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A bientot
 

Pigeon ramier

Appelé aussi  » Palombe  » dans le Sud-Ouest de la France, le pigeon ramier  » Columba palumbus  » appartient à la famille des colombidés. Les deux sexes présentent un plumage gris bleu et un poids similaires (500g en moyenne).

Caractéristique :

Les taches blanches du cou et du bord de l’aile permettent de le différencier aisément de ses proches parents : le pigeon biset et le pigeon colombin.

Les jeunes ont des liserés roussâtres sur les plumes couvrant les ailes et n’acquièrent les taches au cou qu’après leur première mue.

Comportement et reproduction :

Le pigeon ramier est présent sur la majeure partie de l’Europe. A l’origine, c’est un habitant des grands massifs forestiers, mais on le rencontre à présent aussi bien dans les zones cultivées que dans les villes qu’il a colonisé récemment. Le pigeon ramier est un nicheur commun en France, à l’exception du Sud-Ouest et la région Provence-Côte d’Azur, où il semble pourtant peu à peu renforcer sa présence.

Il est généralement absent des zones d’altitude supérieure à 2 000 m. C’est dans la moitié occidentale du pays que l’on trouve les plus fortes abondances et c’est aussi là qu’elles augmentent le plus fortement ces dernières années.

Les chants territoriaux peuvent débuter dès fin février mais augmentent surtout à partir de mars pour durer jusqu’en septembre. Le mâle effectue également des vols en chandelle accompagnés de claquements d’ailes, suivis d’une descente en vol plané. Le nid, fait de branchages, est établi dans un arbre, souvent dissimulé dans du lierre.

La saison de ponte s’étend de mars à septembre et comprend deux ou trois pontes, de 2 œufs blancs chacune. L’incubation dure 17 jours.

Les adultes nourrissent les poussins avec un  » lait  » sécrété par le jabot, puis rapidement avec des graines et végétaux. Les jeunes peuvent quitter le nid dès l’âge de 15 jours mais deviennent indépendants entre 20 et 30 jours. Bien que beaucoup de pontes échouent pendant l’incubation, un couple produit en moyenne un peu plus de deux jeunes par an.

Alimentation :

Son régime alimentaire est quasi-exclusivement végétal, mais il sait faire preuve d’opportunisme et tirer profit de différentes ressources selon leur disponibilité. Pendant la reproduction il consomme des légumineuses, semis et graines de céréales, des fruits et des feuilles de plantes sauvages.

En automne-hiver, il affectionne les glands, faines et maïs ainsi que les semis d’automne et les repousses de colza. Les poussins peuvent également recevoir en faible quantité des invertébrés (vers ou escargots).

Si lors de la reproduction les pigeons ramiers se nourrissent seuls ou en couple, ils peuvent former des groupes de plusieurs milliers d’oiseaux en hiver dans les cultures.

Migration :

Sur l’ensemble du territoire le pigeon ramier est considéré comme sédentaire. En revanche, les populations du Nord et de l’Est de l’Europe sont migratrices. Elles arrivent en France par centaines de milliers entre fin octobre et début novembre.

Certaines populations franchissent alors les cols des Pyrénées pour atteindre leur quartier d’hivernage dans les forêts de chênes d’Espagne et du Portugal, alors que d’autres passent l’hiver dans le Sud-Ouest de la France, se nourrissant sur les chaumes de maïs.

De mi-février à mi-avril, la migration a lieu en sens inverse.

Gestion de l’espèce :

Cette espèce est chassée partout en France. Des techniques traditionnelles de capture sont utilisées en période de migration par les chasseurs du Sud-Ouest : ce sont les palombières en plaine, et les pantes dans les cols montagneux.

En tant qu’espèce, le pigeon ramier présente une bonne santé démographique, et devrait voir ces effectifs reproducteurs encore augmenter ces prochaines années en France. Ce constat doit cependant être nuancé à l’échelle des populations. Ainsi, la population des migrateurs trans-Pyrénéens subit un déclin constant depuis quelques décennies auquel il conviendrait de répondre par une gestion adaptée des prélèvements et une surveillance renforcée des zones d’hivernage et de reproduction.

