Pêche au carnassier : PAZ veut faire interdire cette pratique à Lyon

Alors que l’ouverture de la pêche du carnassier se profile à l’horizon, des associations anti-pêche se mettent en ordre de bataille pour essayer d’empêcher les pêcheurs de pratiquer leur passion. L’association PAZ a récemment contacté directement Gregory Doucet pour faire interdire une pratique qu’elle juge « particulièrement cruelle ».

Faire obstacle à la pêche du carnassier à Lyon.

Comme souvent les villes écologistes sont des fiefs que les associations anti-pêche et anti-chasse essaient de gagner avant de faire monter leurs interdictions à plus grande échelle.

Cette fois, c’est dans la ville de Lyon que l’association PAZ essaie de forcer la main du maire écologiste Grégory Doucet pour qu’il prenne un arrêté interdisant certaines pratiques de pêche au carnassier.

C’est bien évidemment la pêche au vif qui est dans le collimateur de l’association. Ce mode de pêche vise à utiliser un poisson vivant comme appât pour pêcher des carnassiers qui sont d’autres poissons prédateurs de celui qui est utilisé au bout de la ligne.

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L’association n’hésite pas à affirmer que ce mode de pêche s’apparente à de la torture et qu’il s’agit d’une pratique des plus cruelles. Elle souhaite donc voir disparaître cette technique et a donc interpellé le maire écologiste de Lyon pour qu’il prenne un arrêté.

Fin de non-recevoir pour le moment à la mairie.

Pour le moment, le maire de Lyon n’a pas donné suite à la demande d’interdiction immédiate de cette technique de pêche sur le Lac du parc de la Tête d’Or.

L’association PAZ a désormais Grégory Doucet dans le viseur, rappelant que le parti des Écologistes dont il est issu a annoncé officiellement sa décision d’interdire cette technique de pêche. Les membres de l’association souhaitent donc qu’il passe aux actes en publiant un arrêté interdisant la pêche au vif avant l’ouverture du carnassier.

Si jamais ce genre de décision devait être prise d’abord sur le Lac concerné à Lyon, il ne fait aucun doute sur le fait que ces associations essaieront d’en faire de même ailleurs, jusqu’à ce que l’interdiction soit généralisée, grignotant encore un peu de nos traditions et de nos modes de vie.