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A bientot
 

Pie bavarde

Caractéristique :

De grande taille et dotée d’une longue queue, le mâle étant légèrement plus grand que la femelle, la pie bavarde arbore un plumage noir sur le dessus du corps, au niveau de la tête, de la poitrine et de la partie sous-caudale, et blanc au niveau du ventre, des flancs, des mains et à la base des ailes.

Le plumage noir montre des reflets métallisés, bleuâtres sur les ailes, violacés sur le corps et la tête, et verdâtre sur la queue.

La pie jacasse.

Elle mesure de 40 à 51cm de long et pèse de 200 à 250g

Comportement et reproduction :

La pie bavarde, Pica pica, est commune dans toute l’Europe mais aussi en Asie, au nord-ouest de l’Afrique et dans le nord de l’Amérique. L’espèce est plutôt sédentaire et vagabonde, en petit groupe, en hiver. Elle affectionne particulièrement les lieux où sont présents des bosquets, des petits bois ainsi que les parcs et jardins des zones urbaines. On la retrouve donc dans tous les types de milieux à l’exception des forêts denses.

Comme d’autres corvidés, la pie bavarde, de nature grégaire (en particulier l’hiver), est une espèce bruyante et peu farouche qui aime à vivre dans le voisinage de l’homme, où elle trouve protection contre les rapaces et nourriture Si elle sait se faire méfiante et discrète en cas de danger, c’est également un oiseau extrêmement curieux et attiré par les objets brillants, comportement sans doute à l’origine de sa réputation de voleuse, illustrée dans la bande dessinée Les Bijoux de la Castafiore.

Son vol est incertain mais en ligne droite, sa marche est un peu saccadée, avec souvent la queue levée et quelques sautillements.

Vers le début d’avril, le couple construit un nid en hauteur dans des arbres ou des buissons. Ce nid, constitué de branches sèches, renforcés de crins et de brindilles, est complété par une sorte de toit destiné à le protéger.

Parfois, le nid est également décoré d’objets brillants par lesquels la pie bavarde est attirée. Sa forme très ronde peut être confondue avec une boule de gui.

La femelle pond de trois à dix œufs qu’elle couve seule durant un peu moins de trois semaines.

Après l’éclosion, les petits restent au nid durant quatre semaines environ. Ce sont les deux parents qui les nourrissent.

Alimentation :

La pie bavarde est omnivore : son régime alimentaire est constitué de petits rongeurs (dont le campagnol), de lézards, d’insectes et d’autres invertébrés, de fruits et de graines divers, d’œufs, de détritus humains et de charognes.

Geai des chênes

Caractéristique :

L’association de tons clairs et foncés de son plumage bigarré attirent l’œil de très loin : un dos brun rosé, un croupion blanc visible en vol, une queue noire et surtout des couvertures alaires bleues striées de noir et de blanc.

Ces fameuses petites plumes se retrouvent sur les chapeaux des amoureux de la nature La couronne de sa tête est légèrement striée et peut se dresser comme une huppe.

Il n’existe pas de dimorphisme sexuel, même si les femelles sont généralement un peu plus petites que les mâles. Le geai pèse de 140 à 190 g

Comportement et reproduction :

Le Geai passe, à juste titre, pour être – avec le Merle noir – un signal d’alarme efficace indiquant à tout animal craintif le passage d’un intrus : renard, rapace, homme, etc. C’est un oiseau farouche et difficile à approcher.

Il donne l’alarme de son cri rauque à la vue d’un prédateur et prévient ainsi les autres oiseaux. De manière générale, il est très bruyant.

Le Geai est un oiseau assez commun dans toutes les régions, où il fréquente les parcs, vergers et bosquets. Il est assez abondant dans les régions les plus boisées, En automne, son comportement devient erratique.

Certaines années, il y a invasion de Geais et l’on peut en voir de petites bandes traversant nos campagnes.

Le nid, peu volumineux et plat, est construit avec des racines et radicelles sur une assise de branchettes, sur une enfourchure, contre un tronc, le plus souvent entre 2 et 5 mètres de hauteur.

Le sous-bois est préféré, mais le bocage et les parcs (jusqu’au cœur des villes) sont occupés.

