Ce week-end se tenait la Fête de la vènerie à Senlis où était célébré par la même occasion l’anniversaire du musée de la vènerie. Durant les festivités et les animations, le groupe anti-chasse radical est venu sur place accompagné du groupe extrémiste appelé « Réseau Pythagore » en tenue paramilitaire.
Une tentative de déstabilisation de la part des anti-chasse.
Ce samedi 14 juin se tenait donc la Fête de la vènerie durant laquelle le musée de la vènerie de Senlis fêtait ses 90 ans d’existence. Un moment important pour les passionnés de chasse à courre qui étaient venus nombreux pour partager une journée autour de la vènerie.
Visiblement, les renseignements étaient bien informés sur les risques qui accompagnaient cette journée car le préfet a pris un arrêté pour augmenter les moyens de surveillance dans la ville, allant jusqu’à autoriser le déploiement de drones avec caméras embarquées.
Les forces de l’ordre étaient nombreuses sur place car un escadron de la gendarmerie mobile et la police municipale ont été déployés pour assurer la sécurité de tous.
A lire aussi : Massacre des chiens de chasse en Ardèche : un rassemblement des chasseurs prévu devant le tribunal de Privas
Le point d’orgue de cette journée était notamment le défilé des chiens de chasse dans le centre ville mais d’autres animations étaient prévues jusqu’au soir avec des concerts et des expositions notamment.
Ce fut aussi l’occasion pour les anti-chasse de se remettre en selle car le collectif AVA (Abolissons la Vènerie Aujourd’hui) s’est rendu sur place, accompagné du Réseau Pythagore, dont les membres sont arrivés en tenue paramilitaire, tout de noir vêtu et cagoules sur le crâne.
Le leader d’AVA interpellé par les gendarmes.
Devant les risques de voir les animations bousculées par la présence des anti-chasse radicaux et que la situation ne dégénère, plusieurs dispositions ont rapidement été prises par les autorités.
Malheureusement, c’est le planning des réjouissances qui a été chamboulé puisque le défilé des chiens prévu pour 11h a dû être décalé vers le milieu de l’après midi pour éviter les risques liés à la présence des anti-chasse.
C’est vers la fin de la journée que la gendarmerie a décidé d’interpeller Stanislas Broniszewski et de le placer en garde à vue durant plusieurs heures pour avoir organisé un rassemblement illégal, motif que ce dernier conteste.
On ne sait pas pour le moment si le parquet engagera des poursuites à l’encontre de AVA et de son leader pour cette tentative de faire dégénérer une journée qui devait pourtant être une grande fête populaire.