Le ragondin fait de plus en plus parler de lui ces derniers temps dans différents départements de France. Si la gestion du rongeur près de Lyon n’a pas récemment fait couler beaucoup d’encre, le plan proposé par les élus écologistes fait réagir.
Les ragondins de Confluence, cheval de bataille des verts de Lyon.
Lyon est une commune qui fait régulièrement parler d’elle pour les mesures parfois excentriques qu’elle est capable de prendre sous l’impulsion de ses élus écologistes. On se souvient d’une subvention accordée à un groupe mettant en scène des personnes nues dans un jardin ou encore créer une voie verte en détruisant des jardins ouvriers.
Cette fois, il s’agit de la gestion des ragondins qui peuvent se multiplier assez vite dans les zones humides et causer de sérieux dégâts sans parler des zoonoses que l’animal peut transporter.
Il y a de cela quelques années, la régulation des ragondins dans le quartier de Confluence avait déjà engendré la colère de certains animalistes voyant des archers venus pour procéder au prélèvement de plusieurs individus.
La ville veut cohabiter avec les ragondins.
Le ragondin est classé parmi les espèces exotiques envahissantes, c’est à dire qu’elle a été importée sur notre continent pour exploiter sa fourrure mais n’est en principe pas présent sur nos territoires à l’état naturel.
Il met donc en danger l’équilibre de la biodiversité locale et il est donc permis de réguler l’espèce toute l’année.
Faisant fi de ces règles, les verts de Lyon se sont lancés dans un protocole qui vise à ne plus procéder au prélèvement des ragondins mais s’oriente plus vers une cohabitation avec l’espèce.
De nouveau, on retrouve l’ambition de stériliser les animaux de la ville pour les empêcher de se reproduire. Cela assure, selon les élus écologistes, que l’impact des ragondins soit amoindris dans le temps et constitue une méthode de régulation « plus respectueuse du bien-être animal ».
Pour le moment, les stratégies qui vont être mises en place pour mener à bien ces opérations sont floues et on se demande bien combien cela va coûter au contribuable.
Faudra-t-il également que des agents de terrains se rendent auprès des ragondins pour leur demander ce qu’ils pensent de cette mesure? Et si les ragondins étaient contre la stérilisation?