La cormoran est une espèce qui a été lacée sous protection il y a des années mais ce statut pourrait changer dans un avenir proche. Plusieurs pays d’Europe s’inquiètent des conséquences du retour en force de l’oiseau sur les poissons qui paient le prix fort de la continuité de cette protection. Dernièrement la question de savoir comment gérer le cormoran a fait l’objet d’une conférence au niveau Européen en partenariat avec l’EIFAAC (European Inland Fisheries and Aquaculture Advisory Commission).
L’impact du cormoran sur les poissons de toute l’Europe.
Généralement, quand il s’agit d’interdire des pratiques, de mettre en place des réglementations ou de se lancer dans de nouvelles réintroductions animales, les bureaucrates et chercheurs Français n’hésitent pas à aller voir ce qu’il se passe dans les pays voisins pour en tirer « les meilleures pratiques » afin de réaliser un « parangonnage ».
Pourtant, quand les autres pays s’assemblent au niveau européen pour alerter sur les dégâts causés par une espèce qui était jusqu’ici protégée comme ce fut le cas pour le loup il y a quelques mois, c’est la stratégie de l’autruche qui est préférée.
Cette fois, c’est un prédateur bien plus discret qui inquiète : le cormoran.
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L’oiseau consomme énormément de poissons à l’année pour des estimations qui sont les suivantes :
- 180 kg de poisson par an pour un cormoran,
- 300 millions de kilogrammes par ans pour l’ensemble des cormorans en Europe,
- Ramenés au nombre de poissons, cela signifie que les cormorans avalent des milliards de poissons chaque année en Europe.
La question de la gestion de l’espèce se pose sérieusement.
Sous la présidence Polonaise du Conseil de l’Europe, une conférence et des réunions de travail ont été organisées avec l’EIFAAC afin de trouver une solution pour la gestion du Cormoran.
Ces informations ont d’ailleurs été relayées par la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) preuve que l’impact du cormoran n’inquiète pas que les membres de l’Union Européenne.
Le 03 juin dernier, une conférence a permis de travailler sur un projet de cadre pour un plan européen de gestion pour le grand cormoran.
L’administration va maintenant devoir faire son œuvre mais il semble que la réalité du terrain ait enfin éveillé l’intérêt des responsables en haut lieu face au élucubrations des associations animalistes qui veulent conserver un maximum d’espèces sous protection totale, au risque de déséquilibrer totalement le reste de la biodiversité.
2 réflexions sur « Faut-il un plan de gestion du cormoran pour protéger les poissons d’Europe? »
Comme d habitude une réaction mollasse , oui il serait peut-être temps de réagir et arrêter d écouter les guignols de foire .
Bonjour. Que de réunions, de palabres et discussions inutiles, de pognon « jeté » par la fenêtre…Car ces gens là Monsieur il faut les héberger, les nourrir et les rembourser de leurs divers frais occasionnés par les dites réunion Monsieur. Mais il est vrai qu’il en est ainsi pour tout…Une solution: faire payer les dégâts aux associations soit disant de protection…Mais suis-je bête, elles subsistent grâce principalement aux subventions de l’Etat, qui n’est d’ailleurs que nous par nos impôts ..donc notre pognon!!!! Aléa Jacata Es ! Pauvre France!