Le silure glane est un prédateur hors pair dans les fleuves et rivières de France. C’est le cas notamment dans la Dordogne où, depuis son arrivée dans les années 1970, il n’a fait que croître au point de mettre en péril certaines espèces de poissons migrateurs.
Depuis 2020, des pêches de « régulation » ont ainsi été mises en place pour tenter d’endiguer la prolifération des silures. À l’aide de cordeaux, des pêcheurs professionnels pêchent au printemps principalement des centaines de silures. D’abord, ce sont les barrages qui ont été ciblés, pensant à juste titre qu’ils formaient un véritable garde-manger pour les silures, mais en 3 ans, « seulement » 700 silures ont été pêchés.
Ainsi, en 2024, sa pêche s’est largement intensifiée, permettant de multiplier par 10 le nombre de prises. Ainsi, en mars et juin 2024, ce sont pas moins de 1 600 silures d’un poids total de 60 tonnes qui ont été sortis de l’eau sur une portion d’environ 20 kilomètres en aval de Bergerac.
La saison 2025 devrait être tout aussi « miraculeuse », avec déjà pas moins de 900 silures glanes capturés. Certains sont des spécimens que de nombreux pêcheurs de loisir rêveraient d’avoir au bout de leur ligne, forcément… Fin mars, un silure de 2,56 m a été pêché, la veille un autre de 2,40 m, raconte François Lafolie, qui travaille dans l’établissement public territorial du bassin de la Dordogne (Epidor).
16 réflexions sur « 60 tonnes de silures pêchées dans la Dordogne »
Votre page se dit chasse passion ?
Dejà l article commence: le silure met en danger les espèces de poisson migrateurs. Dites le problème principal ce n est pas les barrages hydroélectriques qui mettent en danger les poissons migrateurs?
Toutes les études scientifiques sur le silure prouvent qu il a sa place dans nos rivières, mais en Dordogne c est un problème?
De plus, cette espèce n est pas classé nuisible. Pourquoi une telle campagne de pêche et surtout ce que ne dit pas votre article c est ce qu il a été fait de ces 60 tonnes?
Je suis consterné de lire un article si creu et peu documenté de la part d un site epinglé chasse passion.
Ce poisson est vraiment un problème ,il prolifère allègrement car il n’a pas de prédateur, il se satisfait d’une eau de qualité médiocre .
C’est un marqueur biologique, qui montre la régression des migrateurs, et des espèces indigènes.
Ça parle beaucoup sans connaître le poisson. On reconnaît les anti silure et c’est personnes sont certainement celle qui préleve 3 brochet a chaque sortie de 60 cm et les gros de plus de 80. Pas grave ca rejoindra les 25 autres qui attendent la depuis 5 ans
Le silure n’a rien a faire dans nos rivières, a part faire plaisir a quelques charlots adeptes de ce poisson , qui font des photos et des bisous a leur trophée. L’arrivée de cette m…e a fait disparaitre les sandres , les poissons chat du tarn et de la garonne occupant les mêmes postes . Les migrateurs se font croqués dans les passes a poissons. Perso je ne garde aucun poisson, quand j’attrape un silure il fini dans le talus .
Contrairement à certaines idées reçues, le silure (Silurus glanis) n’est pas un prédateur insatiable. Son régime alimentaire est opportuniste, composé majoritairement de cyprinidés (brèmes, carassins, carpes), mais aussi de mollusques, crustacés, et occasionnellement de mammifères ou d’oiseaux . Des études ont montré que 75 % des estomacs de silures examinés étaient vides, indiquant une alimentation irrégulière avec de longues périodes de jeûne .   
Un silure de 2 mètres consomme en moyenne 1 kg de poisson tous les trois jours en été, soit environ 120 kg par an . En comparaison, un sandre adulte, bien que plus petit, est un carnassier très vorace. Il se nourrit principalement de poissons de petite taille, mais sa consommation relative approche les 700g tous les 3 jours . 
Comparaison :
• Silure de 2,40 m (~100 kg) : ~120 kg/an.
• Sandre adulte (~5 kg) : ~85 kg/an.
Donc, à poids égal, le sandre est bien plus vorace que le silure. Et leur regime alimentaire est moins varié et opportuniste sur le silure
Les grands silures jouent un rôle essentiel dans la régulation des populations de plus petits individus. En effet, des observations ont révélé une augmentation du cannibalisme chez cette espèce, contribuant ainsi à l’autorégulation de leur population.
Ces “gros pépères” jouent un rôle clé dans la régulation de leur espèce. Les éliminer risque de favoriser une explosion de jeunes silures plus voraces, perturbant davantage l’écosystème…
Regardons donc ceci avec 60 tonnes de silures
(soit 600x100kg) consomment en moyenne 600×120=72.000kg (72tonnes)
Comparons avec le cormoran (~2.5/5 kg) ~ 0.300 a 0.500kg /jour ~180 kg l’an)
a poids égal donc : 60.000kg de (soit 12000) cormorans consomment plus de 2.000.000kg /2.000tonnes/an
Tout cela n’est qu’une moyenne mais c’est incroyable n’est-il pas ?
Bonjour, le problème ce n’est pas tant la quantité et le poids consommé mais c’est le NOMBRE de silures qui ont colonisé tous les cours d’eau. « Sur la rivière Dordogne, entre la Gironde et la Dordogne, on estime aujourd’hui qu’il y aurait plus de 110 SILURES AU KILOMETRE »
Evidemment, le silure est défendu par les amateurs de pêche sportive et surtout par tous les commerçants vendeurs d’équipements spécialisés qui font de bons chiffres d’affaire.
