Chaque année la question revient à la même période, c’est à dire entre avril et juin. En effet, c’est pendant ces mois de printemps que la grande majorité des mammifères et oiseaux mettent bas, c’est à dire donnent naissance à leur progéniture.
Si vous vous promenez en forêt ou dans les champs, il peut arriver que vous tombiez né à né avec un faon, un levreau ou alors un oisillon tombé du nid et vous vous demandez ce qu’il faut concrètement faire. Tout va dépendre de l’animal mais globalement le maître mot, même si cela peu paraitre surprenant, est… de ne rien faire. Voyons tout de même en fonction des types d’animaux.
Que faire si je trouve un oisillon seul ?
Si vous êtes dans un champ ou une friche et que vous trouvez un oisillon avec ou sans plumes il peut s’agir d’un perdreau ou d’un faisandeau, dans ce cas il n’y a absolument rien à faire car sa mère peut se cacher à quelques mètres sans que vous le sachiez. Reculez vous, changez d’endroit sans faire de bruit et si vous avez un chien, tenez le bien entendu en laisse. La poule viendra surement le récupérer.
Si vous êtes en forêt, dans un parc ou dans un jardin et que vous voyez un tout jeune oisillon avec ou sans plumes au pied d’un arbre il peut être tombé du nid, c’est alors l’un des rares cas ou vous pouvez peut-être le sauver. Regardez dans les basses branches alentours et vous verrez peut-être son nid, dans ce cas le prenez le délicatement, et sans vous blesser, remettez-le dans son nid. Les oiseaux ont beaucoup moins d’odorat que les mammifères et il ne devrait donc pas y avoir de rejet de la part des parents.
Que faire si je trouve un mammifère ?
Les jeunes mammifères que l’on trouve le plus fréquemment et qui posent le plus de problèmes sont les faons de chevreuils. En effet, il n’existe pas plus adorable qu’un faon et la tentation est souvent immense de la part des promeneurs qui tombent dessus de vouloir leur porter secours, au dépend de leur vie. Les chevreuils ont, à l’inverse des oiseaux, un odorat très développé et si une chevrette sent l’odeur humaine sur un petit de sa portée elle risque probablement de l’abandonner. Le conseil est donc de ne jamais toucher un faon avec les mains, et globalement un mammifère quel qu’il soit.
Comme un oiseau, sa mère est peut-être toute proche et le faon n’est pas abandonné mais découvre juste son environnement. Il peut cependant arriver que l’animal soit en danger, sur une route par exemple. Dans ce cas, il faut être pragmatique et choisir le moindre mal… Si vous avez des gants ou un plaid c’est l’idéal car vous pourrez saisir l’animal sans laisser trop de présence olfactive. Prenez le, positionnez le sur le bord en sécurité et… partez.
Si vous trouvez un lapereau ou un levreau ou même un hérisson, les consignes sont les mêmes : évitez de le toucher et il ne faut le déplacer qu’en cas de danger imminent.
Que faire si un animal est blessé?
Si un mammifère ou un animal est blessé il se peut en revanche qu’il ait besoin de vous, mais attention de bien le vérifier avant. Un animal nonchalant ou qui titube n’est pas forcément blessé, il peut simplement venir de naître.
Si vous trouvez en revanche un animal avec une aile ou une patte cassée vous pouvez délicatement le mettre dans un carton, sans lui donner d’eau ni à manger et contacter un centre de soin de la faune sauvage ou à défaut un vétérinaire mais cela n’est pas leur vocation première, vous vous en doutez. Pensez à prendre des gants (pour les rapaces notamment) et maintenez l’animal le plus possible dans l’obscurité, cela le calmera.
Pour finir sachez que si votre bon cœur vous amène à prendre soin d’un animal et qu’il se « retape » chez vous, la loi interdit de détenir quelconque animal sauvage. Certes, si vous gardez « panpan » à la maison, on ira pas vous dire grand chose, mais le problème se pose chaque année chez les particuliers par exemple qui ont décidé de garder dans leur jardins sangliers et autres chevreuils illégalement.
7 réflexions sur « Un ours pourchasse un berger après avoir attaqué ses bêtes dans les Pyrénées »
il faut envoyer Hugo Clément, Nagui et les autres garder les moutons et je pense qu’ils vont vite comprendre ce qu’est un berger face à un ours et quelques loups.
Non non !!! ce n’est pas l’ambiance d’un plateau de télé.
un homme doit pourvoir se defendre vis a vis d un ours ou d un loup . si il faut jeter des etre humains en pature pour faire plaisir a ses bobos ecolos a deux balles mais ou on va
Le jour où un homme/femme/enfant sera tué, nous saurons qui poursuivre en justice, pas de quartier, il faudra assumer les responsabilités
Si un pro ours devait choisir entre la vie d’un ours et d’un berger…nous connaissons tous la réponses ! Des gens très dangereux pour la démocratie des fanatiques !
Malheureusement aujourd hui on défend plus les animaux que les hommes avec leurs satané escrologie de bobos qui n y connaissent rien à la nature
Si le peloton de gendarmerie s’était rendu sur place quel scénario était envisageable ? Probablement un tir d’effarouchement et voilà la raison pour laquelle ont autorise pas les bergers au tir de défense.
Conclusion ont préfère la vie d’un ours à celle d’un berger
En Roumanie , il y a , bon an mal an 3 morts par an du fait de l’ours , patience , nous allons les rattraper .