Le projet de la ministre de la Transition Écologique Agnès Pannier-Runacher a lancé la semaine dernière un projet de moratoires concernant plusieurs espèces chassables, dont plusieurs de gibier d’eau. La réaction des chasseurs ne s’est pas fait attendre et notre Président National Willy Schraen est parvenu habilement à contrecarrer les plans du gouvernement pour le moment.
Un CNCFS qui n’a pas eu lieu.
Ce jeudi 26 juin, un CNCFS quelque peu inattendu a été prévu par le gouvernement afin de tenter de faire passer plusieurs projets lancés par la ministre de la Transition Écologique.
Cette dernière vise à instaurer des moratoires à différents niveaux sur 9 espèces de gibier avec une majorité d’espèces migratrices qui passionnent les chasseurs de gibier d’eau.
Afin d’éviter que le ministère ne réussisse à passer en force, Willy Schraen a annoncé hier que les représentants des chasseurs, avec l’aide des représentants des agriculteurs, des forestiers et de la propriété foncière allaient tenter de faire barrage.
Ces derniers n’ont pas participé à ce Conseil national de la chasse et de la faune sauvage et, n’ayant pas le quorum nécessaire pour prendre des décisions, le ministère a été contraint de reporter l’échéance.
Une manœuvre habile de notre Président National qui permet au monde de la chasse de continuer à œuvrer pendant quelques jours, afin de faire en sorte que le ministère retire son projet.
Une semaine pour faire machine arrière.
Le monde cynégétique est en ébullition et les chasseurs de gibier d’eau sont toujours en première ligne quand il s’agit de défendre la chasse. Imaginez donc quand une attaque les concerne directement.
Le prochain CNCFS serait donc reporté au 03 juillet prochain selon les premières informations que nous avons obtenues.
Cela laisse quelques jours à Agnès Pannier-Runacher pour revenir à la raison et ne pas imposer aux chasseurs un arrêté ministériel absurde, sans fondement scientifique et sans aucune concertation.
D’ici là, des actions devraient déjà voir le jour un peu partout en France car dans la Somme, les chasseurs de gibier d’eau sont déjà considérablement mobilisés.