Une seule ponte fin avril de 3 à 7 œufs verdâtres très finement tachés de gris-olive ; incubation de 16 jours par la femelle seule.

Les jeunes quittent le nid à une vingtaine de jours et sont autonomes après trente à trente-cinq jours.

Alimentation :

Son régime le lie étroitement aux bois et aux forêts. La présence du chêne est d’une grande importance : les glands peuvent représenter 50 % de sa nourriture. Tous les autres fruits ou graines, ainsi que des insectes, complètent le régime Néanmoins, c’est également un prédateur qui chasse lézards, campagnols, et s’attaque volontiers aux couvées, et aux oisillons des petits passereaux.

Il constitue des réserves et des stocks de provisions. En automne, on le voit ainsi transporter des glands et des faines dont il est friand et les enfouir sous la mousse et les feuilles mortes. Mais, bien souvent, il oublie l’endroit de leur cachette ou il est incapable de les retrouver sous la neige.

Il contribue ainsi à la dissémination des chênes car beaucoup de glands ne sont pas mangés et germent.

Chambre, verrou et masse

La chambre :

La chambre est le lieu où l’on introduit la cartouche. La plupart de nos fusils sont chambrés à 70mm. D’anciens fusils étaient chambré 65mm voir 67mm. Il faut donc faire attention et ne pas insérer de cartouches plus grandes que la chambre. dans le cas contraire cela ne pose pas de problème.

Le verrou :

Le rôle des verrous est de maintenir le fusil fermé lors du tir. Ils sont commandés en général par une clé placée sur la queue de bascule. Généralement les fusils sont munis de 2 verrous. Mais des marques de luxe comme Merkel fabriquent des fusils avec 3 verrous.

La masse :

La masse et l’équilibre d’un fusil sont très liés. Ce sont des données importantes, tout comme la crosse elles peuvent gêner le tir. Si les masses sont mal réparties l’équilibre en sera troublé et vos tirs par la même occasion. Un centre de gravité trop en arrière fait tirer trop haut et un centre de gravité trop en avant fait tirer vers le bas.

La masse de l’arme doit être étudiée en fonction du chasseur, de sa taille et de sa corpulence. Des fusils peuvent allez de 2.5 à 4 kg. Un chasseur qui chasse en sous – bois ou qui marche beaucoup devra de préférence avoir une arme légère. Un chasseur de gros privilégiera une arme de poids conséquent. Il faut savoir que plus le fusil est léger et plus le recul est vif.

L’équilibre s’établit entre la partie crosse et la partie canon. Un fusil bien équilibré devra tenir à l’horizontale lorsqu’on le tient au niveau de la bascule.

Chokes

Tout d’abord saviez vous que le terme Français de choke est rétreint! Ce sont les Anglais Greener et Pape qui on eu l’idée de créer les chokes. Ils servent à augmenter la concentration des plombs et par la même occasion la distance

Le choke est un rétrécissement de l’âme du canon sur les derniers centimètres. En effet en rencontrant un étranglement les plombs sortent par couche régulière. On trouve plusieurs types de chokes :

– Tout d’abord le canon lisse qui n’est pas choké c’est à dire que les plombs sont dispersés à la sortie du canon.

– 1/4

– 1/2

– 3/4 . Plus l’on augmente les chokes et plus les plombs sont resserrés.

– Full choke. C’est le choke où les plombs sont les plus resserrés.

La charge de plombs qui sort du canon lisse a une forme cylindrique alors que celle qui sort du canon choké a la forme d’un cône, donc qui pénètre mieux dans l’air et se disperse moins.

Avec l’arrivé de la bille d’acier les chokes on évolués. Certains n’acceptent pas de tirer d’acier au delà de demi-choke, d’autre étudié spécifiquement pour peuvent tirer de l’acier en plein choke.

Pigeon Colombin

Caractéristique:

Son plumage en majoritairement bleuté et gris violet avec des reflets métalliques éclatants dans le cou. Son œil est noir et ses pattes sont rouge vif. Contrairement au pigeon ramier, il n’a pas de blanc sur les côtés du cou et sur les ailes et il ne présente pas non plus le croupion blanc typique du pigeon biset. Il mesure 32 à 34 cm pour une envergure de 63 à 69 cm. Son poids moyen varie de 250 à 340 g.

