Page 759 – Chasse Passion

Zlatan Ibrahimovic énerve les anti-chasses

Bien qu’absent une bonne partie de ce début de saison de Ligue 1, l’attaquant star du PSG a profité de ses vacances en terres natales pour un retour aux sources et s’adonner à ses passions que sont la chasse et la pêche, qu’il n’hésite pas à promouvoir, au grand désespoir des anti-chasses…

Auteur d’une magnifique pêche au brochet, Zlatan n’a pas hésité à s’afficher aux côtés de sa prise et de poster cette photo sur les réseaux sociaux, il est pêcheur et en est fier ! La chasse aussi attire l’attaquant puisqu’il a également profité de ces vacances pour s’offrir une chasse… à l’élan ! Le footballer a réussit à prélever un animal de plus de 500 kg nous rapporte un quotidien local, qui en a fait la grande Une de sonédition, critiquant allégrement Ibrahimovic pour son acte.

C’est également une nouvelle occasion, pour les anti-chasses locaux d’aboyer, à l’image d’une secrétaire d’association dont le quotidien nous rapporte les propos : « Il faut rappeler que cet élan est mort dans des conditions douloureuses et quelorsqu’une célébrité comme Zlatan fait ce genre de chose, ça légitime ces atrocités ». Probablement que pour cette dame la carabine provoque plus de souffrances que les morsures d’une meute de loups, toujours est-il que l’attaquant star de notre championnat de football partage notre passion et aime s’afficher avec ses prises, sachons profiter de sa notoriété.

Les chasseurs de gibier d’eau appelés à la révolte

A défaut de remplir les carniers des chasseurs, les oies font couler beaucoup d’encre ces derniers temps… Les chasseurs de gibiers d’eau sont de nouveau victimes des copinages d’un gouvernement contradictoire.

La semaine dernière, le Conseil d’Etat a tranché contre les chasseurs de gibiers d’eau. En effet, les oies, qui étaient chassables jusqu’au 10 février, grâce à un arrêté pris par le ministère de l’Ecologie, seront désormais protégées à partir du 31 janvier ! Les chasseurs de gibiers d’eau ne comprennent pas ce retournement de situation, surtout lorsqu’on sait que ce même ministère s’interroge quant aux dégâts de plus en plus importants que provoquent les oies, aux Pays-Bas et en Belgique particulièrement et dont les populations affichent une croissance exponentielle.

Les études, actuellement menées par les chasseurs via l’ISNEA, n’auront donc aucun impact sur cette décision, la légitimité de chasser les oies jusqu’au 10 voir fin février a pourtant été prouvée, mais les associations d’anti-chasse auront eu raison des études scientifiques et ont une nouvelle fois, remportés cette bataille. CPNT appelle les chasseurs à manifester et à désobéir, pratique plus ou moins douteuse car même si la nature le permet, qui sera à vos côtés en cas de verbalisation ?

Chasse Passion vous souhaites un joyeux Noël

Des trophées « Chasse Durable » remis aux sociétés de chasse

Comme chaque année maintenant depuis 4 ans, la Fédération régionale des chasseurs du Languedoc-Roussillon organise une remise de trophées « Chasse durable – Sud de France 2014 ». En partenariat avec les départements et la région, la fédération des chasseurs remet donc aux sociétés de chasse locales des trophées symbolisant leurs actions envers la faune et la flore.

Cette année, la sociétés de chasse La Diane Calvissonnaise s’est vue remettre un trophée pour ses travaux d’ouverture et sa communication auprès des non chasseurs, la société la Prévoyante de Poulx a également été primée pour ses aménagements en faveur des gibiers de plaine et enfin, la société intercommunale de Vers/Argiliers a quant à elle reçu une récompense pour ses actions en faveur de la sécurité des chasseurs et des autres usagers de la nature et pour ses partenariats sur les différentes actions menées en faveur de la nature.

