Le 10 mars dernier, un grand canidé avait été retrouvé mort sur une propriété privée, le long d’une rivière à La Celle-les-Bordes, dans les Yvelines, à une douzaine de kilomètres de Rambouillet.
Alertés, les agents de l’Office français de la biodiversité (OFB) avaient récupéré le cadavre de l’animal afin de procéder à des analyses génétiques pour confirmer ou infirmer qu’il s’agissait bien d’un loup. Deux mois plus tard, le verdict est tombé : les résultats ADN ont parlé. Il s’agissait bien d’un loup gris (Canis lupus lupus).
Ce résultat constitue une demi-surprise, tant la présence du loup en périphérie francilienne est devenue plus fréquente ces dernières années. Pas plus tard que le 23 décembre 2024, un loup avait été observé à Saint-Cyr-l’École. En novembre 2021, un autre avait été photographié à Blaru, à la frontière de l’Eure et des Yvelines. En revanche, le dernier loup officiellement abattu dans le département remonte à 1869, lors d’une battue près du poteau de Pecqueuse.
Mais l’enquête ne s’arrête pas là. Les agents de l’OFB cherchent désormais à déterminer les causes exactes de la mort de l’animal. Si la piste d’une destruction illégale venait à être confirmée, une enquête pourrait être ouverte pour « destruction d’espèce protégée ». Selon nos informations, une autopsie a bien été ordonnée par le parquet compétent, mais elle n’a pas encore été réalisée à ce jour.