Comportement et reproduction:

Le pigeon colombin préfère les bois de feuillus ou d’essences mixtes et les cultures mais on le rencontre également dans les parcs. Il fréquente aussi les falaises, les montagnes, les carrières.

Sa reproduction débute tôt dans le printemps. Le nid de brindilles et de paille se trouve généralement dans le trou d’un vieil arbre. La femelle y dépose 2 oeufs blancs. L’incubation dure 16 à 18 jours. Moyenne d’âge 13 ans.
Pigeon colombin

Alimentation

le pigeon colombin se nourrit de graines, de feuilles, de tiges et de bourgeons. Il picore sur le sol en se déplacent lentement ou à l’arrêt. Il s’alimente à proximité de points d’eau car il s’abreuve souvent. Les jeunes sont nourrit par du « lait de pigeon » (substance secrétée par le jabot des adultes.

Canard Chipeau

Il migre et niche rarement; il est très localisé en France comme en Belgique (région d’ Anvers) surtout dans les grandes zones d’ étang ( Lorraine, Dombes, Forez, Camargue, Sologne). C’ est une espèce d’ Europe de l’ est mais lors de la migration, on la rencontre sur le littoral atlantique et surtout dans le bassin méditerranéen. Il est aussi présent en Grande Bretagne. Il hiverne en Europe de l’ ouest et migre en Russie pour la nidification .

Caractéristique:

Il mesure de 46 à 56 cm pour un poids allant de 650 à 900.
Le canard chipeau est un canard de surface aux couleurs ternes : Le mâle est gris avec un croupion noir et le ventre blanc. Il a un miroir alaire blanc bordé de noir et de roux que l’on peut observer aussi bien en vol qu’au repos. Le bec est gris. La femelle est difficile à distinguer de celle du colvert. Outre sa taille plus petite, la couleur orange des côtés du bec et le ventre blanc permettent de différencier les deux espèces. Sinon, elles présentent la même livrée marron finement tachetée de noir, légèrement plus grise toutefois en ce qui concerne la femelle du canard chipeau.
Le Canard chipeau cancane, canquete, nasille. coin coin traînés et moins nasillards que ceux du colvert. rèkrèkrèkrèk rapides, surtout la nuit. Battements d’ailes plus rapides que ceux du canard colvert.

Comportement et reproduction:

Il affectionne particulièrement les étendues d’eau profondes : étangs, lacs et marais à la végétation abondante mais aussi rivières et fleuves à débit lent, prairies inondées. Par contre, il fréquente rarement les eaux salées. Le canard chipeau est monogamme.

Pendant les parades nuptiales, les chipeaux adoptent les même attitudes que le colvert. Le mâle lève et abaisse la tête en faisant entendre un sifflement et lève parfois le bec ou la queue.
Le nid est construit à terre, dans la végétation riveraine épaisse. Il est en général dissimulé sous un dense amas végétal, a proximité de l’eau. Une seule couvée annuelle est programmée mais en cas de perte ou de destruction de la nichée , les femelles sont capables d’effectuer une seconde ponte de substitution. Vers avril-mai, le nid tapissé de feuilles et du duvet de la cane accueille entre 8 et 11 oeufs dont l’incubation dure de 24 à 26 jours. L’envol des canetons s’effectue à partir de 45 jours. L’année suivante, ils atteignent leur maturité sexuelle et sont capables de procéder à leur première nidification.

Alimentation

Le régime du canard chipeau est majoritairement végétarien. Herbes, végétaux aquatiques, graines constituent son menu durant la plus grande partie de l’année. A noter que toutes les parties des plantes sont consommées : feuilles, tiges, racines. Pendant la période nuptiale et reproductive, on assiste à une modification importante dans ses habitudes alimentaires : invertébrés et petits vertébrés peuvent désormais constituer jusqu’à 70% de son régime au moment de la ponte.

Nette Rousse

Bien qu’elle soit rangée parmi les canards plongeurs, elle forme plutôt une sorte de transition entre les canards plongeurs et les canards de surface. Elle est presque constamment sur l’eau mais elle ne plonge que rarement.
Autour du bassin méditerranéen, elle est parfois sédentaire ou erratique.
Seule la femelle couve ses œufs et conduit ses canetons de deux mois à l’eau.

