Le retour des grands prédateurs en Europe ne facilite pas la tâche des ruraux qui vivent de l’élevage ni du monde pastoral, d’autant plus que les plus « standards » d’entre eux semblent ne pas être les seuls à chasser en pleine nature.
Il y a bien les loups, les renards et les ours, mais depuis peu, le lynx a rejoint la liste mais aussi d’autres espèces qui semblent avoir vu le jour bien plus récemment.
C’est le cas du chien-loup, un hybride qui commence à proliférer dans les massifs italiens et se propage un peu partout en Europe en créant des meutes, au même titre que les loups.
Il y a aussi des chiens errants qui peuvent se rassembler pour survivre en pleine nature et certains ressemblent à s’y méprendre à des loups à l’image du chien-loup Tchécoslovaque.
De quoi y perdre son latin en matière de dénomination canine, qu’elle soit domestique ou sauvage.
Dans cette vidéo, on y voit un grand canidé s’en prendre à un petit sanglier. Si dans les commentaires, nombreux sont ceux à assurer qu’il s’agit d’un chien loup Tchécoslovaque, d’autres se posent la question.
Et si un prélèvement ADN était effectué, serait-il considéré comme un chien ou comme un loup?
Voilà des question que vont devoir se poser les éleveurs dans les mois qui arrivent car l’indemnisation ne sera assurément pas la même si un troupeau est victime d’un loup ou de ce qui serait considéré comme un chien. Mais comment agir si le chien a été croisé avec un loup?
Raymond Devos aurait assurément su nous gratifier de l’une de ces histoires à partir d’un sujet déjà si complexe, dans lequel même les scientifiques et les écologistes ont bien du mal de se comprendre.