Ces trophées ont pour but de récompenser les chasseurs pour leurs actions envers la faune et la flore, soutenu par la région Languedoc-Roussillon, une dotation de 2000 Euros est reversée aux sociétés primées. Cette initiative s’inscrit dans une volonté plus générale, de la région et des départements, d’aider les chasseurs et pêcheurs de la région, ainsi depuis 2004, ce sont prêt de 112 dossiers d’aménagements halieutiques et 196 dossiers d’aménagements cynégétiques qui ont été financé par la région et portés par les fédérations de chasse et de pêche.

Retour de l’Intergroupe au Parlement Européen

La Fédération Nationale des Chasseurs nous annonce le retour de l’Intergroupe Biodiversité, Chasse, Activités rurales du Parlement Européen, vous le reconnaitrez sous son nom plus courant « Intergroupe Chasse » pour la législature 2014-2019.

L’intergroupe Chasse a donc été retenu lors de la Conférence des Présidents des groupes politiques du Parlement Européen parmi plus de 70 Intergroupes proposés. L’intergroupe Chasse est actif depuis 1985, il intervient lors des débats et vote sur la conservation et la gestion de la faune sauvage, la législation sur les armes à feu, etc…

L’Europe compte plus de 7 millions de chasseurs, cet Intergroupe Chasse saura-t’il répondre à leurs nombreuses attentes ? Nous avons 5 ans pour vérifier cela. Soulignons tout de même que ce groupe a obtenu le soutien de plus de 100 députés européens, de toutes sensibilités politiques, qui ont tous pris l’engagement de participer aux côtés de la FACE (Fédération des Associations de Chasse Européenne) et des associations nationales de chasseurs dans tous les états membres à la défense de nos traditions.

Possible attaque de loup en Meurthe-et-Moselle, une première depuis un siècle

« Il y a de fortes chances que ce soit un loup qui ait attaqué l’élevage », a annoncé ce mardi le préfet de Meurthe-et-Moselle Raphaël Bartolt au sujet d’une attaque de brebis survenue fin novembre dans le département. Deux brebis ont été tuées et deux autres blessées dans une exploitation de Pulney, à proximité des Vosges et de la Meuse où des attaques de loups ont lieu depuis plusieurs mois.

Les services de la préfecture ne sont toutefois pas certains qu’ils s’agisse bien d’un loup. « Nous avons constaté des trous supérieurs à 3 mm, des victimes broyées avec des vertèbres rompues. C’est une caractéristique des grands canidés. Mais nous n’avons pas de consommation, ce qui est propre aux loups », a déclaré Daniel Adrian, responsable de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). il pourrait donc s’agir d’un « gros chien ». Aucune déjection n’a été retrouvée, empêchant toute analyse génétique.

La Meurthe-et-Moselle, « un environnement favorable » pour le loup

Cette attaque, si elle était avérée, constituerait une première depuis un siècle : le loup a été éradiqué en Meurthe-et-Moselle il y a environ cent ans. « Nous allons intensifier les patrouilles dans le secteur » a annoncé Daniel Adrian de l’ONCFS. « Le loup a déjà été identifié dans des départements limitrophes, c’est un territoire de plaines qui correspond à un environnement favorable pour son installation ».

En juillet, le Sénat a définitivement adopté un projet de loi qui autorise les éleveurs à abattre des loups dans des conditions encadrées, malgré l’opposition des écologistes. Pourtant le loup est toujours « strictement protégé » par la convention de Berne, ratifiée par la France.

Beretta fait appel au designer de chez Apple pour son nouveau fusil

Il existe bien des fusils d’exceptions, souvent à platines, dont les gravures, qualités de bois et formes ont toutes leurs singularités et beautés mais la base reste souvent la même.

Beretta à souhaitait se démarquer de tous ces concurrents en créant un fusil dont le design sera immédiatement reconnaissable. La firme Italienne a donc décidé de faire appelle à l’un des meilleurs designer du moment et fraichement recruté par Apple, Marc Newson.

