L’association PAZ a récemment lancé une pétition pour tenter d’imposer la stérilisation d’une vingtaine de ragondins installés à Confluence. Pourtant la Préfecture du Rhône refuse d’accorder cette dérogation demandée par la mairie écologiste et rappelle que la loi impose l’élimination de cette espèce exotique envahissante. Une position qui devrait satisfaire tous ceux qui savent qu’un ragondin stérilisé continue de causer des dégâts.
La Préfecture applique la réglementation.
L’affaire dure depuis mars 2022 et l’abattage à l’arc de 17 ragondins dans le quartier de Confluence, la municipalité lyonnaise refuse de poursuivre la régulation de cette espèce invasive.
Quelques élus et militants écologistes ont imaginé un protocole alternatif : capturer les animaux, les faire stériliser, puis les relâcher sur place.
Pourtant, le projet se heurte à un obstacle de taille car les ragondins sont classés comme espèce exotique envahissante, ce qui interdit formellement leur remise en liberté après capture.
La Préfecture a donc logiquement refusé d’accorder la dérogation et a même adressé un courrier à la mairie pour lui rappeler son obligation de détruire les spécimens présents. Les services de l’État rappellent notamment les risques sanitaires liés à la leptospirose que ces rongeurs peuvent transmettre sans compter les dégradations qu’ils occasionnent aux berges et aux infrastructures.
Une opération de communication pour PAZ.
En réponse à cette décision de la Préfecture, l’association PAZ (Projet Animaux Zoopolis) a lancé sa pétition en début de semaine, dénonçant ce qu’elle qualifie de « massacre ».
L’association accuse la Préfecture de « mettre des bâtons dans les roues » à une municipalité « qui souhaite se détourner de la cruauté ».
Un argumentaire pour le moins classique pour PAZ qui oublie comme souvent l’essentiel. En effet, la stérilisation coûte d’une part une fortune aux contribuables pour un résultat nul. D’autre part, un ragondin stérilisé continue de creuser, de dégrader et de propager des maladies.
Il occupe simplement le territoire un peu plus longtemps avant de mourir naturellement.
La Préfecture a donc tout simplement fait preuve de bon sens en refusant cette expérimentation qui aurait surtout servi de vitrine idéologique aux élus lyonnais…
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Une réflexion sur « Lyon : la Préfecture refuse la stérilisation des ragondins de Confluence et impose leur destruction »
Une décision censé de la préfecture. Je croit que nos cher élue devraient ce documenté sur le sujet. Les ragondins non rien à faire en France. Ils détruisent les berges, les culture et propage la leptospirose. Cela montre bien le points de vue purement idéologique qu’ils cherchent à mettre en place partout où ils le peuvent. Ils devraient être plus sur le terrain, dans certains départements les berges sont complètement détruites. Des éleveurs sont obligés de laisser leurs vaches à la ferme pour éviter qu’elles se blessent en tombant dans un trou provoqué par le ragondin. Que dire de plus en espérant que les décisions iront de plus en plus dans ce sens (je n’en suis pas sur). Bonne journée