Mais les « petits pêcheurs » dans de nombreux cours d’eau n’ont plus rien au bout de la ligne.
Mykl,petit constat,j habite au bord de la Dordogne, presque a l’estuaire où il n y a ni brochet,ni sandre, actuellement a chaque sortie pour pêcher l an guille je attrape plus de silures que d anguille.sans avoir vos connaissances,je constate que la diminution drastique des l amproies,des aloses, coïncide avec l apparition des silures,d ailleurs leur pêche ,maintenant est interdite.c est un poisson introduit qui pour moi est néfaste pour notre faune halieutique qui se portait très bien avant.en quelques années on a hérité des frelons asiatiques,des grenouilles taureaux,des ratons laveurs,des écrevisses américaines,des silures ect.dans le marais plus une grenouille,dans la rivière plus de poisson.
Un silure de 2,56 m peut facilement bouffer un enfant et peut-être un adulte. On sait que ces « saloperies » sont capables de chasser en eau très peu profonde et capturent les pigeons qui vont boire sans méfiance. Ils bouffent aussi les canards et autres oiseaux, sans parler des poissons qui disparaissent de nos rivières. Ces « saloperies » sont un vrai danger, des « requins d’eau douce ». Le pêcheur doit les tuer et surtout pas les remettre à l’eau. On ne peut plus rien pêcher dans nos rivières, ces « saloperies » ont tout mangé.
… affligeant …
Il est important de remettre les choses dans leur contexte. Oui, le silure glane (Silurus glanis) peut atteindre de grandes tailles et possède un régime alimentaire opportuniste, mais il n’est pas un danger pour l’être humain. Aucune attaque documentée sur des enfants ou des adultes n’a été scientifiquement validée. Les cas de pigeons ou de canetons consommés existent, mais ils restent rares et relèvent plus de comportements d’adaptation que d’un danger généralisé.
Les fameuses vidéos de silures mangeant des pigeons sont tournées dans des zones très spécifiques, comme à Albi sur le Tarn, où la densité de pigeons est extrêmement élevée. Ces oiseaux s’attroupent en grand nombre sur les berges pour boire, ce qui crée une opportunité exceptionnelle pour les silures. Ce comportement reste rare et opportuniste : ce n’est pas leur alimentation principale, ni un comportement généralisé à tous les cours d’eau.
Quant à l’impact sur les populations de poissons, plusieurs études écologiques montrent que le silure ne fait pas « disparaître » tous les poissons : il s’intègre à l’écosystème et peut même contribuer à réguler certaines espèces envahissantes. Le qualifier de « saloperie » ou de « requin d’eau douce » relève plus du fantasme que de la réalité biologique.
Enfin, tuer systématiquement un animal parce qu’il dérange nos habitudes de pêche va à l’encontre de toute gestion responsable de la biodiversité. La pêche durable repose sur la connaissance, pas sur la peur ou l’exagération.
Très bonne initiative,les poissons et les animaux sauvages comme les canards,poules d’eau etc…
Le silure est le bon prétexte .
La reconversion des pêcheurs maritimes en pêcheurs d’eaux douces ont en parle moins qui avec la pose des filets prennent des espèces protégées ( saumons/ truites de mer )
Puis viennent ;
-les braconniers,
– les prédateurs aquatique ( le
cormoran, le harle ,le héron)
– le piscicole ( les carnassiers, le gobi )
– le nettoyage intensif des cours d’eaux
qui ne laissent plus de caches
– les pollutions industrielles
– l ‘épandage du lisier
– le pompage des nappes d’eaux
– le prélèvement du nombre de poissons lors d’une sortie de pêche.
– Puis beaucoup d’aappma ne sont plus gérées et reste à ( l’abandon) par le manque de gérance.
En sachant que les gros silures sont pêchés mais pas les petits qui finiront par grossir aussi.
Après , je me pose la question mais que fait-on des poissons pris dans les filets ?
Sachant que le silure est le dernier poisson de la chaîne piscicole oui il mange de tous comme le brochet à manger même sa propre race .
Que fait – on des prises ?
De la farine pour les animaux, des plats culinaires que nous mangeons en sachant que les gros silures sont remplis de pollution dans le corps.
Je suis pour les laisser vivre car cela est un poisson qui a existé depuis très longtemps il fait juste mauvaise presse comme l’est le sandre et le brochet .
Pourquoi pas en faire un poisson de compétition tout simplement .
Il serait temps de ce rendre compte des dégâts causés par les silures sur la faune aquatique et de ne plus les remettre à l’eau lors d’une prise. En Loire un exemple dans la commune de chambilly il n’est plus possible de pêcher de la friture tout à disparu, comme très certainement dans d’autres endroits. Donc plus de remises à l’eau pour la sauvegarde du reste ok
Pour éviter cette prolifération de cette espèce susceptible de nuire à la faune indigène, il faudrait commencer à interdire le no-kill pour ce poisson. Les pêcheurs ont l’habitude de les remettre à l’eau pour l’unique raison d’avoir la chance de les prendre encore plus gros plus tard, dans le seul but de loisirs.
Il faut obliger les pêcheurs à prélever les silures capturés.
Bien raison ! Ils mangent de tout !! Ils faut que certains apprennent que le silure n’est pas seulement un trophée, mais aussi un poisson qui mangent toutes les espèces présentes dans les cours d’eaux