Résultat du réchauffement climatique? Modification des habitudes de pêche? Développement d’une source de nourriture? Les questions qui entourent la prolifération de ce crustacé sont multiples. Aujourd’hui, « Callinectes Sapidus » inquiète les experts de la biodiversité méditerranéenne qui essaient de comprendre pourquoi cette espèce exotique envahissante prolifère autant.
C’est quoi ce crabe bleu?
Le crabe bleu est une espèce qui est aujourd’hui bien connue des pêcheurs de la Méditerranée.
Si elle se trouve à la base en Amérique du nord, cette espèce a peu à peu colonisé d’autres littoraux comme l’Est de l’Atlantique, le Japon ou la Méditerranée.
La première observation du crustacé en France date du début des années 60. A l’époque, l’espèce est assez discrète et seuls quelques rares individus sont découverts dans les lagunes méditerranéennes Françaises.
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C’est un prédateur redoutable, capable de s’en prendre à de nombreuses proies et il est bien plus imposant que les autres crabes présents sur notre littoral.
Aujourd’hui, la situation est bien plus grave car l’espèce connaît une expansion importante depuis ces dernières années, ce qui pourrait bien déstabiliser les écosystèmes en place.
Des études menées pour comprendre la situation.
En Corse comme sur la côte continentale, des études sont régulièrement menées pour comprendre comment cette espèce invasive ne cesse de se développer.
Sur la Côte d’Azur par exemple, un projet scientifique est en cours afin de capturer le crabe bleu sur des zones sensibles et plusieurs relevés sont effectués comme la température de l’eau ou la salinité afin de récolter un maximum de données sur l’environnement favorable à son expansion.
Du côté des pêcheurs, le crabe bleu pose plusieurs problèmes. Sachant que ce crabe prend peu à peu la place d’autres espèces, certaines ressources sont en train de disparaître…
C’est aussi un crabe capable de causer beaucoup de dégâts dans les nasses et les filets. Les trous dans les filets sont également synonymes de trous dans le portefeuille des pêcheurs qui, au delà de perdre des prises, doivent payer sans cesse les réparations.
Malgré tout, la pêche est probablement la meilleure chance de lutter contre une expansion incontrôlée du crabe bleu qui ravage la biodiversité marine. Ce crabe étant comestible et possédant une chair savoureuse, il peut devenir une source de revenus intéressante pour les pêcheurs qui, tout en faisant leur métier, jouent un rôle considérable dans la régulation de cette espèce invasive.
![[Vidéo] Rencontre avec maître goupil au beau milieu de la battue](https://www.chassepassion.net/wp-content/uploads/2025/07/rencontre-avec-goupil.webp)
3 réflexions sur « Ce crustacé qui met en péril la biodiversité sur la côte méditerranéenne cristallise l’attention »
Demandez à Aymeric Caron de chez LFI quelle est la solution. Pour les moustiques, s’ils sont trop nombreux, il préconise de déménager. Pour les crabes invasifs, il faut comprendre que maman crabe doit faire comme maman moustique, protéger aussi ses bébés. Alors il faut aller pêcher là où il n’y en pas et laisser les mamans crabes tranquilles. Et s’il y en a partout, il faut bouffer de l’herbe.
. même problème qu avec,le frelon asiatique (qui devait disparaître de lui même d après certains scientifiques),l écrevisse de Louisiane (il ne reste plus que ça dans le marais pour nourrir herons,cigognes,ect.),la grenouille taureau (issue de six spécimens),le silure glane(introduit par certains pêcheurs,ridicule)ect.pas de soucis,d après toutes ces ong qui veulent gérer la biodiversité la nature va vite réagir et redevenir comme avant.on est mal barré.
Encore une preuve que l’homme est indispensable dans la gestion des équilibres et la pêche est actuellement la seule solution même si certains peuvent croire que la nature généreuse va s’auto réguler .
Il remplacera peut être l’emblématique et regrettée soupe de favrouilles : il n’est pas cher et ça nous laissera le budget pour le safran . Tè , vé ! Ça me donne une idée ….. en plus il faut des bêtes de petits calibres donc il en faut plus