Sur notre territoire, certaines populations pâtissent du traitement des semences de pois par des produits phytosanitaires toxiques pour les oiseaux. Les remembrements excessifs en secteur bocager peuvent également provoquer des chutes locales de l’abondance des couples reproducteurs.

Enfin, le développement de grandes monocultures intensives et la disparition consécutive de ressources alimentaires alternatives peut amener le pigeon ramier à se rabattre sur ces cultures et provoquer des dégâts significatifs.

Le devenir de cette espèce dépendra de notre capacité à effectuer des prélèvements adaptés à la biologie des différentes populations qui la composent et à une gestion raisonnée de ses habitats de reproduction et d’hivernage.

Pigeon biset

La souche naturelle du Pigeon biset a disparu en France en partie à cause de cette hybridation importante que l’on connait avec les pigeons domestiques.

Caractéristique :

Son corps est trapu, ses ailes étroite et pointues et son bec mince et court est gris avec la base blanche.

Son plumage est très variable en raison de croisements continus. En général, il est gris bleuté et présente des reflets verts et violacés sur les côtés du cou.

Son croupion blanc et les deux barres alaires noires se remarquent bien en vol. Les pattes sont rouges et l’iris orangé.

Il mesure 31 à 34 cm pour une envergure de 63 à 70 cm.

Son poids moyen varie de 240 à 300 g.

Comportement et reproduction:

L’habitat préféré de cet oiseau est les endroits rocailleux lui offrant des fissures et des corniches. En villes, il s’abrite dans les cavités, les trous, les toits et les terrasses des bâtiments.

La reproduction s’étend de février à octobre. On compte une moyenne de trois couvées par an avec 1 à 3 œufs de couleur blanche par ponte. L’incubation dure 17 à 19 jours. Les jeunes naissent avec un duvet jaunâtre nuancé de rougeâtre.

La durée de vie moyenne du biset est de 6 ans.

Alimentation :

Le pigeon biset consomme principalement des graines sauvages ou cultivées et parfois des mollusques.

En ville, il est réputé pour picorer les graines et les miettes par terre. Les pigeonneaux sont nourrit par du « lait de pigeon » (substance secrétée par le jabot des adultes).

Tourterelle des bois

La tourterelle des bois appartient à la famille des colombidés qui regroupe les pigeons et tourterelles. Oiseau migrateur transsaharien son aire de répartition s’étend sur toute l’Europe, l’Asie et l’Afrique du Nord.

Les effectifs de tourterelle des bois ont décliné depuis plusieurs années (en Grande Bretagne de 70 % durant la période de 1970 à 2000), sous la conjugaison de plusieurs facteurs : disparition d’habitats favorables à la nidification (boqueteaux, haies), pratiques culturales (herbicides), conditions climatiques (sécheresse dans les zones d’hivernage), chasse.

La remontée des effectifs passe notamment par la restauration et la gestion des habitats favorables à la reproduction et la connaissance et le contrôle des prélèvements.

Caractéristique :

L’oiseau mesure environ 28 cm et pèse en moyenne 150 g. Le plumage est quasiment identique chez le mâle et la femelle. La tête et le cou sont gris, la gorge nuancée de rose (plus foncée chez le mâle), le dos brun-gris, le ventre et le dessous de la queue blanc.

Le dessus des ailes est d’aspect écailleux, noir et marron, et le dessous gris-bleu. Un damier noir et blanc chez les adultes est dessiné de chaque côté du cou.

Le bec est noir, les pattes rouges, l’iris orangé.Les jeunes se reconnaissent les premiers mois à l’absence du damier sur le cou, une couleur plus marron et des liserés clairs sur les ailes.

