne sont jamais anodines et la détermination des chasseurs est toujours sans faille quand on en arrive à de telles situations.
Dans la Somme les chasseurs sont déjà déterminés à mener des actions pour faire plier le ministère de l’écologie, qui tente actuellement de faire passer en force des moratoires sur plusieurs espèces chassables.
Nous avons pu joindre Nicolas Bruvier, Président de l’Association des chasseurs de gibier d’eau en Baie de Somme et il nous confirme que la situation est extrêmement tendue :
« Les chasseurs de Baie de Somme sont très impliqués, hier encore, plus de 300 personnes sont venues au pied levé sur un point de rendez-vous. Nous sommes revenus sur la situation actuelle avec Jean-Paul Lecomte, Président de la commission gibier d’eau à la Fédération et Yves Butel, Président des chasseurs de la Somme. Nos chasseurs sont très en colère et c’est très, très chaud. »
Des actions mises en place dès ce soir.
Les chasseurs veulent faire entendre leur colère et même si d’ici ce soir, des nouvelles devraient être obtenues sur l’évolution de la situation, certains vont déjà se mobiliser dès ce soir comme nous l’a indiqué Nicolas Bruvier :
« Nos chasseurs sont très impliqués concernant le gibier d’eau, plusieurs d’entre eux sont vraiment remontés et on a du mal à les contenir ».
Si vous avez prévu de passer un week-end sur la côte dans la région, attendez-vous à quelques difficultés sur les routes…
Des barrages filtrants devraient être installés dès ce soir sur des ronds-points ainsi que des opérations « péage gratuit » un peu partout, sur les accès allant vers les plages en direction du Hâble d’Ault et du Crotoy.
D’autres actions de grande ampleur pourraient aussi voir le jour avec le blocage du Pont de Normandie à partir de ce week-end si le ministère de la Transition Écologique reste campé sur ses positions.
Les chasseurs se préparent également à une lutte sur la durée et il n’est pas exclu qu’une action soit menée à Amiens le 8 juillet prochain, lors du passage du Tour de France dans la ville.
8 réflexions sur « Actions des chasseurs de la Somme dès ce soir : week-end noir à prévoir sur les routes »
Oui! Allez y…
Bloqué les 90 % de la population qui ne sont pas inscrit a la federation de la chasse..
BLOQUÉ les citoyens qui partent souffler 1…2 semaines a 50 km de chez eux ou plus
Allez y avec vos armes pour montrer que vous avez le pouvoir comme votre l affiche de propagande devant les peages….
90% de cette population essaie de survivre, expliquez leur au peage que ces pour leur bien…heu…pour sauvegarder votre monde de vie qu ils n ont jamais entendu parler…
Vous ferais une belle publicité pour votre…fédération ? Corporation? Clan?
En tout cas….faire chi.r les francais version la poste ou sncf ne vous apportera pas la sympathie de la population…bien au contraire…
FAB,Le randonneur varois.
Ah oui Fab le randonneur Varois qui se croit chez lui partout alors que le département du Var est en collines privées à 95 pour cent. Celui qui ne respecte aucun panneau de sécurité chasse en cours et qui même parfois le fait disparaitre. Fab le randonneur qui casse les miradors de sécurité installés avec l’autorisation du propriétaire parce qu’il est contre la chasse, qui pourtant n’a aucun droit ni titre de se promener là où il se trouve. Fab qui pourrait balader 4 jours par semaine partout dans la colline et 3 jours dans les zones qui ne sont pas chassées les jours de battues, mais qui prend un malin plaisir à déambuler sur un axe clairement identifié en cours de chasse. On te connait Fab, tu est contre la revendication lorsque c’est un sujet qui ne te concerne pas et tu imposes ton mouvement dès que l’on touche à ta petite vie. Voilà, pourquoi il faut en arriver aux extrémités dans ce pays. Bonne promenade et lorsque tu passeras à mon poste et que je te salue rais d’un bonjour sincère et consensuel, aies au moins la courtoisie de me répondre avec la même politesse au lieu de vociférer de manière inaudible ton venin.
