En préambule, afin d’éviter qu’une polémique stérile contre le monde agricole n’ait lieu, cet article n’est absolument pas rédigé contre les agriculteurs. Si certains, et il y en aura, souhaitent s’engager sur ce terrain mouvant, alors que l’objectif est tout autre, c’est qu’ils n’auront rien compris. Pour connaitre les réseaux sociaux, et leurs dérives, cette mise au point nous semblait nécessaire.
Les images ci-dessous proviennent du Pas-de-Calais, une région qui a la culture du petit gibier et où les territoires sont depuis de nombreuses années de plus en plus accueillants pour nos petits galliformes et autres léporidés. C’est un garde particulier qui nous les a envoyées, afin que nous puissions les utiliser, à notre échelle, pour sensibiliser chasseurs et agriculteurs sur les ravages du fauchage.
Ici la fauche d’une parcelle de 10 HA de ray-grass a malheureusement tué d’innombrables faisans et lièvres. Pas moins de 15 poules, et une dizaine de lièvres ont été découverts morts, ou mutilés (patte arrière coupée pour les lièvres).
Si l’on souhaite préserver nos populations de petits gibiers, qui ont déjà bien du mal à survivre, les chasseurs doivent absolument se mobiliser dans leurs territoires afin d’essayer de sauver un maximum de reproducteurs, et d’animaux en général. Pour cela il suffit d’instaurer un dialogue avec les agriculteurs qui, grâce à des solutions relativement simples et peu contraignantes, pourront préserver davantage la faune.
Qu’il s’agisse d’équiper ses tracteurs de barre d’effarouchement, ou alors de faire un tour dans les prés quelques heures avant la fauche, cela permet déjà de sauver bon nombre de petits gibiers. Les barres d’effarouchement nécessitent un investissement certes, mais il est envisageable de se mutualiser entre chasseurs (par exemple au sein des GIC) pour s’en équiper et les mettre à disposition, mieux encore, de le faire, au niveau de la fédération.
Beaucoup d’agriculteurs sont chasseurs, et préservent déjà la faune avec un fauchage tardif ou une certaine façon de faucher même, mais d’autres qui ne sont pas chasseurs n’ont peut-être pas tout à fait la même notion de gestion des populations et c’est alors qu’entre en jeu le dialogue. En expliquant les choses, il est fort à parier que tout le monde peut s’y retrouver.
7 réflexions sur « Un ours pourchasse un berger après avoir attaqué ses bêtes dans les Pyrénées »
il faut envoyer Hugo Clément, Nagui et les autres garder les moutons et je pense qu’ils vont vite comprendre ce qu’est un berger face à un ours et quelques loups.
Non non !!! ce n’est pas l’ambiance d’un plateau de télé.
un homme doit pourvoir se defendre vis a vis d un ours ou d un loup . si il faut jeter des etre humains en pature pour faire plaisir a ses bobos ecolos a deux balles mais ou on va
Le jour où un homme/femme/enfant sera tué, nous saurons qui poursuivre en justice, pas de quartier, il faudra assumer les responsabilités
Si un pro ours devait choisir entre la vie d’un ours et d’un berger…nous connaissons tous la réponses ! Des gens très dangereux pour la démocratie des fanatiques !
Malheureusement aujourd hui on défend plus les animaux que les hommes avec leurs satané escrologie de bobos qui n y connaissent rien à la nature
Si le peloton de gendarmerie s’était rendu sur place quel scénario était envisageable ? Probablement un tir d’effarouchement et voilà la raison pour laquelle ont autorise pas les bergers au tir de défense.
Conclusion ont préfère la vie d’un ours à celle d’un berger
En Roumanie , il y a , bon an mal an 3 morts par an du fait de l’ours , patience , nous allons les rattraper .