Le Beretta 486, ainsi nommé, est une arme splendide, une crosse anglaise et des canons juxtaposés sont la base choisie par Newson pour fabriquer un fusil au look plus moderne. La clé d’ouverture s’est vu redimensionnée, plus petite elle laisse un plus grand espace avec le bouton de sécurité, cela permet également de laisser un « pont de bois » entre ces deux éléments. La bascule est arrondie, ce qui offre une ligne constante et épurée au fusil, la gravure est clairement inspirée de motifs asiatiques, réalisée grâce à une nouvelle technologie laser, celle-ci offre un contraste et effet de profondeur remarquable. Enfin, le pontet et la bascule ne font qu’un, exit la visserie qui, il faut bien l’avouer, n’offre pas un rendu très esthétique, sur le Beretta 486, on a l’impression qu’il ne s’agit que d’une seule pièce !

Le magnifique Beretta 486 est proposé en calibre 12 ou 20, canon de 66 ou 71 cm, pour la modique somme de 4 646 €.

Que dit vraiment le rapport « Oie Cendrée » de l’ONCFS ?

Le fameux rapport, dont nous parlions dans notre actualité d’hier, concernant les oies cendrées de l’ONCFS est désormais consultable en ligne, Chasse Passion s’y est intéressé afin de vous éclairer sur le sujet.

Ce rapport a été rédigé par l’ONCFS, il a pour but d’améliorer nos connaissances sur l’oie cendrée en France. Les lieux d’hivernages, de reproductions, les différentes trajectoires employées, les zones de repos, autant d’informations qui sont pourtant indispensables à la pérennité de notre passion… Encore faut-il une interprétation objective !

Ce que nous apprend le rapport :

Tout d’abord, que la population d’oie cendrée se porte très bien, elle affiche une constante augmentation depuis 1990, 648 000 oies cendrées ont été comptées en Janvier 2012. Ces comptages concernent la population estampillée « population nord-ouest » qui inclut les pays européens de l’Ouest : Norvège, Suède, Danemark, Pays-Bas, Allemagne, Belgique, Espagne, Portugal et France.

On y apprend également que la population d’oies cendrées hivernante en France était également en augmentation jusqu’à 2010, depuis, elle est stagnante à environ 20 000 individus alors que ce sont près de 100 000 oies cendrées qui transitent par la France afin de rejoindre leurs zones d’hivernage en Espagne.
Le rapport met en avant les études déjà en place depuis 1984, elles concernent la pose de colliers de marquage sur les oies cendrées, ainsi on apprend que près de 11 000 oiseaux se sont vu capturés, marqués puis relâchés : plus de 3640 en Norvège, environ 3500 en Suède et près de 3550 oiseaux bagués aux Pays-Bas, parmi ces oies cendrées marquées, 371 ont été recensés en France, 95% des observations concernaient des oiseaux venus de Norvège et Suède, contre seulement 5% ayant pour provenance les Pays-Bas.
Autre fait important que nous enseigne ce rapport, le centre de gravité de l’aire d’hivernage a tendance à se déplacer vers le Nord, ainsi, d’après les auteurs, ce sont près de 60% des oies cendrées qui ne descendrait pas plus au Sud que les Pays-Bas.

Extrait du rapport ONCFS : Effectifs d’oie cendrée dénombrés en France à la mi-janvier

Le rapport dévoile également que la migration prénuptiale (de retour) débute au cours de la 3^ème décade de Janvier, affichant un pic de migration mi-Février. C’est ce chapitre particulier qui nous concerne, chasseurs de gibiers d’eaux. En effet, la chasse doit être interrompue dès lors que le premier oiseau en migration prénuptiale a été observé. C’est précisément sur ce point que le rapport est critiqué par nos instances cynégétiques. L’étude fait ressortir une migration prénuptiale au niveau national à compter de la 3^ème décade de Janvier, résultats obtenus après analyse des données récoltées en 2012, 2013 et 2014. Si l’on détail ces résultats, le rapport met en avant « une amorce de déplacements » au cours de la 2^ème décade de Janvier 2014 en Gironde, le rapport ne précise en revanche pas la définition d’ « amorce de déplacements », expression qui risque pourtant de causer énormément de torts aux chasseurs de gibiers d’eau qui pourraient se voir fermer la chasse aux oies dès cette période.