Elle se différencie des autres colombidés, par sa plus petite taille, son vol plus rapide, le contraste entre le ventre blanc et le dessous des ailes gris en vol et son roucoulement typique doux et roulé répété de deux à six fois.

Comportement et reproduction :

L’espèce affectionne les paysages bocagers et ouverts, riches en bois, bosquets et buissons qui bordent des zones cultivées, propices à l’alimentation et à la nidification mais également proche de points d’eau car elle a besoin de boire quotidiennement.

En général, elle nidifie en plaine et évite la montagne. Bien que présente sur l’ensemble du territoire, elle évite les centres urbains et les grands massifs forestiers.

Fin avril, les mâles arrivés sur les places de nidification, font entendre leur roucoulement dès les premières heures du jour. De mai à juillet, deux à trois pontes de deux œufs sont déposées dans des nids de brindilles, situés généralement à moins de 2,5 m du sol, de préférence dans des arbustes épineux (aubépines, ou prunelliers), ou bien envahis par des lianes, telles que ronces, clématite, chèvrefeuille (noisetiers, Cornouiller, Sureau….).

L’incubation dure 14-15 jours et les jeunes nourris au nid, sont capables de voler dès l’âge de deux semaines. La survie juvénile avant l’envol est estimée à 50 % avec comme principale cause de mortalité la prédation et dans une moindre mesure des aléas climatiques.

Alimentation :

Son alimentation est constituée principalement de graines et de fruits qu’elle trouve sur le sol, mais elle peut être enrichie occasionnellement de mollusques et insectes.

Au printemps, elle recherche tout particulièrement les graines d’adventices (mauvaises herbes).

L’été, ses préférences vont dans l’ordre chronologique aux graines de colza, de céréales et de tournesol.

Migration et hivernage :

Toutes les populations fréquentant l’Europe sont migratrices.

En France, la tourterelle des bois quitte ses aires de reproduction de la mi-août à la mi-septembre pour aller rejoindre les zones d’hivernage d’Afrique tropicale (Sénégal, Gambie, Guinée Bissau, Mali) et revient en avril pour nidifier.

Tourterelle turque

Cette espèce est commune et très répandue dans les milieux qui lui sont favorables. Les effectifs sont en constante augmentation d’années en années

Caractéristique :

Son plumage est globalement gris-sable clair. Les ailes présentent un léger dessin d’écailles avec des liserés clairs. Sa queue longue comporte des plumes sous-caudales, elles ont la base noire et de larges extrémités blanches.

Un demi-collier noir se dessine sur la nuque. Son bec noir est court et fin et ses yeux sont brun-rouge.

Cet oiseau mesure 31 à 33 cm pour une envergure de 47 à 55 cm.

Son poids moyen varie de 150 à 225 g.

Comportement et reproduction :

La Tourterelle turque fréquente les milieux urbains et ruraux. Elle vit dans les fermes, les bosquets, les vergers, les parcs et jardins, à proximité de stocks de grains.

La reproduction débute en mars pour se terminer en octobre. Le nid est une plate-forme constitué de fines brindilles et de tiges sèches situé dans un arbre. O

n peut compter 2, 4 ou 6 couvées par an. La femelle y dépose 2 œufs blancs et lisses. L’incubation dure 14 jours environ.

Alimentation :

Elle consomme principalement des graines cultivées ou non ainsi que quelques fleurs, insectes et bourgeons. Les jeunes sont nourris avec de la bouillie de graine appelée « lait de pigeon ».

Grive draine

L’espèce est très commune, aussi bien en période de reproduction ou d’hivernage, mais les densités restent faibles. Présente ainsi toute l’année, elle apparaît donc comme sédentaire.

Cependant, en octobre-novembre, des petites troupes de grives draines migratrices, originaires du nord et de l’est de l’Europe atteignent notre pays qui constitue un des principaux quartiers d’hivernage avec la péninsule Ibérique et l’Italie.

En hiver, les grives draines ont un comportement plutôt erratique, guidé par l’abondance des baies. Après un hivernage diffus, la migration de retour est sensible dès la fin février-début mars.

