L’anti-chasse qui a agressé des chasseurs en Gironde convoquée devant le tribunal le 8 avril prochain

Le 17 mars dernier, une femme s’est attaquée à des chasseurs sur la commune de Val-de-Virvée en Gironde et deux d’entre eux ont été emmenés aux urgences de l’hôpital de Libourne. Interpellée peu de temps après par la gendarmerie, elle devra s’expliquer devant le tribunal correctionnel le 8 avril prochain.

Une altercation durant une battue.

Pour rappel, les chasseurs avaient mené une battue sur la commune de Val-de-Virvée quand le dimanche 17 mars quand quelques-uns ont été agressés verbalement par une automobiliste qui avait manifestement des idées très arrêtées sur la chasse.

Suite à l’altercation, les chasseurs pensaient que la conductrice était repartie mais elle est revenue sur les lieux équipée d’une batte de baseball et d’une bombe lacrymogène.

Elle s’est attaquée aux chasseurs, et a aspergé deux d’entre eux à l’aide de sa lacrymogène comme le rapporte France TV Info.

Suite à cette agression, elle remonte dans son véhicule pour prendre la fuite mais va percuter deux des nemrods durant ses manœuvres.

L’anti-chasse devra comparaître devant le tribunal le 8 avril.

Ne pouvant pas laisser trainer une affaire aussi grave, le tribunal correctionnel de Libourne a convoqué la fuyarde le 8 avril.

L’objectif sera de démêler le vrai du faux dans cette histoire car l’opposante à la chasse semble affirmer avoir agi en état de légitime défense.

Des doutes subsistent sur sa version des faits car elle est tout de même revenue armée sur les lieux des premiers échanges, ce qui pourrait laisser penser qu’elle avait donc prévu d’en découdre.

Certains médias expliquent que, pour sa défense, elle avait d’abord été à la rencontre des chasseurs car elle estimait que la battue se déroulait trop près de son domicile avant de clamer ses opinions anti-chasse.

Une histoire de proximité qui peut intriguer car il lui a tout de même été nécessaire de prendre sa voiture par deux fois pour se rendre auprès des chasseurs…

D’ici le début de l’audience, l’anti-chasse a été placée sous contrôle judiciaire.