Caractéristique:

Elle mesure de 53 à 57 cm et pèse de 830 g à 1420 g, pour une envergure de 84 à 88 cm. Son bec est assez pointu pour un palmipède. Le mâle en plumage nuptial a le dos brun gris, les flancs blancs, la tête et la gorge roux doré, son bec et ses pattes sont rouges. La femelle est plus discrète car elle doit passer inaperçue pendant la couvaison, dessus de la tête brun, joues blanc grisâtre, dos brun, dessous plus clair. La tête paraît grosse à cause de son plumage.

Comportement et reproduction:

Vivant surtout dans les zones d’eau douce ou saumâtre bordées de végétation, on la trouve de l’Espagne au Danemark et sur les rivages de la Mer noire. Elle hiverne surtout en Espagne et en Camargue (99 % des individus vivant en France). C’est un oiseau très grégaire en hiver.

Migration : L’été on la trouve partout en Europe jusqu’au Danemark. Elle hiverne sur les côtes méditerranéennes (jusqu’à 45 000 individus à Gallocanta). La nette rousse parcourt donc environ 3000 kilomètres lors de sa migration.

La femelle atteint sa maturité sexuelle vers l’âge de un an et pond une fois par an de 8 à 10 œufs couleur crème dans un nid construit à même le sol. L’incubation dure 26 à 28 jours. Les canetons sont nidifuges, ils prennent leur envol dans un délai de 40 à 50 jours après leur naissance. En France, la nette rousse se reproduit principalement en Camargue.

Alimentation

Elle se nourrit essentiellement de plantes et de graines aquatiques mais parfois aussi de petits invertébrés qu’elle trouve en eau peu profonde, elle plonge de 2 à 4 mètres de profondeur (temps d’immersion : 6 à 10 secondes).

Macreuse noire

Caractéristique:

Morphologiquement, ce canard plongeur de taille moyenne est assez lourdement bâti, avec une queue relativement longue souvent dressée lorsque l’oiseau est posé sur l’eau. Légèrement plus petit que la macreuse brune, il possède un corps plus arrondi flottant plus haut sur l’eau et une tête plus ronde. Le mâle adulte est entièrement noir, y compris la majorité du bec et sa protubérance nasale. La tache jaune du culmen est étonnamment visible, même de très loin. La femelle et les juvéniles sont également très caractéristiques. Ils portent une livrée brun fuligineux foncé avec les faces latérales de la tête et du cou pâles. L’association des joues pâles et de la calotte sombre ne se retrouve que chez la femelle de la nette rousse, espèce non marine.
Il mesure de 44 à 54cm et pèse de 1300 à 1500g.

Comportement et reproduction:

Ces canards plongeurs dépendent entièrement du milieu marin. Hors de la période de reproduction, ils se tiennent en mer de façon permanente, jour et nuit, par n’importe quel temps, sans jamais venir sur le rivage. On les voit en bandes nombreuses dans les eaux côtières, au-dessus des bancs de coquillages, sur des fonds inférieurs à dix mètres. La période de la reproduction constitue le seul moment où les macreuses peuvent être observées à terre. L’espèce niche en Islande, en Ecosse et dans la toundra scandinave et russe, près des cours d’eau et des lacs.
Macreuse noire
La macreuse noire est une espèce migratrice. Dès octobre, les macreuses arrivent sur les côtes françaises. Elles y séjournent du Pas-de-Calais à la Gironde jusqu’en mars-avril et sont souvent précédées par beaucoup d’oiseaux d’un an, non reproducteurs, qui passent aussi l’été dans nos eaux, pour y accomplir leur mue, en baie du mont Saint-Michel. Comme tous les plongeurs marins, la macreuse noire est très exposée à la pollution de la mer. Elle vient en tête des canards qui s’échouent sur les côtes, victimes du mazout. La macreuse noire a tendance à plonger en bondissant, les ailes plaquées au corps alors que les deux autres macreuses plongent plutôt avec les ailes en partie ouvertes.