C’est une espèce de gibier convoitée en France, essentiellement dans la moitié Sud, comme toutes les autres grives et le merle noir.

Caractéristique :

La grive draine appartient à la famille des turdidés au même titre que le merle noir, le rouge-gorge et le rossignol. D’un poids compris entre 100 et 150 g, c’est la plus grosse des grives.

Son plumage d’aspect très pale, avec un dos gris uni et le ventre parsemé de larges et nombreuses taches, est identique chez le mâle et la femelle. En vol, on la reconnaît aisément grâce à sa couleur blanche du dessous des ailes. Elle signale sa présence par un cri sec et roulé : trr… trr.

Comportement et reproduction :

La grive draine est une solitaire, agressive et téméraire, en permanence sur le qui-vive. Elle affectionne les bosquets, les allées d’arbres, même ceux des parcs et jardins.On la rencontre aussi en lisière et dans les clairières des forêts de feuillus et de conifères, ainsi que dans des peupleraies, entre 500 et 2000 m d’altitude. Le plus important pour elle est de disposer d’un espace ouvert, prairie ou pâturage par exemple, où elle peut facilement s’alimenter.

Les couples s’installent très tôt sur leur territoire de reproduction. Parfois dès la mi-janvier, perché au sommet d’un grand arbre, le mâle émet un chant à tonalité élevée, aux motifs simples et répétés.

Les premières pontes ont lieu au tout début du mois de mars. Les 4 œufs prennent place dans un nid composé d’herbes et de brindilles, liées avec de l’argile, à 7-8 mètres de hauteur.

La femelle seule couve pendant deux semaines. Une quinzaine de jours plus tard, les jeunes quittent le nid. Une deuxième ponte est déposée en mai.

Alimentation :

Son menu, diversifié, comprend aussi bien des proies animales – vers de terre, insectes et leurs larves, escargots – que des végétaux – jeunes pousses, baies et fruits.

En automne-hiver, elle se nourrit des baies du gui ce qui lui vaut le nom de grive du Gui dans de nombreuses langues européennes.

Grive musicienne

La grive musicienne ne semble pas menacée par une évolution sensible de son habitat. S’adaptant à la vie citadine, capable d’élire domicile dans les parcs et les jardins, elle peut s’accommoder d’une certaine urbanisation du paysage. Cependant, à l’automne, les bandes innombrables d’individus migrateurs apparaissent comme une ressource inépuisable. Là est peut-être le danger pour un oiseau tellement commun qu’on l’imagine difficilement susceptible de se raréfier.

Caractéristique :

La grive musicienne appartient à la famille des Turdidés, comme le merle noir, le rouge-gorge et le rossignol. Son plumage brun-olive sur le dos, blanchâtre et taché de macules noirâtres sur le ventre est identique chez les deux sexes.

D’un poids d’environ 75 g, la grive musicienne est de taille intermédiaire entre celles de ses proches parents : plus petite que la grive litorne et la grive draine, mais plus grande que la grive mauvis.

A partir de la mi-février, le mâle, haut perché, émet son chant mélodieux aux motifs répétés, annonciateur d’un printemps tout proche.

Comportement et reproduction :

La grive musicienne est très commune dans le paysage français jusqu’à l’altitude de 1600 m. Présente toute l’année, elle apparaît comme sédentaire. Cependant à partir de mi-septembre, des milliers d’oiseaux de cette espèce quittent les pays scandinaves et d’Europe centrale pour déferler vers le sud de l’Europe de l’Est et même jusqu’en Afrique du Nord.

En hiver, ces populations viennent grossir considérablement les rangs de nos grives autochtones, réfugiées sur le littoral Manche-Atlantique et Méditerranéen. La grive musicienne est certainement l’un des oiseaux les plus chassés en France, notamment dans le Sud-Ouest et le Sud-Est de notre pays.Au printemps et en été, la grive musicienne affectionne des taillis bien garnis, agrémentés çà et là de jeunes résineux, en particulier d’épicéa. Toutefois, la grive musicienne ne dédaigne pas les bois de feuillus. Elle préfère un sol frais, voire légèrement humide. Au cours de l’hiver, la présence de nourriture règle sa répartition.