Enfin, on peut y découvrir que pas moins de 172 600€ ont été nécessaire aux études ainsi qu’à la rédaction de ce rapport, financer à hauteur de 102 600€ par la Fédération National des Chasseurs et de 70 000€ par l’ONCFS.

Aujourd’hui, la FNC a contacté Mme S. Royal, Ministre de l’Ecologie, afin de convenir d’une réunion dans les plus brefs délais. En effet, le CNCFS s’est vu annulé et repoussé ultérieurement, aucune rencontre n’est donc prévue à court terme, les chasseurs devront donc respectés l’arrêté des dates de fermeture en vigueur actuellement, arrêté qui risque très fortement de se voir attaqué par nos détracteurs qui disposent de nouveaux arguments apportés et financés… par les chasseurs !

Les fédérations départementales sont actuellement en réflexion quant aux actions à mener.

Pas d’oies pour les chasseurs en Février !

Cette année, le débat n’aura pas tenu jusque fin Janvier, où les chasseurs gardaient constamment espoir en une période de chasse prolongée des oies jusqu’à la fin Février. L’ONCFS (Office Nationale de la Chasse et de la Faune Sauvage) en a décidé tout autrement…

L’organisme d’état a en effet rendu son rapport au Ministère, rapport qui va faire parler de lui durant les prochaines semaines puisque celui-ci a été conçu et remis sans même une consultation avec les associations de chasse concernées. Ainsi, on peut y découvrir que l’ONCFS souhaite une fermeture de la chasse des oies non pas le 28 février, ni le 31 janvier mais à la première décade du mois de janvier ! Quelle infamie !

Les chasseurs, rassemblés autour d’ISNEA, association subventionnée par leurs propres deniers, ont durement travaillé durant ces dernières années, à la réalisation d’un rapport scientifique sous l’égide du Dr Boos, affirmant leur légitimité de chasser les oies jusqu’à fin Février, mais ces données ont été tout simplement ignorées par l’ONCFS qui atteste, sous la plume de Vincent Schricke, que les oies présentent en Hollande ne sont pas celles qui viennent jusqu’en France et que la migration de retour débute dès Janvier, entre autre, un véritable coup de poignard dans le dos des dizaines de milliers de chasseurs de gibiers d’eau de la part de l’ONCFS. Nos instances cynégétiques sont en réflexion quant à une action qui se traduira fort probablement par un rassemblement à Paris.

Chasseurs du Nord-Pas-de-Calais, vos fédérations ont besoin de vous

A l’heure où les attaques contre le monde cynégétique pleuvent de toutes parts, la Fédération des chasseurs du Pas-de-Calais ainsi que celle du Nord ont lancé une étude socio-économique qui a pour but de mesurer précisément ce que représente les chasseurs dans cette région.

Aucun chiffre précis n’existe à l’heure actuelle sur le poids économique de la chasse en Nord-Pas-de-Calais, cette étude jouera donc un rôle important lors des prochaines attaques que nous subirons, elle donnera à la Fédération, que l’on peut qualifier comme l’une des plus actives de France, de nouveaux atouts en mains et qui seront utilisés, à en croire l’énergie débauchée par son Président W. Schraen, à fort bon escient.

Chasseur du Nord-Pas-de-Calais, cette étude est anonyme et ne vous prendra que 20 à 25 minutes de votre temps et pourrait s’avérer comme un élément important contribuant à la pérennisation de notre passion, rendez-vous sur le site de la Fédération des chasseurs du 59 ou 62 afin de compléter le document.