La saison de nidification intervient au mois de mai ou de juin. Le nid, qui consiste en une petite dépression dans le sol, est recouvert de brindilles, de mousses et de duvet. Il est bien caché sous des arbustes ou dans les herbes et il n’est jamais très loin d’un plan d’eau. La femelle y pond 7 ou 8 oeufs blanc chamoisé dont l’incubation dure entre 27 et 31 jours. Le mâle ne participe ni à la couvaison ni à l’élevage des jeunes. Les poussins sont conduits à l’eau quelques heures après leur naissance et ne quitteront plus l’élément avant l’âge de deux ans. Ils acquièrent leur plumage complet à 45-50 jours.

Alimentation

Les macreuses noires se nourrissent principalement de mollusques et complètent leur alimentation de crustacés, de crabes et de petits poissons. Au cours de leur incursion terrestre, leur alimentation est plus variée : au menu traditionnel s’ajoutent insectes, plantes aquatiques, vers, batraciens, têtards, divers végétaux tels que des graines, des tiges et des racines. Les nouveaux-nés bénéficient d’un régime spécifique : petits mollusques, larves aquatiques et quelques graines.

Canard Souchet

La situation du canard souchet est plutôt favorable en France même si on observe des fluctuations numériques importantes certaines années en période d’hivernage. Globalement, les populations du nord-ouest et du centre de l’Europe sont stables alors que celles stationnant autour du bassin méditerranéen sont en déclin.

En raison de son alimentation, le souchet est lié aux zones humides, douces ou saumâtres, les plus productives mais souvent temporaires. Son milieu de vie a donc tendance à se restreindre compte tenu des atteintes diverses que subissent ces zones.
L’avenir de ce très beau canard dépend donc du sort qui sera réservé à ces zones

Caractéristique:

De taille moyenne, il pèse entre 400 et 800 g pour la femelle et 500 à 900 g pour le mâle. Il se distingue par un bec très particulier, long et noir, aplati et élargi en forme de spatule à son extrémité.
En période nuptiale, d’octobre à juin, le plumage du mâle est particulièrement coloré : la tête est vert bouteille, le ventre et les flancs marron-roux, le haut du dos brun, le dessus des ailes gris-bleu clair, le reste du plumage blanc. En plumage d’éclipse, il conserve son iris jaune, qui le différencie de la cane.
La femelle est uniformément brun terne en toutes saisons ; elle ressemble, en plus petit, à celle du canard colvert.

Comportement et reproduction:

Le souchet niche sur des sites caractérisés par un faible niveau d’eau et une végétation aquatique riche et diversifiée : mares, bordures d’étangs, marais, prés inondés et lagunes…

Dés le mois d’août jusqu’en novembre, a lieu la migration d’automne durant laquelle les oiseaux gagnent leurs lieux d’hivernage européens et africains. Ils se rassemblent alors pendant la journée sur des étangs, lacs, lagunes saumâtres, baies et estuaires.
Canard souchet

En France, la population nicheuse est estimée entre 700 et 1 300 couples dont
la plupart élise domicile dans le marais Breton, les étangs de Sologne, les marais arrières littoraux picards et le lac de Grandlieu en Loire Atlantique.
Notre pays accueille aussi des souchets migrateurs venant du Nord de l’Europe et de l’ex-URSS. Certains poursuivent leur migration pour passer l’hiver en Espagne, Afrique du Nord ou en Afrique tropicale.
L’effectif hivernant français, en accroissement depuis une dizaine d’années, est très fluctuant avec 25 à 40 000 oiseaux. Les oiseaux sont concentrés à cette époque sur quelques sites : la Camargue, le lac de Grandlieu, l’estuaire de la Loire, le golfe du Morbihan ou encore la Brenne. Le retour vers les zones de reproduction nordiques s’effectue dés fin février mais surtout en mars-avril.

La cane pond, en avril-mai, 7 à 12 neufs qu’elle couve 22 à 23 jours. Elle s’occupe seule de l’élevage des jeunes pendant un mois et demi, jusqu’à leur envol.

Alimentation

Le canard souchet se nourrit, surtout de nuit, de plancton, larves d’insectes et graines qu’il attrape en filtrant l’eau ou la surface de la vase avec son large bec doté de fines lamelles.