Dès avril, les premières pontes, de 4 à 5 œufs, sont déposées dans un nid garni de « ciment » de boue séchée. Après 2 semaines d’incubation, les œufs éclosent. Les jeunes s’envolent à l’âge de 17 jours. Dans la plupart des cas, une deuxième et même une troisième couvée se succèdent.

Alimentation :

L’essentiel de son régime alimentaire est composé de proies animales. Les insectes et leurs larves, les vers de terre et les petits escargots qu’elle casse parfois à l’aide d’un caillou qui lui sert d’enclume, sont quotidiennement au menu.

En automne, elle consomme de nombreux fruits, tels que les mûres, les baies de houx, de lierre ou de genièvre et des grains de raisin.

Grive litorne

L’évolution des effectifs de grives litornes est difficile à appréhender tant les conditions météorologiques régissent les déplacements d’automne et d’hiver, et par rapport à des données non disponibles dans de nombreux pays.

L’aire de nidification est en augmentation et la tendance démographique semble être stable. La diminution du nombre de prairies permanentes, très appréciées des grives litornes, pourrait avoir à terme une incidence néfaste sur cette espèce.

En France, l’évolution des populations nicheuses reste stable depuis 1994 et l’aire de reproduction s’étend vers le Sud.

Une extrême vigilance, renforcée par un comportement grégaire, et une capacité d’adaptation remarquable vis-à-vis du froid représentent de formidables atouts pour assurer le maintien des effectifs de grives litornes.

Caractéristique :

La grive litorne fait partie de la famille des turdidés, comme le merle noir, le rouge-gorge et le rossignol. C’est la plus colorée des grives. Elle porte un manteau tricolore : tête, arrière du cou et le croupion gris bleu, ailes et dos brun roussâtre, poitrine et flancs roux fauve tachetés de noir et queue pratiquement noire.

De larges taches brun foncé parsèment la tête très bleutée du mâle, alors que chez la femelle, le gris domine et les taches sont plus fines en forme de lances. D’un poids moyen d’environ 100g, la grive litorne est sensiblement de la taille du merle noir. Son cri, un  » Kia-Kia  » ou  » Tia Tia  » selon les régions, très sonore, permet de la reconnaître aisément.

Comportement et reproduction :

Les terrains découverts, essentiellement les prairies, sont les lieux de prédilection de la grive litorne. Elle ne dédaigne pas les haies, les bosquets et les massifs forestiers. Un sol humide a sa préférence.

C’est un oiseau sociable qui niche en colonies, migre et hiverne par petits groupes qui peuvent atteindre parfois plusieurs centaines d’individus. Au sein des colonies la vigilance est de règle et déclenche fréquemment des comportements agressifs collectifs à l’égard des prédateurs.

La grive litorne est surtout abondante en France pendant la migration et l’hivernage. La migration d’automne s’amorce vers la mi-novembre avec des variations plus ou moins précoces ou tardives en fonction des conditions climatiques. Les effectifs augmentent régulièrement jusqu’en janvier. Les déplacements migratoires ont lieu en plein jour. Durant l’hiver, les bandes de litornes sont plus ou moins nomades, fuyant le froid qui les empêche de s’alimenter.

En mars et avril, elles regagnent leurs sites de reproduction nordiques.

Son aire de nidification, comprise essentiellement de la Scandinavie à la Russie, s’étend vers le Sud depuis le début du siècle. En France, les premières nicheuses ont fait leur apparition dans les années 1950 sur les frontières Est du pays. Ce mouvement vers l’Ouest s’est progressivement accentué, et dans les années 1980, la nidification a progressé vers le Nord, la région parisienne, le Massif Central et les Alpes du Sud.

