Aux États-Unis, « Bambi » pose de sérieux problèmes dans la capitale

Beaucoup d’animalistes et défenseurs de la nature vivant exclusivement en milieu urbain rêvent de voir débarquer les animaux sauvages en ville pour rendre le monde plus beau et vivre en harmonie avec la nature.

Malheureusement pour eux, la réalité est bien différente de leurs attentes et lorsque la nature a tendance à reprendre ses droits, de nouvelles problématiques font leur apparition.

C’est le cas dans la ville de Washington, capitale des États-Unis, qui doit désormais composer avec la surpopulation de cerfs de virginie. Ce cervidé qui a connu des périodes compliquées a su s’adapter pour faire perdurer l’espèce et à ce jour, environ 30 millions d’individus sont présents sur le territoire Américain.

A Washington, les cerfs de virginie ont également pris possession de Rock Creek Park, un parc naturel situé au beau milieu de la capitale, mais débordent régulièrement vers les quartiers résidentiels.

Les habitants de Washington sont de plus en plus inquiets de la prolifération des cervidés dans la ville, pour des raisons sanitaires d’une part et pour le danger qu’ils représentent pour les automobilistes. Certains habitants subissent également les dégâts causés par les cerfs de virginie dans leur terrain, lorsqu’ils viennent se nourrir des plantes et des arbustes.

Au sein même de Rock Creek Park, les dégâts sont considérables, à tel point que pour assurer le renouvellement de la forêt, les botanistes et les gardes du parc sont contraints de grillager des parcelles pour protéger les jeunes pousses.

Depuis plusieurs années, l’administration en charge du parc a décidé de procéder à des prélèvements pour réduire la population de cerfs de virginie. Ces prélèvements sont réalisés de nuit, à l’aide de lunettes de vision nocturne et thermiques lorsque le parc est complètement fermé.

La chasse urbaine s’organise également. Dans la capitale, les habitants excédés par le passage des cerfs dans leurs jardins n’hésitent plus à faire appel à des chasseurs à l’arc pour venir faire des prélèvements directement chez eux. Le nombre important de cerfs de virginie dans la région fait qu’ils peuvent procéder aux prélèvements sans restriction.

Visiblement, vivre aux côté de « Bambi » n’est pas si simple et on est assez loin du monde parfait ou les Hommes et les animaux vivent aisément ensemble au sein du même environnement.

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