L’Harelde de Miquelon

Caractéristique :

La Harelde de Miquelon (ou Harelde Boréale) mesure de 40 à 47 cm et pèse de 455 à 880 g pour les femelles et de 500 à 1030 g pour les mâles.
La tête est arrondie, le bec est court et la queue pointue. Ces trois éléments aident à l’identification car la Harelde de Miquelon possède une grande variété de plumages qui en fait un des oiseaux les plus compliqués qui soit à cet égard. En effet, la mue est ici très complexe. Chez les adultes, les deux sexes portent successivement quatre livrées chaque année en effectuant trois mues.
Mâle en plumage nuptial : La tête, le cou et le ventre sont blancs ; la poitrine, les ailes et le dos sont noirâtres avec une longue queue effilée pouvant atteindre treize centimètres. Les pattes sont grises, le bec est noir avec l’extrémité rosée et l’iris est jaune à orange.
Femelle : Elle a le dessus sombre et le dessous blanc barré d’une bande pectorale foncée. Les pattes sont grises, le bec est gris foncé et l’iris brun

Comportement et reproduction :

Canard ayant une distribution circumpolaire, la Harelde de Miquelon fréquente l’Europe du Nord, l’Islande mais aussi l’Asie et l’Amérique du Nord. C’est un oiseau essentiellement marin qui ne se rencontre que très rarement sur les eaux douces. En migration, la Harelde de Miquelon vit en grandes troupes dans les eaux côtières, se mêlant peu aux autres espèces. Comme beaucoup d’oiseaux arctiques, elle est peu farouche et très sociable, sauf pendant la nidification. Dans les airs, elle a l’apparence d’un petit canard trapu. Harelde de Miquelon
Elle vole souvent au ras de l’eau en se balançant latéralement, sa forme aérodynamique rendant son vol à la fois silencieux et rapide. Par contre, son amerrissage (la poitrine en avant) est assez maladroit, un peu à la manière des alcidés.

C’est un oiseau partiellement ou totalement migrateur. Sa zone d’hivernage peut s’étendre jusqu’au 75ème degré nord s’il n’y a pas de glace. Il faut noter aussi une répartition différentielle dans les troupes hivernales : les femelles et les jeunes s’éloignent beaucoup plus des lieux de nidification que les mâles. Les oiseaux quittent les sites de reproduction (mer du Nord et Baltique) en août/septembre
pour hiverner sur les côtes atlantique et pacifique des Etats-Unis, d’Europe du Nord- Ouest, des mers Noire et Caspienne, et du Japon. Les principaux quartiers d’hivernage de la population du Paléarctique occidental se situent dans les eaux danoises et en mer Baltique (865 000 individus) ainsi qu’en Islande (450 000 individus).
La Harelde de Miquelon est un hivernant marginal en France quoique régulier : 20 à 50 oiseaux en moyenne avec un effectif de 79 en janvier 1989. C’est uniquement par hiver très rigoureux que la Harelde de Miquelon vient nous rendre visite. Le retour sur les zones de nidification a lieu de mi-mars à fin mai mais peut se produire plus tôt selon la rigueur des conditions climatiques. L’aire de reproduction dans le Paléarctique occidental couvre l’Islande, le Spitzberg, la Scandinavie et la Sibérie du Nord jusqu’au détroit de Béring : la Russie et la Scandinavie avec plus d’un million de couples,
l’Islande (100 000 à 300 000 couples) et la péninsule de Taimyr (800 000 couples) sont les
principales zones de reproduction. Enfin, il faut noter que les non-reproducteurs passent souvent l’été dans les quartiers d’hiver.

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Elle est essentiellement animale : mollusques (moules et coques), crustacés (petits crabes et crevettes), poissons, annélides et échinodermes. Quelques végétaux comme des baies, des graines ou des racines peuvent venir compléter son régime. C’est sans doute elle qui détient le record de profondeur pour trouver sa nourriture : si en moyenne elle s’alimente entre trois et dix mètres de profondeur, elle peut aussi plonger jusqu’à 55 mètres voire 60 mètres pendant 30 à 60 secondes pour trouver sa nourriture. Après ses plongées, elle aime se reposer sur les rives.

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