A partir d’avril, les pontes de 5 œufs sont déposées dans des nids d’herbes sèches grossièrement construits à une dizaine de mètres de hauteur. La couvaison dure entre 13-14 jours. Les deux parents élèvent la nichée qui s’envole une quinzaine de jours plus tard. Une seconde ponte a lieu fin mai-début juin.

Alimentation :

En automne et hiver, elle consomme essentiellement des baies et des fruits, d’où une fréquentation assidue des vergers.

Au printemps et en été, son régime alimentaire est presque totalement animal : insectes, araignées, vers et escargots.

Grive mauvis

Appelée siffleuse ou quine dans le sud-est de la France, la grive mauvis appartient à la famille des turdidés comme le merle noir, le rouge-gorge et le rossignol.

Les fluctuations des mouvements migratoires de la grive mauvis, soumis essentiellement à la météorologie, peuvent faire croire tour à tour à un accroissement ou à une chute des effectifs.

Après une augmentation sur les territoires de nidification au cours des dernières décennies, on note à l’heure actuelle une certaine stabilité, voire des décroissances locales.

La réalité est cependant difficile à cerner et le maintien d’un habitat optimal à tous les stades du cycle biologique de l’espèce reste le meilleur garant de la bonne santé des populations de grives mauvis.

Caractéristique :

Un large sourcil blanc ou jaunâtre, les flancs et le dessous des ailes de couleur rousse permettent de la différencier aisément des autres grives: draine, musicienne ou litorne. Le mâle et la femelle ont un plumage identique. D’un poids d’environ 65 g, c’est la plus petite des grives européenne

Comportement et reproduction :

La grive mauvis ne niche pas en France. Elle arrive dans notre pays généralement en octobre, en provenance de Scandinavie et de Sibérie. Ses déplacements migratoires sont surtout nocturnes et les tsii… tsii… émis continuellement par les vols en migration permettent de repérer facilement les forts passages.

Les arrivées se prolongent jusqu’au cœur de l’hiver. Espèce commune à cette époque, on l’observe régulièrement en compagnie de grives litorne. Sensible aux conditions climatiques, elle paie un lourd tribut lors des vagues de froid. La grive mauvis est, avec la grive musicienne, une espèce gibier très recherchée en France, en particulier dans la moitié sud.

En période de reproduction (De fin-mai à fin-juillet deux pontes successives composées de 4 à 6 veufs sont déposées dans des nids placés à faible hauteur.), dans le nord de l’Europe, la grive mauvis se plaît en milieu forestier, le plus souvent dans les bouleaux, pins et épicéas.

Elle affectionne plus particulièrement les bords de rivières et les terrains marécageux. Pendant l’hivernage, au sud et à l’ouest de l’Europe, les haies et les bosquets en bordure de prairies et de champs ont sa préférence. Les proies animales forment l’essentiel de sa nourriture: insectes et leurs larves, petits escargots et surtout vers de terre, proie la plus fréquente en été.

Alimentation :

En automne, comme les autres grives, elle profite de l’abondance des baies pour varier son menu.

Merle noir

Le merle noir est un passereau appartenant à la famille des turdidés comme les grives, même si aucune confusion n’est possible. Oiseau migrateur, il est présent dans toute l’Europe, en Afrique du Nord, au Proche-Orient, en Inde et en Chine.

En France, le merle est considéré comme une espèce sédentaire, même si certaines populations de l’est du pays migrent vers le sud de la France pour y passer l’hiver.

De septembre à novembre, des milliers d’oiseaux venus des pays nordiques et d’Europe centrale traversent la France. Certains restent pour hiverner, les autres continuent leur migration vers l’Italie, la péninsule ibérique et l’Afrique du Nord.

Le retour vers les lieux de nidification se fait en février et mars.