Sauvaginiers, je comprends votre colère. Je connais votre baie et les étendues de canaux qui l’entourent. Notre Président Willy Schraen y a très certainement passé une veillée à un moment où un autre. Je ne peux pas croire qu’il laisse faire. Je suis un Nordiste du Hainaut et je connais la Région entre les limites de l’Aisne jusque Oye Plage. De la frontière Belge à la limite du Borinage jusqu’au Crotoy. Aujourd’hui ma vie professionnelle m’a emmené loin et après de long périples je chasse le sanglier dans le Var où je suis installé. Alors, aujourd’hui je n’ai pas oublié notre chère région des Hauts de France, je ne supporte plus ces menteurs qui disent être nos représentants. Je ne comprends pas que l’on interdise de chasser des palmipèdes après une certaine date alors que l’on gaze en Hollande, sans compter la destruction des œufs. Nous chasseurs de Grands Gibiers et particulièrement du sanglier, nous pouvons mettre à genoux ces élites qui nous méprisent. Arrêtons de tirer, posons la carabine. Exigeons que l’on rende les tenderies à la glue, des vanneaux, des pantières etc. Ne tirons plus une seule balle, raccrochons la carabine. Mais tenons dans la durée au maximum nous avons le temps avec nous pour les mettre à genoux. Nous pourrons éventuellement accepter de reparler après la démission de la Ministre et la remise en place de nos chasses. Nous avons la force avec nous sans rien casser, sans rien bloquer. Il suffit d’attendre. Si rien ne bouge, si tout continue comme avant, alors les Raboliots, les Totoches (ces braconniers de Légendes) reviendront dans le paysage. Ce ne sera plus pour se nourrir, mais en rebellion. Bon courage sauvaginiers.
Bonjour à tous
Tout à fait d’accord.
On ne tire plus on laisse chasser nos chiens pour le plaisir mais plus de prélèvement.
Soyons solidaire frappons fort dès l ouverture prochaine.
Cordialement
Nous pouvons certainement raccrocher la carabine et il y aura évidemment un résultat mais l’équilibre financier de nos structures en particulier dans le sud est précaire et ça mérite réflexion .
Pour avoir participé à des mouvements de défense des chasses traditionnelles immédiatement après la ratification de la directive je crois pouvoir affirmer que l’approche des chasseurs de la baie de somme est différente de ceux des palombiéres et encore des gluteurs de provenance
Nous avons un point commun c’est la passion et La Défense de l’identité culturelle . Ils ont décidé de bloquer alors nous devons les soutenir et trouver pour notre cas ( la grive mauvis) une action adapté dans le contexte qui est le nôtre .
Soyons vigilants : si la caille des blés et la grive mauvis ont été inclus dans le moratoire gibier d’eau c’est intentionnellement pour que suivant les revendications des sauvaginiers il puise subsister une petite victoire pour nos détracteurs
En 1979 après avoir réussi à conserver certaines pratiques après avoir apporté la preuve de leurs conformités avec la directive un travail d’érosion par les minorités c’est mis en place …. Nous pouvons affirmer que à ce jour l’ortolan ne se porte pas mieux depuis l’arrêt de la pratique et pour les gluaux c’était la seule pratique non létale et de plus nous n’avons jamais obtenu le droit de démontrer sa sélectivité.
Depuis 1979 nous avons résisté mais perdu et la psychologie n’a pas fonctionné alors maintenant si certains d’entre nous veulent changer de tactique c’est respectable . Il faudra seulement mettre en place un dispositif pour que l’action ne devienne pas contre productive.
Le problème actuel c’est la législation européenne votée en sourdine il y’a plus de 40 ans et nos politiques actuels qui jamais n’oseront taper sur la table de peur d’être catalogué contre l’Europe
Nos problèmes de chasse et de pêche sont aussi ceux de l’agriculture : la nôtre , celle de nos campagnes qui sacrifie ses agriculteurs au profit d’une industrie agroalimentaire
Alors si les agriculteurs veulent venir s’exprimer !!!!!!!
Bonjour rester sans rien faire pas bon
Racrocher le fusil pas bon
Bravo, tout est dit ! Soutien total. Un ancien lieutenant de louveterie. 💪💪💪💪
L’équilibre financier de nos structures ? Il y a 30 ans, les effectifs des fédérations départementales étaient même pas à la moitié de ce qu’ils sont aujourd’hui. Les moyens informatiques ce sont développés, il y a plusieurs dizaines de milliers de chasseurs en moins, aucun programme solide et efficace de réintroduction et développement dépopulation de petits gibiers. Quelle charge de travail peut justifier le doublement parfois des effectifs. Il faut peut-être rationaliser nos structures, est-ce vital d’avoir des Fédérations Régionales? Je crois que nous devons aussi faire notre méa culpa. Dans toute guerre il y a des dommages collatéraux, les Fédérations doivent faire des économies aussi. Il faut mettre le problème des dégâts de grands gibiers une bonne fois pour toute sur la table. Nous devons exiger de ne plus payer, nous avons les moyens de faire plier l’exécutif, on vient de le prouver. Il ne faudra pas accepter le deal qui se prépare : » J’ai accepté de revenir sur mon MORATOIRE, vous ne m’emmerder pas avec les dégâts ». Ben si justement, pas contente tu démissionnes Madame la Sinistre.
Alors Alain, tu sembles assez réservé sur la question de mettre la grosse pression. Aujourd’hui les limites sont atteintes, cela fait des décennies que l’on nous malmène, alors assez. Nous ne devons plus rien lâcher. On ne réveil pas un ours affamé qui dort!