Actualité de la Chasse Divers et insolites Willy Schraen va déposer plainte contre Monsieur Poulpe qui se propose de...
Jeudi le chroniqueur et « humoriste » de France Inter « Mr Poulpe » n’a pas hésité pour les besoins de son émission à verser dans l’écœurant, l’outrageant et le scandaleux en expliquant qu’il serait judicieux de « baiser » les femmes de chasseurs pendant que nous étions à la chasse. Cela aurait pour effet de nous dissuader de courir après les faisans le dimanche matin selon l’homme.
Lancé dans sa chronique déguelasse et non content de sa trouvaille, monsieur Pouple a proposer de baiser personnellement la femme de Wlly Schraen. Des propos revenus immédiatement aux oreilles de président de la FNC qui a décidé de porter plainte. Voici le message que Willy Schraen a posté sur son compte Facebook.
Chères amies chasseresses, chers amis chasseurs,
La violence et la récurrence des propos « anti chasse » relayées par des médias complaisants sont depuis quelques temps à leur paroxysme. Mensonges et détournements éhontés sont au cœur de cette stratégie de déstabilisation de la chasse vis-à-vis de l’opinion publique. Le camps des « anti-tout » pousse donc leurs pions avec méthode, dans le but recherché de détruire la chasse.
Au milieu de ce climat délétère, certains humoristes n’y vont pas avec le dos de la cuillère, entre alcoolisme et assassinat prémédité, le temps est à la franche rigolade et aux bons mots sur les chasseurs et leurs pratiques pour faire frémir l’audience.
Il y a quelques jours, l’un d’entre eux, sûrement en manque d’inspiration, s’est pourfendu d’une diatribe sur les chasseurs et leurs femmes. Le monsieur Poulpe de France Inter en grande inspiration sexiste, a cru bon d’expliquer qu’il allait créer « la Fédération des baiseurs de femmes de chasseurs » qui sont pour lui insatisfaites, car nous sommes à la chasse le week-end. Il s’est octroyé également le titre de président de cette association, en se donnant la légitimité de « baiser » la mienne. Bien évidemment vouloir « baiser » une femme sans son consentement, en comparant cela à un accident, trouve parfaitement sa définition dans le dictionnaire par le terme de viol!
Je n’ai jamais partagé l’idée que l’on puisse rire de tout, et je ne peux que constater que concernant les chasseurs et leurs familles, il n’y plus aucune limite. Aujourd’hui on veut « baiser » nos femmes, demain que peut nous réserver d’encore pire cette banalisation de l’outrance? Ma famille, comme ma conjointe n’ont pas beaucoup apprécié la saillie verbale de cet humoriste manifestement en mal de testostérone. Le silence des féministes à la suite de cette logorrhée verbale sexiste en dit long !
Bien sûr je vais porter plainte et bien sûr je vais écrire à France Inter, mais rien ne m’empêchera de nourrir une certaine rancune contre cet idiot qui se croit drôle. Le même sketch, avec à la place du mot chasseur, celui d’une autre communauté, et vous auriez vu tous les intellectuels de ce pays monter au créneau en dénonçant ces propos abjects. Évidemment pour les épouses des chasseurs, il n’en sera rien.
Alors mes amis, pendant que je ferai les démarches juridiques nécessaires, n’oubliez pas d’écrire au patron de cet abruti, ou à monsieur poulpe lui-même pour bien leur signifier que l’humour a des limites…qu’à force de rire de tout on finira par ne plus rire de rien…mais que derrière de tels propos il y a des familles, des épouses et des mères. Je tire la sonnette d’alarme depuis longtemps sur cette banalisation de la haine et de ses risques.
Pour ceux qui ne l’auraient pas entendu, le lien se trouve en dessous.
https://www.youtube.com/watch?v=0c70G4rQmcY&feature=emb_logo
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27 Commentaires

