On chassera ! en 2024, en 2025, en 2100 et après

On chassera, toujours. En 2024, en 2025, en 2040, en 2060 pour certains et même 2100 pour notre descendance mais ON CHASSERA.

C’est sûr, la chasse est moins tendance que TikTok ou le Wokisme, moins vendeur également que des fringues portées par des influenceuses/res en carton et moins « in » que Dubaï ou que l’IA, bref la chasse c’est le truc le plus archaïque qui soit dans ce monde 12.0 ou je ne sais plus, mais pourtant c’est sûrement ce qui survivra à toutes les modes et autres besoins superflus.

Parler du rapport primaire de la chasse, celui de nourrir, serait simpliste et un raccourci mais force est de constater qu’aujourd’hui chasser est le seul et unique moyen de manger sainement. Le seul et unique moyen de savoir d’où provient la viande que l’on trouve dans son assiette, avec, excusez du peu, un bilan carbone égal à 0. Enfin si, il faut compter les quelques kilomètres de ce bon vieux C15 ou Patrol GR pour aller chasser le dimanche, toujours mieux que les milliers de kilomètres parcourus par la viande d’élevage et sa nourriture.

Chasser, de nos jours, certes avec des armes contemporaines, c’est juste matérialiser que l’Homme est un chasseur-né. Depuis la Préhistoire, l’être humain doit chasser pour survivre, aussi paradoxal que cela puisse paraitre puisque nous ne sommes guère taillés pour : faible, lent, sans griffe… Quoiqu’il en soit, rivalisant d’ingéniosité, l’Homme a toujours chassé pour subvenir à ses besoins, et s’il a crée l’élevage, pendant des milliers d’années, il a continué à pratiquer, jusqu’à nos jours. Même si la chasse requiert dans certains pays un aspect récréatif, il n’est nul besoin de chercher bien loin pour savoir que pendant la Seconde Guerre Mondiale, c’était encore un moyen de se procurer à manger, et ça l’est dans de nombreux pays encore, comme en Afrique.

Rien ne sera jamais plus important que le besoin de se nourrir, c’est un besoin physiologique. Aujourd’hui, nos supermarchés sont pleins à craquer avec un gaspi monstrueux, en cas de guerre ou de catastrophe écologique, nul doute que certains non chasseurs se découvriraient vite des talents de piégeurs, huttiers, piqueux ou autre paloumayre ! Quoique peut-être pas tous… certains devront déjà chercher où vivent les nuggets ou les poissons panés !

Ça peut-être jamais, ça peut-être dans 10 ans ou dans 100 ans mais si un jour dans un pays civilisé quel qu’il soit, la nourriture venait à manquer, on ne parlera alors instantanément plus de chasse-bashing, croyez moi. Alors bien sûr on ne vas pas attendre, ni même espérer que cela arrive, mais nous autres chasseurs savons que notre art est noble et nécessaire. Il n’est pas toujours parfaitement pratiqué par les moins bons d’entre nous, il doit s’adapter au monde dans lequel nous vivons mais il ne peut être remis en question.

Si au final je ne vous apprends rien, j’aimerais surtout véhiculer une note d’espoir à tous mes ami(e)s chasseurs(resses) de France : nous sommes sur le bon chemin. Notre pratique est saine, juste, légale, encadrée et n’a rien à se reprocher. Ne laissons pas nos ennemis faire de cas particuliers une généralité et surtout battons-nous, non pas pour que l’on nous laisse tranquille, mais pour que les vrais empêcheurs de tourner en rond, les démoulés trop chauds ou les fans de TPMP (certains, pas tous ?) soit rappelés à l’ordre.

Si on chasse par plaisir en France, et l’assumons, nous avons une pratique actuelle de la chasse, qui répond parfaitement au besoin de loisir, de régulation et de manger sain. Ne nous laissons pas marcher sur les pieds et encore moins pervertir par des esprits étriqués. Au contraire, éveillons nos enfants à notre passion qui ouvre sur le monde avec un grand M, loin des smartphones qui embrument, voire détruisent le cerveau de trop jeunes adultes.

A mes fidèles internautes, je vous souhaite une très belle année 2024. Du bonheur, la santé pour vous et toute votre famille, sans oublier nos compagnons à 4 pattes, et des sorties de chasse à s’en ruiner les genoux ou les épaules !