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Radio à la chasse : tout ce qu’il faut savoir

Jadis interdits, les moyens de communication modernes tels que le téléphone portable et la radio individuelle ont fait leur apparition dans les parties de chasse désormais. Utilisée principalement dans les battues au grand gibier, la radio portative fait désormais partie intégrante de l’équipement des disciples de Saint Hubert qu’ils soient au poste ou dans la traque avec des chiens. Jugé très pratique et surtout peu onéreux au vu des services qu’il peut rendre, ce moyen de télécommunication facilite et sécurise les traques mais cela ne va pas sans avoir un peu de rigueur et surtout certains comportements bien précis.


Si nos aînés ont connu la CB pour parfois tenter de retrouver les chiens égarés après une menée qui s‘était trop écartée du territoire chassé,  l’utilisation de la radio UHF de dernière génération demande néanmoins  de respecter certaines règles de base qui sont au nombre de 4. En effet, la sécurité, la sûreté, la rapidité mais aussi la discrétion sont la clé de voûte de la bonne utilisation de ce moyen de transmission.

La radio et la loi

Autrefois, tous les moyens de radio-télécommunications étaient bannis de l’activité cynégétique mais depuis le 19 janvier 2010, l’arrêté interdisant ce type de moyen a été modifié afin d’autoriser l’utilisation des talkies walkies et des téléphones dans le cadre très strict de la chasse collective au grand gibier en battue.


Si l’utilisation de tels moyens est libre avec la possibilité d’utiliser des moyens dits « avec licence » nécessitant une location de bande passante, c’est surtout le matériel dit « sans licence » qui est le plus utilisé car gratuit d’utilisation hormis l’achat de l’émetteur-récepteur individuel. Ainsi, la bande des 446 Mhz libre dans l’Union Européenne devient le créneau de fréquence sur lequel les utilisateurs vont travailler.

Côté puissance, le législateur a aussi bridé la puissance d’émission volontaire dans un souci de ne pas déranger les autres utilisateurs. Ainsi, le matériel à utiliser en battue ne devra pas dépasser les 0.5 W en émission ce qui fait un rayon d’action de 5 à 0km selon le relief. Il se dit que certaines marques sont « débridables » pour en augmenter la portée, d’une part cela est interdit et d’autre part pas forcément vrai.

En cas de non-respect de la loi, la verbalisation sera une contravention de 5ème classe soit 1500 euros d’amende et confiscation du matériel. Et dans le cadre de circonstances aggravantes comme un acte de braconnage, cela devient un délit, l’amende passe à 15000 euros et il est possible de prendre une peine de prison allant jusqu’à 1 an !

La sécurité

De tout temps, l’information cynégétique a pris la voix des airs afin de se faire entendre de tous et ainsi tenir au courant les chasseurs, qu’ils soient postiers ou piqueurs. Toujours d’actualité, les annonces sont encore transmises par exemple par les cors dans la chasse à courre ou autres piboles avec une codification bien particulière, les animaux levés ou le début ou la fin de traque en sont le parfait exemple avec des tayautages différents et distincts selon le cas. Mais désormais, place à la technologie moderne en utilisant des radios individuelles de type UHF.


Ainsi, en début de chaque battue et lorsque ces moyens sont disponibles pour une majorité de disciples de Saint Hubert, il est une opération primordiale mais ô combien nécessaire à faire. En effet, il faut d’abord s’assurer que le réseau qui sera dédié à la partie de chasse via le choix préalable de canaux n’est pas déjà occupé par d’autres utilisateurs extérieurs à la battue. C’est ce que les militaires appellent la « sécurité des moyens de transmission ». Il est de plus indispensable en début de traque de choisir une fréquence dite de repli en cas de perturbations volontaires générées par des anti-chasse ou accidentelles par des intrusions involontaires, cela permettra  donc sur ordre du chef de battue ou d’un de ses suppléants uniquement, de basculer sur un autre canal de sa radio individuelle tout comme l’ensemble des autres membres du réseau de la battue. Cela doit se faire simultanément afin de tous rester en contact et il en va de la sécurité de votre partie de chasse et de vos compagnons !

La Sûreté

La sûreté des communications est aussi primordiale dans ce genre d’utilisation cynégétique. Et cela commence par de la discipline. En effet, il arrive fréquemment que des détenteurs de radios portatives s’amusent comme des enfants en discutant ou bien en se faisant des galéjades les uns les autres. Certes cela détend et cela fait passer le temps surtout quand rien ne saute la ligne mais cela perturbe surtout le réseau alors que la vocation initiale de ce moyen de télécommunication est tout autre, surtout  en montagne ou en milieu ne permettant pas aux chasseurs de s’entendre car trop éloignés les uns des autres. La prise de parole de plus ne doit donc se faire qu’en cas d’évènements utiles et surtout importants pour la chasse, en identifiant ses interlocuteurs précisément et en parlant au voix haute et intelligible, la clarté des messages à transmettre étant  primordiale voire vitale en cas de ferme dangereux! Attention, sur le coup de l’émotion, les messages transmis sont parfois trop rapides et incompréhensibles, si vous y rajoutez un accent gascon ou nordiste, cela devient vite inaudible. De surcroît, il faut annoncer dans ses messages les infos justes et précises, car comme le dit l’adage « trop d’infos tuent l’info » !

La rapidité

De plus, que ce soit « à l’ancienne » en tayautant ou en appuyant sur l’alternat de sa radio, l’info a pour but de circuler le plus rapidement entre tous les membres de la communauté utilisant le réseau dédié. Sitôt prise en considération, elle est aussi répétée mais selon certaines règles préétablies comme par exemple par ordre croissant des postes et sur demande d’un des responsables. De plus, la notion de rapidité est alors primordiale, les infos en temps réel permettront peut être de sauver un chien qui s’est peut être fait blesser dans un ferme si ce n’est un piqueur ou d’éviter des erreurs de tir suite à un plan de chasse terminé au cours d’une partie de chasse.

La discrétion

Enfin, la chasse en battue est l’une des chasses où le silence a le plus d’importance et c’est pour cela qu’un combiné micro-écouteur est obligatoire surtout quand on est posté sur la ligne. Ainsi, le chasseur pourra rester en écoute-radio permanente sans gêner ses voisins ni se faire entendre des animaux qui se présenteraient au poste et qui décideraient de sauter l’allée, les qualités des micros actuels permettant simplement de chuchoter pour se faire entendre des autres ! On n’arrête plus l’progrès mon brave monsieur!


Ainsi, en respectant ces règles simples mais ô combien efficaces, la chasse en battue sera plus agréable grâce à la radio. Mais il ne faut pas oublier l’éthique et s’en servir à bon aloi. Néanmoins, il faut admettre qu’une belle annonce faite avec un cor dans les bois a quand même de la gueule, non ?

Une réflexion sur « Radio à la chasse : tout ce qu’il faut savoir »

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