Caractéristique :

Il mesure environ 24 cm pour une envergure de 38 cm. Son poids moyen est de 100 g. Le plumage du mâle est noir, son bec et le pourtour des yeux jaune-orangé. La femelle est brune et des taches brun-foncé parsèment sa poitrine brun-roussâtre. Son bec est jaunâtre avec la pointe brune.

Les jeunes ressemblent à la femelle, avec des tonalités plus rousses et un bec marron foncé émaillé de jaune.

Comportement et reproduction :

Espèce à l’origine forestière, le merle noir est présent sur tout le territoire et colonise des milieux très diversifiés en privilégiant les zones humides et ombragées: de la forêt dense aux plaines agricoles en passant par les régions de bocages, les parcs et jardins et les zones montagneuses.

Les couples se forment en février mars et la période de nidification s’étale de mars à fin juillet.

Le mâle marque son territoire en chantant mais c’est la femelle qui choisit le site du nid et qui le construit. Ce dernier, assez volumineux, est composé de brindilles, d’herbes et de feuilles mortes et se situe généralement entre 1 et 3 m dans les arbres ou les buissons, parfois contre ou sur un mur.

La ponte de 3 à 5 neufs est incubée entre 13 et 14 jours. II peut y avoir 2 ou 3 pontes successives, soit dans le même nid, soit dans un autre. Les jeunes sont nourris pendant 3 semaines par les 2 parents avec des insectes, lombrics, larves, chenilles… puis quittent le nid.

La mortalité des petits est très importante (entre 50 et 80 % selon les régions) sous l’effet de la prédation, des maladies, des aléas climatiques et de la chasse.

Alimentation :

Le merle est omnivore avec une préférence pour les proies animales (ver de terre, invertébrés, larves d’insecte, escargot) qu’il trouve en grattant le sol, mais s’accommode également, selon les saisons et les milieux, d’une alimentation végétale.

En automne-hiver, il consomme des baies (aubépine, cornouiller, troène, ronce, lierre …).

Caille des blés

La caille des blés est le seul représentant de la famille de phasianidés à être migratrice.

Elle fréquente la France d’Avril à Novembre. Elle réalise des migrations bien souvent intercontinentales et, de ce fait, est exposée à de lourdes pertes

Caractéristique :

La caille est le plus petit phasianidé européen, son poids varie entre 80 et 125 g chez l’adulte. Sa masse pondérale varie en fonction des principales phases d’activité de l’oiseau (périodes de reproduction, différentes phases migratoires).

Sa coloration est majoritairement marron avec énormément de nuances qui contribuent à rendre l’oiseau très mimétique avec son milieu.

Comportement et reproduction :

Les cailles qui fréquentent notre région appartiennent au couloir migratoire qui traverse l’Espagne. Elles évoluent entre la Scandinavie et l’Afrique du nord.

Le biotope préférentiel de la caille des blés est constitué par des vastes espaces ouverts enherbés ou de terres cultivées dont l’assolement est composé majoritairement de céréales à paille.

La caille est également présente en montagne où on la rencontre en période de reproduction jusqu’à une altitude de 2500 m.

Tous les cas de figure ont été signalés chez cet oiseau, de la monogamie à la polygamie ou polyandrie. Il semblerait que le principal facteur qui expliquerait cette forte variation, sont la densité d’oiseaux sur les sites de reproduction.

C’est un oiseau dont la maturité sexuelle est très précoce (6 mois). Cette faculté lui permet de reproduire dès la première année. Chez l’adulte on considère que deux portées sont réalisables, l’une sur les territoires où l’oiseau a hiverné (le plus souvent en Afrique du Nord), l’autre en Europe, après avoir effectué une migration intermédiaire.

Les cailles arrivent dans nos contrées entre le mois de mai et le mois de juillet. Elles pondent en moyenne 10 œufs qu’elles couvent 17 jours.

Alimentation :

La caille s’alimente surtout de végétaux (graines et plantes sauvages, céréales cultivées). Toutefois, en période de reproduction elle recherche une alimentation animale nécessaire pour couvrir ses besoins énergétiques importants.

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