Obligés de tenir quotidiennement un registre des captures, les piégeurs de la région d’Audruicq (62) ont battu un nouveau record en 2014, l’ensemble des 93 piégeurs du canton ont capturés pas moins de 18 652 rats musqués contre 13 872 en 2013, ils n’étaient alors que 66 piégeurs agréés.

Le GIDON (Groupement Intercommunal de la Défense des Organismes Nuisibles) n’est pourtant pas satisfait de ces captures, qu’il souhaite plus nombreuses, mais surtout plus étendues sur le territoire. En effet, bien que les piégeurs de la CCRA (Communauté de Communes de la Région d’Audruicq) aient à leur disposition un budget conséquent de 70 000 Euros, leur lutte contre la prolifération des rats musqués reste vaine pour de multiples raisons : le rat musqué se reproduit à vitesse grand V, les captures de plus en plus conséquentes ne parviennent pas à rétablir l’équilibre. Les efforts que demande le piégeage des rats musqués ne sont également pas suivit par les communes alentours, permettant au rat musqué de trouver des zones calmes dans lesquelles il peut se reproduire, pour revenir coloniser les territoires voisins pourtant piégés.

Le manque de financement de la part des villes, communautés de communes ou d’agglomération, du conseil régional et général est directement visé par Nicole Chevalier, présidente de la CCRA : « Que serait notre territoire sans l’intervention de nos piégeurs. Nos berges seraient ruinées, notre agriculture en danger et les risques d’inondations augmenteraient. Je ne comprends pas l’attitude du conseil général qui refuse d’investir dans des actions d’importance pour nos territoires ». L’on pourrait croire ces incidents sans conséquences, cependant les rats musqués engendrent d’énormes dégâts aux cultures, aux ruisseaux et aux berges, la prolifération de ces derniers devient inquiétante, comme l’explique François Daullé « Nous menons beaucoup d’actions pour réguler la présence de rats musqués sur notre territoire. Mais comme ils ne sont pas chassés sur les territoires voisins, ils parviennent à se reproduire en toute quiétude et à revenir sur les terres de l’Audruicquois. Pour nous et nos piégeurs, c’est un éternel recommencement des efforts fournis durant l’année ».

Source : Nordlittoral 

La maison de la chasse et de la pêche ouvrira ses portes fin 2015, nous devons cette initiative à la région Languedoc-Roussillon qui souhaite réunir sous un même toit la fédération régionale des chasseurs ainsi que l’union régionale de la pêche.

Ce jeudi 5 mars, Damien Alary, Président de la région, accompagné de J-P. Gaillard et R. Patau, a posé la première pierre de cette maison qui offrira un meilleur accueil aux chasseurs et aux pêcheurs mais également au grand public.

Sur une surface de près de 344 m2, la construction de la maison régionale de la chasse et de la pêche du Languedoc-Roussillon nécessite un budget de 1,75 millions d’euros. Entièrement réalisée en ossature bois, la maison se veut être une construction écologique : sur sa face nord, des murs en béton de chanvre ainsi que de grandes fenêtres à hautes performances thermiques et acoustiques assureront une bonne isolation, sur la face sud accueil de vastes baies vitrées ouvrant l’espace sur l’extérieur. La toiture végétalisée de la maison lui confère une excellente isolation thermique.
Un soin tout particulier a été apporté aux abords de la maison régionale de la chasse et de la pêche, une petite étendue d’eau permettra aux visiteurs de découvrir une zone naturellereconstituée. Les travaux aboutiront fin d’année 2015, la maison régionale de la chasse et de la pêche est localisée dans le quartier Odysseum de Montpellier.

