Greenpeace est une ONG habituée à mener des actions coup de poing pour alerter la population sur des sujets qui concernent l’environnement. Pour dénoncer les fermes usines et l’agriculture industrielle, des militants ont déversé près de 2 tonnes de lisier et on gonflé un cochon géant devant le bâtiment du ministère de l’agriculture.
Quand les ONG écologistes utilisent les méthodes des agriculteurs.
C’est un fait très étonnant que l’on peut remarquer dans cette action menée par Greenpeace ce lundi 20 novembre, il n’a pas été question de mobiliser des gens pour simplement bloquer le trafic comme peut le faire Extinction Rebellion ni de colorer à la peinture les bâtiments publics.
Greenpeace reste tout de même connue pour être une ONG capable de proposer des actions d’envergure avec une mise en scène qui fait beaucoup parler dans les journaux.
Néanmoins, cette action menée devant le ministère de l’Agriculture sent un peu le réchauffé.
Les militants se sont rendus sur place avec 2 tonnes de lisier, des camions équipés comme s’ils contenaient des volailles et une bétaillère dans laquelle un cochon géant a été gonflé.
Bien évidemment, toute cette agitation a tout de même eu pour effet de bloquer la circulation rue de Varenne.
Par la même occasion, les 2 tonnes de lisier ont été déversés à même le sol, dans la rue, ce qui n’a pas dû être du goût des travailleurs et des habitants du quartier.
Une façon de protester qui est plutôt utilisée par les agriculteurs eux-mêmes lorsqu’ils expriment leur colère, équipés de tonnes à lisier ou de bennes pleines de fumier.
Objectif : mettre la pression sur Marc Fesneau.
Le but de cette mobilisation est d’exercer une pression sur le ministre de l’Agriculture qui devrait bientôt présenter un projet pour l’avenir de l’agriculture Française devant le Parlement.
Greenpeace souhaite que ce dernier contienne un moratoire interdisant les nouvelles ouvertures des « fermes usines » et ne facilite pas les choses pour l’agriculture industrielle qui a, selon l’ONG, des conséquences dramatiques sur l’environnement ainsi que sur l’activité des plus petits exploitants.
D’autres actions ont été menées en Bretagne ou dans les Yvelines pour appuyer la démarche de Greenpeace auprès du ministère de l’Agriculture.
La Bretagne est l’une des terres les plus visées par les militants car c’est dans cette région et en Pays de la Loire que se trouvent la majorité de ces exploitations aux dimensions jugées démesurées.
Des barils pleins d’une étrange matière et portant la mention « Algues vertes » étaient d’ailleurs disposés devant le bâtiment du ministère de l’agriculture ce 20 novembre pour rappeler que l’activité de ces fermes usines seraient à l’origine de leur prolifération sur les côtes Françaises.
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4 réflexions sur « Greenpeace déverse 2 tonnes de lisier et gonfle un cochon géant devant le ministère de l’Agriculture »
Voici quelques témoignages apportés par d’anciens dirigeants de GreenPeace
(Source : tapez dans votre moteur de recherche « La face cachée de GreenPeace »)
Jacky Bonnemains (président de Greenpeace France jusqu’en 1985)
– TF1, 16/02/2006
« La façon dont Greenpeace traite les cibles qu’elle a choisies peut clairement être défini comme du fascisme ou du fondamentalisme religieux. Toute personne imaginant que l’argent de Greenpeace est dépensé pour l’environnement fait fausse route. Ils ne voyagent qu’en classe affaires, mangent dans les meilleurs restaurants et mènent une vie de jet-set écologiste. (…) La principale raison expliquant la priorité accordée aux baleines, c’est que cela rapporte de l’argent. »
Bennett Metcalfe (co-fondateur de Greenpeace)
– The Rainbow Man, 1993.