  1. Après avoir envoyé un message à cette chaîne, voici la réponse de leur médiatrice Vous avez été nombreux à réagir à la chronique de Monsieur Poulpe diffusée en direct sur France Inter le mercredi 2 novembre dans l’émission « C’est encore nous. »
    Dans cette chronique, l’humoriste tourne en dérision les arguments avancés par certains chasseurs pour expliquer les accidents mortels dont ils sont responsables (« j’ai été ébloui par le soleil », « je l’ai confondu avec un sanglier ») en imaginant que ces mêmes arguments soient avancés par celui qui déciderait de coucher avec la compagne d’un chasseur. Pour faire ressortir l’inanité de ces arguments, Monsieur Poulpe les applique à une situation volontairement choquante pour faire ressortir la violence de la situation décriée (tuer un individu par accident pendant une séance de chasse).
    Je comprends que vous soyez gênés à l’écoute de cette chronique, et que vous condamniez la vulgarité du vocabulaire et la violence de la situation décrite.
    Je tiens à exprimer mon regret que cette chronique ait pu vous heurter.

    Je saisis cette occasion pour préciser la position éditoriale de la chaine au sujet des humoristes qui y participent.
    La direction garantit la liberté d’expression pour chaque personne qui s’exprime à son micro. La limite à ne pas dépasser est celle fixée par la loi.
    Même si nous regrettons la nature de ses propos et les réactions virulentes qu’ils ont suscitées, la chronique de Monsieur Poulpe ne tombe pas sous le coup de la loi et ne fait pas l’objet de condamnation juridique.
    L’irrévérence, la provocation, la transgression (quand elle n’est pas juridique) sont constitutives de la pratique humoristique.
    Il est du devoir de l’équipe de direction d’évaluer le degré de transgression que la chaîne peut assumer, en dosant la liberté nécessaire à l’exercice de l’humour et le ton général que vous, auditrices et auditeurs de France Inter, attendez de votre chaîne de radio.
    Cela demande une vigilance et une écoute aussi exigeantes qu’attentives, et soyez assurés que nous y travaillons quotidiennement.

    Merci pour votre écoute si précieuse,
    Adèle Van Reeth

    • Ce qui est pour le moins  »curieux », c’est que Madame Van Reeth ne prononce pas une seule fois le mot viol.
      Le sujet est occulté alors que c’est bien de cela dont il s’agit du début à la fin de la chronique mise en cause.
      Il y a donc un énorme embarras dans sa réponse.
      Serait-il à ce point si difficile d’admettre que ce Monsieur Poulpe est allé trop loin en en faisant la promotion sur la Radio dont elle est la directrice.
       »Doser la liberté nécessaire à l’exercice de l’humour » serait donc plus facile que de présenter des excuses à toutes les femmes bafouées par cette chronique ?
      C’est d’autant plus incompréhensible que cette radio leur donne la parole bien au-delà des autres radio.
      Cela honorerait France Inter bien au-delà de la honte que devraient ressentir ce  »Monsieur » Poulpe et les participants à cette émission.

  2. Les propos de cet énergumène sont intolérables et son attitude est inqualifiable. Le Président a raison qu’il s’agisse de la communauté des chasseurs ne fera que susciter l’indifférence générale : de nos jours, on débaptise les gâteaux pour éviter de tenir des propos racistes mais on peut insulter d’honorables mères de familles devant leurs enfants sous prétexte que leurs époux sont chasseurs. Non, ce n’est pas de l’humour ! les « monsieur Poulpe » comme certains animateurs télé dans le vent devraient apprendre le respect. Ils sont le reflet de la décadence d’une société qui n’a plus de morale. J’ai honte pour eux. La liberté d’expression a ses limites.

  3. Et dire que cet humoristes « grossier », est payé avec nos impôts de contribuables chasseurs ( sauf erreur de ma part FRANCE INTER est tout ou partie une Radio publique).

  4. J’espère qu’il va y avoir une pétition nationale pour porter plainte contre ce matcho escrolo , mais j’espère aussi que Mr Willy Schraen va titiller ces organisations féministes de manière à ce que cet individu soit remis à sa place c’est à dire chez lui plutôt que de dire des énormités sur France Info .
    Bien sûr Sandrine Rousseau va s’en tirer avec une pirouette politique car au fond d’elle même elle n’est ni écologiste ni féministe : elle joue son scénario de radicaliste car elle n’a plus guère le choix

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