MalgrĆ© le fait que les autoritĆ©s se refusent Ć officialiser les diffĆ©rentes attaques perpĆ©trĆ©es sur des Ć©levages de SaĆ“ne-et-Loire depuis quelques temps, les Ć©leveurs en sont convaincus de leur cĆ“tĆ©Ā : il sāagit bien dāun loup.
DerniĆØrement, cāest une gĆ©nisse qui a Ć©tĆ© retrouvĆ©e agonisante Ć Saint-Pierre-de-Varennes et cette fois, cāest sur la commune dāEssertenne quāune Ć©leveuse a retrouvĆ© il y a quelques jours lāune de ses brebis dans un Ć©tat similaire.
La brebis Ć©tait morte Ć son arrivĆ©e, elle avait Ć©tĆ© trainĆ©e sur plus de 40 mĆØtres et Ć©ventrĆ©e.
Tout cela sāest dĆ©roulĆ© dans un prĆ© situĆ© Ć une centaine de mĆØtres des habitations, ce qui inquiĆØte les riverains et met en colĆØre lāĆ©leveuse.
Cāest la seconde fois dans le dĆ©partement quāun loup sāattaque Ć des bĆŖtes aussi prĆØs de zones habitĆ©es et dĆ©montre que la prĆ©sence de lāhomme ne rebute pas certains prĆ©dateurs.
Des agents de lāOFB ont de nouveau fait le dĆ©placement sur place pour effectuer les constatations dāusage et ont positionnĆ© une camĆ©ra sur la carcasse de la brebis morte afin de voir si le prĆ©dateur revient sur place, ce qui permettrait de lāidentifier.
Les autoritĆ©s nāont pas confirmĆ© ni infirmĆ© quāil sāagissait dāun loup mais pour lāĆ©leveuse il nāy a aucun doute, sa brebis est morte sous les coups de crocs de canis lupus.
Une rĆ©flexion sur Ā«Ā Attaque de brebis en SaĆ“ne-et-Loire : la piste du loup de plus en plus probableĀ Ā»
un mot de jadot , de clement ou de rigaux sur la souffrance animale ?