Dans le quartier de Vacquerolles, à Nîmes, les habitants n’en peuvent plus de la présence des sangliers. Les animaux défoncent les clôtures, labourent les jardins et renversent les poubelles. Les riverains n’en pouvaient plus que les sangliers leur mènent la vie dure et ont donc fait le nécessaire pour que le problème soit résolu.
Des sangliers chez eux dans le quartier.
Si la vie était jusqu’ici plutôt paisible au quartier Vacquerolles de Nîmes, les choses ont changé depuis quelques mois.
Ce quartier résidentiel qui jouxte la garrigue est depuis plusieurs semaines un lieu de villégiature pour des sangliers qui s’y plaisent grandement.
Les suidés trouvaient facilement de la nourriture dans les poubelles et les jardins des habitants, défonçant au passage les clôtures, les potagers et les espaces verts.
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Certains des habitants se sont même retrouvés face à face avec des sangliers, de jour comme de nuit, ce qui n’est jamais une expérience très enrichissante si l’on est pas en capacité de se défendre et que la bête noire décide de charger.
Excédés par la présence des sangliers, les riverains ont décidé de prendre des mesures.
Dix sangliers abattus en zone péri-urbaine.
Face à la prolifération des sangliers au plus près de leurs maisons, les habitants du quartier ont décidé de prendre les choses en main. A plusieurs reprises, le comité de quartier de Vacquerolles a alerté la municipalité ainsi que la préfecture du Gard afin que des actions soient entreprises.
Les riverains regrettent que l’agrainage préventif qui était réalisé dans la garrigue n’ait pas continué car cela permettait d’éloigner les sangliers de leurs quartier.
Devant faire face à la situation, un lieutenant de louveterie a été mandaté pour intervenir. Ce dernier a pu abattre une dizaine de sangliers en trois jours, du 28 au 30 mai. Plusieurs sangliers auraient été tués à proximité des habitations, sur un terrain vague.