Après le succès des éditions 2012 et 2013, la Fédération Départementale des Chasseurs et la Fédération Départementale de Pêche s’associent à nouveau cette année, rejoint par l’Association des Jeunes Chasseurs le temps d’un week-end, les SAMEDI 7 MARS et DIMANCHE 8 MARS.
Les deux précédentes éditions de l’opération avaient durablement marqué les esprits : Som’Propre 2012 et 2013, c’est 22 330 participants pour 491 tonnes de déchets collectés dans quelques 30 181 sacs, à travers plus de 340 communes. Et pour chacun le sentiment de mission accomplie. Alors rien d’étonnant à ce que chasseurs et pêcheurs, premiers acteurs de la biodiversité, récidivent pour un troisième nettoyage de printemps à échelle départementale. C’est avec grand plaisir que nous vous convions à participer à cette édition de Som’Propre 2015. Le samedi 7 mars et dimanche 8 mars, sacs plastiques à la main et gilets fluos sur le dos, nous faisons une fois encore appel à votre capacité d’action et de mobilisation pour partir à l’assaut des déchets et autres immondices polluant nos communes !
A noter cette année l’implication de l’association des jeunes chasseurs du 80. Important : en 2015, les Fédérations ne prendront pas en charge la gestion des déchets récoltés et ne fourniront pas le matériel.

L’opération Som’Propre a pour véritable but de faire évoluer les mentalités et de positionner ces acteurs essentiel, trop souvent et injustement décriés, dans le débat éco-citoyen. Une véritable aventure humaine et citoyenne, n’hésitez pas à renvoyer vos photos d’immondices récoltés à cette adresse mail : dduvauchelle@fdc80.com

Pour d’avantage de renseignements, contactez la Fédération Départementale des Chasseurs de la Somme (tel / www.fdc80.com) ou la Fédération de la Somme pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique (tel / www.federationpeche.fr/80) ou via le site officiel de l’opération (www.sompropre.jimdo.com)

Canus lupus fait encore et toujours parlé de lui ! Cette fois ci à travers 2 faits divers plutôt insolite.

Un loup soupçonné d’avoir tué un kangourou dans la Meuse

C’est un fait divers aux éléments à peine croyables. Un loup aurait attaqué et déchiqueté un kangourou australien…dans la Meuse. Eleveur passionné installé dans la commune de Géville, Patrick Klein pointe du doigt le loup après avoir découvert début février la moitié ensanglantée de sa femelle Wallaby à cou rouge et constaté la disparition de son petit.

« Un kangourou, c’est vif, ça fait des bonds de 5 mètres en courant. Un renard ou une autre bête ne peut pas le tuer. Ça ne peut pas non plus être un chien errant. On l’aurait vu la journée, les gens l’auraient remarqué » explique-t-il à l’Est Républicain. 

L’éleveur n’a retrouvé que le partie arrière du kangourou, l’autre partie, dont la tête, a été dévorée. Cette perte a un coût : 1500€. Patrick Klein a donc contacté l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) afin qu’il mène l’enquête sur le loup tueur présumé. Réponse de l’ONCFS : des doutes profonds sur cette théorie du loup…

Source : Le Parisien

En lozère un loup photographié dans un jardin !

La Lozère est réputée pour ses loups. Mais la surprise fut grande, mercredi 22 janvier, pour une famille de la région. Une mère et sa fille ont pu admirer, depuis leur fenêtre, un loup dans leur jardin. L’animal sauvage est resté plusieurs heures ici. « Il m’a bien laissé le temps de faire les réglages de mon appareil photo. J’ai pu le prendre en photo plusieurs fois », confie à France 3 la maman. Elle a pris une dizaine de clichés magnifiques avec un appareil lambda, ce qui démontre à quel point le loup était proche.

Cette rencontre insolite est le probable résultat de la volonté du prédateur de protéger son repas. Les troupeaux étant en ce moment dans les bergeries, les loups doivent chasser du gibier. Cet animal venait sans doute de pourchasser un chevreuil, qu’une voiture a percuté en contrebas de la maison.

Voir la vidéo : http://www.francetvinfo.fr/faits-divers/video-en-lozere-un-loup-s-est-installe-quelques-heures-dans-le-jardin-d-une-famille_810955.html

Source : France 3