« Je pense qu’ils se sont engagés dans de nombreux thèmes, dont beaucoup sont critiquables et certains sur lesquels ils sont totalement butés, comme par exemple avec les OGM. Si ils sont tellement inquiets au sujet de la santé humaine, pourquoi ne s’attaquent-ils pas au tabac ? »
Patrick Moore (co-fondateur de Greenpeace)
– New Scientist, 25/12/1999
« C’est un système très fermé qui fonctionne de façon non démocratique et avec beaucoup d’argent. »
Bjorn Oekern ( ancien directeur de Greenpeace Norvège)
« C’est une structure pyramidale où tout se décide en haut, exactement comme dans un système militaire. »
François Breteau, (ancien dirigeant de Greenpeace France)
« La seule obligation de résultat de l’organisation est de faire la une des médias de temps en temps. C’est un système très pervers. L’important est de trouver quelques mots magiques qui feront « tilt » dans l’opinion publique. En outre, Greenpeace International décide de tout ce qui se fera en France et l’organisation fait preuve d’un intégrisme inouï. »
Philippe Lequenne (président de Greenpeace France de 1988 à 1991)
– La Tribune-Desfossé, 03/02/1993
« Ils sont pourris jusqu’à l’os.»
« Greenpeace est devenu la caricature du nouveau riche. Ils ne savent pas quoi faire de leur argent mais ils le gardent soigneusement pour eux. »
« Le pouvoir de Greenpeace provient de la complicité des médias qui raffolent d’images avec un peu de pathos et de science. C’est un cocktail parfait. La démagogie exercée à l’échelle mondiale est le meilleur des financiers. »
Quant aux salaires perçus par les dirigeants, il vaut mieux que vous les cherchiez vous-mêmes. Je ne voudrais pas être tenu pour responsable de votre crise cardiaque !
Si vous faites un don à une association « d’intérêt public », regardez bien qui se cache derrière. Au lieu du gentil mouton, vous pourriez trouver le méchant loup !
Défense de l’environnement ?
Voici ce qu’on trouve dans la déclaration de Greenpeace :
« Greenpeace est financé uniquement par les contributions de ses membres et n’accepte pas les dons des gouvernements, des partis politiques ou des entreprises.»
Mais ce qu’ils ne nous disent pas c’est qu’ils reçoivent des dons de « fondations à but non lucratif », c’est à dire de fondations appartenant à de grandes multinationales du pétrole, de la communication ou de l’ automobile.
Un exemple : John D. Rockefeller, a fondé la Standard Oil, compagnie pétrolière dissoute en 1911 pour son monopole mondial, puis divisée en 34 entreprises, contrôlée par la famille Rockefeller. La plus connue d’entre elles est ExxonMobil Corporation, la Cie pétrolière multinationale la plus influente de la planète. De plus les Rockefeller sont actionnaires de bien d’autres compagnies pétrolières .
De même, des banques telles que JP Morgan Chase & Co (Chase Manhattan Bank) ou la City Bank appartiennent aux Rockfeller. Ainsi le pétrole de la famille Rockefeller, a financé Greenpeace. Oui… L‘écologie financée par le pétrole, ça fait bizarre mais ça existe.
De même, le magnat des médias, Robert Edward Turner, propriétaire d’AOL Time Warner, qui gère entre autres des Cies comme Warner Bros, New Line Cinema, Warner Music Group, etc. a créé une « fondation sans but lucratif » pour alléger ses impôts (oui, pour alléger ses impôts, vous avez bien lu) et a toujours financé Greenpeace.
On pourrait continuer car il y en d’autres qui financent Geenpeace.
Greenpeace, comme d’autres organisations ou associations dites « vertes » ou « écologiques » ne crache pas dans la soupe.
GreenPeace cherche par ses actions coups de poing à rassembler les gens autour de l’écologie, simplement parce qu’elle en vit. Et elle en vit grassement ainsi que ses dirigeants.
En tous cas, cette organisation internationale ne me prendra pas pour un C**.
Il se dessine en Europe un mécontentement croissant de la ruralitè et un enjeu politique évident . Incontestablement ces ONG cherchent à s’approprier une partie de la population rurale et de diviser l’autre partie de façon à éviter un rassemblement qui serait néfaste aux écologistes